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Comme ses amis, Willibert est attristé par la mort de Rhéa et participe à l'hommage en prononçant quelques mots. Cependant, ses compagnons peuvent clairement observer une sorte d'impatience chez lui. Il regarde partout, et semble s'intéresser à tout ce qu'il croise, comme s'il avait une soif de découverte insatiable.

Prétextant qu'il a besoin de décompresser et de s'amuser pour oublier leurs malheurs et reprendre leur quête le lendemain, il se rend dans une taverne. Sa maîtrise de la langue locale et l'intérêt qu'il suscite lui permettent de se joindre rapidement à un groupe de buveurs et buveuses. Il découvre des breuvages aux saveurs exotiques et épicées dont le goût occulte la force de l'alcool qu'ils contiennent. Rapidement, ses inhibitions sembles disparaître et de discussion en danse, de caresse en baisers, il se retrouve entouré d'un jeune homme et d'une jeune femme, visiblement charmé par leurs peau mat et leurs formes voluptueuses, et il se laisse aller aux plaisirs charnels nouveaux que cette ville renferme.

Shamilia ne détecte aucune magie sur la jeune femme qui semble terrifiée. Elle crache au visage de Conrad et jette : « Mais allez-vous en ! Treca se porte très bien sans vous ! Loviatar est bonne pour nous et nous aide à voir la vérité ! Personne ne vous a demandé de vous mêler de tout ça étranger. Vous venez de ruiner ma vie, j'allais enfin me marier et me libérer de l'emprise de ce sale Guthol ! » Elle jette un regard larmoyant vers l'un des cultistes que nos héros ont tué. Elle semble remplie de haine pour Conrad, Shamilia, et Emen, mais pour l'instant, rien ne laisse présager qu'elle soit une réelle menace. Si elle mettait la main sur une arme, les choses pourraient changer...

Pendant ce temps là, l'énigme de la clé reste complète et il semble que nos héros n'ont pas encore trouvé d'information pour les éclairer dans leur choix. S'exposeront-ils au danger potentiel en essayant une position au hasard ?

L'arme spirituelle de Conrad frappe la jeune fille encore vaillante et malgré les blessures, celle-ci tient toujours debout. Mais c'était sans compter l'agilité et la puissance d'Emen qui bondit sur le lit et roue la jeune femme de coups. Celle-ci s'effondre et son apparence se transforme petit à petit, révélant des traits démoniaques. Toute lueur de vie s'éteint rapidement dans ses yeux alors qu'elle gît sur le sol près du lit.

Les autres jeunes femmes, y compris celle qui a été touchée par la lumière divine de Corellon, tentent de fuir les environs immédiats et de se cacher sous les lit ou derrière les meubles. Elles ne semblent pas être des menaces pour le moment mais la terreur se lit dans leurs yeux malgré les paroles rassurantes de Conrad.


Après s'être assurés que rien ne viendrait troubler le calme relatif dans l'immédiat, nos héros s'approchent de l'armoire. Shamilia sort la clé de sa poche et tripote nerveusement le mécanisme. Les 4 positions disponibles sur la clé sont marqués par de toutes petites pierres précieuses : un rubis, une topaze, un diamant, et une émeraude. Laquelle choisir ?

[ Je vous laisse un round de RP si besoin, puis le choix de la position (marqué par une pierre différente) du mécanisme déterminera ce qui se passera ! ]

Willibert est envahi d'une grande tristesse envers Edgar. Il se demande depuis quand il a développé de l'affection pour le fossoyeur mais le vieux bougon qui passe son temps à ronchonner, rabrouer, et râler a gagné une place spéciale dans le coeur du jeune homme. Willibert voit bien que le vieil homme est tétanisé par le chagrin et la colère. Il s'approche de lui et, sans un mot, l'aide à transporter le corps de Rhéa.

« Remontons à la surface. Reposons-nous, et faisons notre deuil. Le monde peut bien attendre. » Willibert s'étonne lui-même : il a toujours fait passer le bien commun avant son intérêt mais il semble maintenant que le monde importe peu tant la tristesse est intense.

Conrad tente de rassurer les demoiselles et les rassemble sans trop de mal dans la chambre du fond. Elle sont toujours terrifiées par l'elfe : il est impressionnant avec son armure, son visage dur, et il vient de se débarrasser de ses ennemis de manière sanglante.
Aucune d'elle ne semble gravement blessée, juste quelques bleus ça et là. Elles restent silencieuses, attendant avec crainte la suite des évènements.

