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Le moine a un mouvement de recul en même temps que le fantôme, se faisant presque son reflet. Il tente de reprendre un peu de composition puis répond :

« Je suis Frère Grom, le Gardien. Mon médaillon nous a conduits ici, mais nous ne savions pas vraiment ce que nous allions trouver. Nous pensions en tout cas pouvoir trouver de l'aide : quelqu'un cherche à réveiller un mal terrible qui a été enfermé il y a bien longtemps. »

Le nain torse nu et en collants verts (ceux de Selleryn, si vous vous souvenez) tourne les yeux vers ses compagnons qui auront eux aussi peut-être plus de détails à apporter.

Le moine ouvre deux grands yeux étonnés en sentant la boussole dans sa main.

« Le médaillon frétille comme un poisson à peine extrait de l'eau ! »

Il fronce les sourcils dans un moment de réflexion court et répond au barde :

« Je m'attendrais plutôt à une forme creuse pour pouvoir y insérer mon bijou préféré. Comme il est d'usage. »

Il marque une pause, et sourit d'un air un peu gêné, conscient du double sens involontaire de sa dernière phrase.

« C'est à dire, la boussole. Pour l'insérer dans le livre... Mais c'est vrai que je peux toujours essayer de la mettre en contact avec l'autre, nous verrons bien ce que nous parvenons à faire ! »

Sur ce, Frère Grom enlève l'objet magique du tour de son cou et l'applique délicatement sur celui qui est représenté à la surface du livre pris dans la pierre.

Grom hausse les épaules, perplexe. Il ne sait pas vraiment quoi penser de l'endroit, si ce n'est qu'il dépasse sa compréhension. [ aussi parce que le joueur se remet dans le bain doucement ^^ ] Il saisit son propre médaillon en observant le livre encore un peu, et cherche à savoir si l'artefact a quelque chose à lui dire.

« J'ai bien l'impression qu'on est dans une chambre importante. Voyons ce qu'en dit la boussole d'or... »

Si l'objet magique est muet, le moine essaiera d'ouvrir le livre délicatement. Qui sait, peut-être que seul le Gardien y a accès.

Grom qui était excité à l'idée d'entrer dans cette nouvelle salle s'avance à présent timidement : la configuration des lieux l'impressionne. Il se retourne vers John et lui lance un regard interrogateur, après avoir fait à peine deux mètres en avant. Il finit par demander :

« Vous croyez que cette passerelle de pierre va tenir, après tout ce temps ? Le travail accompli ici me semble remarquable, mais l'état des murs ne me dit rien qui vaille ! »

Il se penche légèrement sur le côté, pour voir au-delà du barde, à travers la porte.

« Selleryn, vous pensez que Gidéon en a pour longtemps ? Nous avons un autre livre ici, ça devrait l'intéresser. »

Sur ce, il balaye du regard la pièce, en se concentrant principalement le balcon qui s'élance au dessus "du vide". Il tente de voir si elle semble encore solide, et s'il n'encourt aucun risque à s'approcher du pupitre qui l'intrigue tant.

Le moine qui n'a pas vraiment trouvé son bonheur rejoint les autres dans le couloir, attiré par le bruit des coups de pieds. Il compte bien ne pas manquer l'exploration de cette dernière pièce.

« Quelque chose me dit qu'on va avoir plus de succès par ici, c'est l'endroit marqué par le signe du Gardien ! »

Il semble impatient de pouvoir passer la porte.

Le moine regarde ses compagnons qui s'activent, chacun dans leur coin, avec un air un peu égaré affiché sur son visage carré. C'est John qui le sort de ses pensées en l'interpelant.

« Hein...? Oui, oui ! Bien sûr... »

Il regarde rapidement le symbole que lui montre le barde, mais convaincu qu'il est que l’œil à la croix n'a pas grand chose à révéler.

« Je pense que c'est peut-être pour indiquer au Gardien où chercher, s'il est différent des autres. »

Sans attendre il entre dans la pièce que John a commencé à éclairer et l'inspecte à son tour.

« Je ne sais pas vraiment quel genre de chose on peut chercher, maintenant, mais de mon côté j'ai pu voir une sorte d'autel je crois. Mais c'est pas évident, donc il faudra se débrouiller pour ouvrir ici aussi. À moins que... »

Le moine tente de tourner la poignée de la porte où il vient de s'agenouiller, car on ne sait jamais. Si elle est fermée il laissera les experts passer devant pour tenter une ouverture.