Pendant ce temps là, Shamilia tente de sauver l'homme qu'elle a attaqué. En proie à un débat interne, elle ne parvient pas à se concentrer et elle n'est pas sûre d'elle : les bandages qu'elle fait ne semblent pas bien ajustés et elle n'est pas sûre d'avoir stoppé les saignements de l'homme. Il ne semble pas en danger de mort immédiat, mais rien ne laisse présager qu'il s'en sortira non plus. Elle tente d'occuper son esprit en se concentrant sur ses ennemis

Emen, toujours invisible, utilise ses pouvoirs de création et de manipulation de l'eau pour éteindre le brasier sur le lit, laissant un sommier fumant au milieu de la pièce. Il ne sera plus confortable comme il l'a été mais il ne menacera pas non plus de mettre le feu au temple.

Sous la tension de la situation, l'une des jeunes femmes s'exclame : « Nous n'avons rien fait ! Nous sommes les concubines de Guthol, ces gens sont venus nous envahir, nous avons juste fait ce qu'il fallait pour survivre ! » Les autres jeunes femmes hochent la tête en signe d'accord et l'une d'entre elle dit : « Laissez nous partir, Conrad Marbourg ! Vous pouvez bien faire ce que vous voulez ici ! »

Conrad brandit alors son médaillon et invoque les pouvoirs de Corellon. Une aura de lumière se répand face à lui et 3 des jeunes femmes laissent échapper des cris de douleur. Comme le pensait Shamilia, certaines des jeunes femmes étaient de mèche avec les cultistes, ou tout simplement hostiles à l'intrusion de nos héros et à leurs méthodes ! L'une des jeunes femmes s'effondre sur le sol, brûlée par la lumière purificatrice [ Jeune femme 2 ]. Une seconde tombe à genoux, visiblement à bout de force [ Jeune femme 7 ]. La troisième reste debout mais souffre visiblement des attaques du prêtre [ Jeune femme 6 ].

Willibert se relève difficilement. La moitié de son visage est couverte de boue et de pourriture. Il tâte ses membres, comme pour vérifier qu'il n'en a perdu aucun, et reprend ses esprits petit à petit. Il reste sans voix en voyant le corps de Rhéa sans vie et la tristesse d'Edgar. Cela lui rappelle de douloureux moments, lorsqu'il a perdu Hestia, et une larme perle au coin de son oeil avant qu'il ne l'écrase d'un revers de manche crasseux.

Maladroitement, il s'approche d'Edgar et après l'avoir dévisagé quelques secondes, il le serre dans ses bras. L'étreinte est forte mais amicale et elle vaut 10000 mots.

Il s'approche ensuite de l'autel et d'Asha en recherche d'informations, il veut faire sens de la situation : « Quel est ce cube étrange que le mort vivant gardait ? »

Conrad utilise ses pouvoirs de lumière ainsi que son arme spectrale pour venir à bout de l'un des cultistes mais le second tient bon. C'était sans compter l'intervention inattendue et destructrice de Shamilia dont le trait de feu vient blesser gravement le dernier cultiste qui s'effondre au sol, inconscient et visiblement bien mal en point.

Le calme retombe dans la pièce et on entend plus que le craquement des flammes qui consument le gigantesque lit, et les pleurs des jeunes femmes au nord de la pièce et dans la chambre à l'est. Shamilia et Emen se détendent un peu mais restent sur leurs gardes : la succube rôde peut-être. Conrad, quant à lui, fronce les sourcils, l'air inquiet. Rapidement, il leur communique mentalement : Je compte 6 jeunes femmes dans la pièce. Il y en avait 5 plus la succube. Elle est sûrement parmi elles, mais je ne saurais dire laquelle...

Shamilia fait apparaître une terrifiante illusion, une version miniature de Tor-Mazil le grand dragon que nos héros ont affronté dans le désert. Les deux demoiselles, terrorisées, s'enfuient à toutes jambes vers le nord de la pièce et tentent de se cacher entre une étagère et l'armoire.

Conrad utilise la puissance de Corellon et blesse gravement ses attaquants mais ils tiennent bon et s'apprêtent à riposter. Avant même qu'il ne puisse esquisser un geste, l'un des cultistes reçoit de plein fouet les attaques de Emen et tombe au sol, mort. Les deux autres cultistes attaquent le prêtre avec rage mais seule une attaque parvient à passer les défense de l'elfe. Une petite estafilade se dessine sur son bras à la pointe de l'épée du cultiste et il sent une douleur autour de la plaie mais elle se dissipe rapidement.