Grom poursuit sa route à la suite de ses compagnons dans le couloir puis à travers les escaliers. Arrivé devant les trois portes, il hausse les épaules en réponses aux chamailleries de ses camarades, souhaitant rester neutre. Il observe ses compagnons qui se mettent au travail et décide alors de les aider. Il regarde par la serrure de la dernière porte, ignorant la précédente remarque de Gidéon à John.

« Voyons voyons... Pas évident d'y voir à travers ces machins. Ça m'a l'air bien sombre tout ça. »

Le moine reste proche de la prêtresse, en silence, remerciant lui aussi les dieux de lui avoir permis de survivre et d'aller si loin.

Une fois tout le monde sur pieds grâce à un soin plus que nécessaire (pour lui en particulier !), il proposera de continuer sans attendre vers le passage qui s'est ouvert plus tôt, avant l'apparition des affreux monstres de poche.

Le nain se met en position assise avec peine, un air confus sur le visage. Il regarde autour de lui, un peu désorienté, et voit encore une fois la prêtresse qui est penchée au-dessus de lui. Il secoue la tête pour reprendre ses esprits.

« Oh... J'ai manqué beaucoup ? Je n'ai pas réussi à les retenir... N'allez pas croire que je le fais exprès par manque d'attention, en tout cas. Merci, encore, en tout cas. Je vous dois la vie une nouvelle fois, Dame Kethra. Ma dette envers vous et ce groupe ne fait que s'alourdir. Mais c'est une bonne chose d'avoir des coéquipiers sur qui compter, après tout. »

Il s'appuie sur ses poignets pour se relever doucement, s'aidant de l'autel derrière, et regarde les créatures fuir.

« Pour ma part, je ne compte pas leur courir après. Ces créatures sont prisonnières de leurs mauvaises intentions, mais les éliminer alors qu'elles sont en déroute ne sera que de la violence gratuite. Je ne pense pas qu'elles puissent nous causer des ennuis à présent. En espérant, au contraire, que si nous devions être suivis elles ralentiront la menace pendant que nous continuons notre route. »

Il tourne la tête vers John à qui la remarque était adressée, en particulier, et sourit.

« Quand j'aurai repris des forces je serai ravi de faire trembler le sol à nouveau avec vous ! Je crois même que je devrai vous observer un peu mieux car votre technique semble mieux maîtrisée que la mienne. »

Sur ce, il se saisit de sa lance qui a changé de couleur et la regarde un instant, l'air pensif.

Le moine qui voit qu'il a beaucoup de mal ne lâche pas l'affaire pour autant : "têtu comme un nain", comme on dit par chez lui. Après avoir placé un coup de lance vicieux au fuyard il cherche encore à abattre ses ennemis directs, en espérant qu'il y parviendra le plus vite possible. En tout cas il constitue une première ligne de défense et compte ainsi épargner un peu ses compagnons qui sont derrière lui. Encore une fois, il vise la même créature, qui semble très coriace. Et encore une fois, le gaz semble sans aucun effet sur lui, et ce même après tout ce temps passé à l'intérieur.

« Vous croyez peut-être que vos flatulences m'indisposent ? Mon entraînement au monastère me semble être une balade de santé à côté de ça ! »

vykiath a écrit : ↑30 janv. 2017, 15:40 Passer brièvement sa tête depuis l'intérieur pour regarder dehors présuppose qu'on sache ou est la limite des ténèbres. Hors ce n'est pas forcément le cas, on est tout aussi surpris d'en sortir que l'adversaire l'est de vous voir.

Donc dans le cas où on sait très bien où est la limite ça signifierait qu'on est pas surpris en sortant. Si on a fait un pas de placement sciemment pour "tourner" autour de son ennemi et se mettre dans les ténèbres.

Pour ce qui est de l'attaque d'opportunité , elle a lieu quand on quitte un corps à corps (grossièrement), c'est décorrellé du fait de passer de invisible à visible.

Oui je suis d'accord. Mais du coup si quelqu'un est invisible, ça me semble difficile de savoir s'il quitte le corps à corps ou pas, dans l'absolu. Donc à priori ça ne devrait pas en déclencher d'attaque d'opportunité. C'était ça qui me troublait sur ce point en particulier. ^^

Du coup ça voudrait dire par la même occasion qu'un PJ qui passe en invisible ou qui est caché, et qui sort de la zone de contrôle d'un ennemi n'aurait même pas besoin d'utiliser une action pour Se Désengager. Ou je me trompe ?