« HYAAAAAAAAA ! » Visiblement enragée, la succube pousse un cri strident. La puissance mentale de Conrad, ainsi que la bénédiction de Corellon lui a permit de résister aux charmes pourtant importants de la démone. Dans la pièce d'à côté, les jeunes femmes poussent des cris de terreur. Certaines s'enfuient vers le fond de la salle et se cachent derrière les lits, tandis que d'autre fuient en direction de l'escalier. À peine pénètrent-elles la zone de silence que leurs cris sont interrompus.

La succube disparaît sous les yeux de nos héros. Il ne semble pas qu'elle ait lancé un sort mais qui sait quels pouvoirs ces créatures possèdent. 3 cultistes sortent en courant de la pièce à l'est et encerclent Conrad. L'un d'entre eux porte plusieurs attaques sur le prêtre avec son épée courte mais Conrad parvient à parer les coups.

Willibert a été gravement blessé par les coups d'épée qu'il portait à Radament. Il comprend rapidement qu'il ne pourra pas le vaincre ainsi. La panique le gagne lorsqu'il voit ses compagnons tomber un à un et il prend une grande inspiration pour se calmer et reprendre ses esprits. La solution est très claire, il doit prendre de la distance et tenter de vaincre Radament en prêtant main forte à Allaidh. Il prononce une rapide incantation et pense se transformer en vapeur mais rien ne se passe ! « Radament a sûrement déployé une protection qui m'empêche d'utiliser ma magie ! Il semble que j'ai son attention, attaquez le ! »

Emen se rue sur l'assassin et utilise ses capacités de moine pour libérer toute sa violence contre l'assassin. Le pauvre homme qui avait failli être carbonisé par une boule de feu ne parvient pas à échapper aux coups de la génasi qui le tue sur le coup. Shamilia quant à elle essaie tant bien que mal de briser le charme que la succube a lancé sur Conrad et de le ramener à la réalité. Malheureusement, son hésitation à frapper son ami fait qu'elle ajuste mal son geste et qu'il parvient à éviter la lame de la petite magicienne. Shamilia tente l'usage des mots, mais après qu'elle ait attaqué son ami, ceux-ci se font bien moins puissants que le sort de la succube.

[ Je suis ok avec le fait que Shamilia ait "vu" que Conrad est charmé vu qu'elle s'attendait à une succube mais la voix de la créature ne résonne que dans l'esprit de Conrad (télépathie). Gardez cela à l'esprit pour la suite. ]

Nos héros se préparent ... puis se lancent dans un assaut aussi soudain que dévastateur.

Conrad bondit dans la pièce et lance un sort de silence suivi d'une boule de feu terrifiante qui frappe de plein fouet le cultiste et l'assassin. La jeune femme, elle, parvient à éviter une partie de la déflagration. Le lit commence à prendre feu. L'arme spirituelle apparaît mais l'assassin est rapide et ses réflexes reprennent le dessus : il évite le coup facilement.
Emen, invisible, court vers l'escalier et se tient prête à intercepter tout ennemi qui tenterait de s'enfuir... ou de venir porter secours au cultistes !
Shamilia, lance un sort ce gelure qui après la boule de feu vient frapper l'assassin de plein fouet et ralentit ses mouvements.

Après cette attaque surprise, le cultiste qui se trouvait près de l'étagère dégaine son épée et se rue vers la pièce à l'est, pour se protéger derrière le mur. La jeune femme se retourne et son regard croise celui de Conrad. Le prêtre se concentre tout d'abord sur son ennemie mais il en vient rapidement à se demander pourquoi il attaquerai une si jolie créature. Finalement, la voix de la jeune femme résonne dans son esprit. Il s'agit d'une voix suave et sensuelle mais il détecte une pointe de détresse : « Mon beau elfe... Vient me sauver ! Protège moi contre les assauts de tes amis. Ils me veulent du mal, tu dois les empêcher de me faire du mal par tous les moyens... Le plus efficace serait de les tuer. Oui. Tue les pour moi, et je te récompenserai. Viens te mettre près de moi et utilise tes pouvoirs pour les brûler ! » Elle se déplace ensuite pour se cacher derrière le lit.