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Emen se rue sur l'assassin et utilise ses capacités de moine pour libérer toute sa violence contre l'assassin. Le pauvre homme qui avait failli être carbonisé par une boule de feu ne parvient pas à échapper aux coups de la génasi qui le tue sur le coup. Shamilia quant à elle essaie tant bien que mal de briser le charme que la succube a lancé sur Conrad et de le ramener à la réalité. Malheureusement, son hésitation à frapper son ami fait qu'elle ajuste mal son geste et qu'il parvient à éviter la lame de la petite magicienne. Shamilia tente l'usage des mots, mais après qu'elle ait attaqué son ami, ceux-ci se font bien moins puissants que le sort de la succube.

[ Je suis ok avec le fait que Shamilia ait "vu" que Conrad est charmé vu qu'elle s'attendait à une succube mais la voix de la créature ne résonne que dans l'esprit de Conrad (télépathie). Gardez cela à l'esprit pour la suite. ]

Nos héros se préparent ... puis se lancent dans un assaut aussi soudain que dévastateur.

Conrad bondit dans la pièce et lance un sort de silence suivi d'une boule de feu terrifiante qui frappe de plein fouet le cultiste et l'assassin. La jeune femme, elle, parvient à éviter une partie de la déflagration. Le lit commence à prendre feu. L'arme spirituelle apparaît mais l'assassin est rapide et ses réflexes reprennent le dessus : il évite le coup facilement.
Emen, invisible, court vers l'escalier et se tient prête à intercepter tout ennemi qui tenterait de s'enfuir... ou de venir porter secours au cultistes !
Shamilia, lance un sort ce gelure qui après la boule de feu vient frapper l'assassin de plein fouet et ralentit ses mouvements.

Après cette attaque surprise, le cultiste qui se trouvait près de l'étagère dégaine son épée et se rue vers la pièce à l'est, pour se protéger derrière le mur. La jeune femme se retourne et son regard croise celui de Conrad. Le prêtre se concentre tout d'abord sur son ennemie mais il en vient rapidement à se demander pourquoi il attaquerai une si jolie créature. Finalement, la voix de la jeune femme résonne dans son esprit. Il s'agit d'une voix suave et sensuelle mais il détecte une pointe de détresse : « Mon beau elfe... Vient me sauver ! Protège moi contre les assauts de tes amis. Ils me veulent du mal, tu dois les empêcher de me faire du mal par tous les moyens... Le plus efficace serait de les tuer. Oui. Tue les pour moi, et je te récompenserai. Viens te mettre près de moi et utilise tes pouvoirs pour les brûler ! » Elle se déplace ensuite pour se cacher derrière le lit.

« Edgar ! » s'écrie Willibert en voyant le fossoyeur suffoquer. Willibert sait qu'il doit tenir bon pour permettre à son ami de sortir de la bataille. Il hurle pour attirer l'attention des morts vivants vers lui et s'élance vers Radament. Il laisse sa garde ouverte et attaque le mort vivant de toutes ses forces, mais il se tient prêt à user de sa magie pour parer les attaques des squelettes. Après avoir porté deux coups, il puise dans ses réserves et attaque Radament deux autres fois.

Tout le monde se jette dans la bataille et Willibert n'est pas en reste. Il traverse en quelques enjambées le caniveau boueux et vient se placer près du loup garou. Il incante rapidement un sort et un filet de flammes vient se répandre sur le squelette et Radament.

Willibert sourit. Edgar et Asha qui le connaissent depuis longtemps peuvent redécouvrir son sourire éclatant et sa bonne humeur. Quelque chose chez lui a changé, il n'est plus le même. Il rayonne de bonheur et rit à pleine dents. Même la puanteur des égouts et la vision d'horreur des morts-vivants ne parvient pas à stopper sa bonne humeur et il s'évertue à faire en sorte que tout le groupe soit motivé et progresse rapidement.

Cela ne l'empêche pas d'être sérieux et de faire de son mieux pour user de ses capacités martiales pour protéger ses amis des squelettes et mort-vivants qui hantent ces tunnels. Il se fait légèrement égratigner mais de manière générale on peut dire qu'il s'en sort bien.

Finalement, comme le reste du groupe, il entend un râle terrifiant. Son sourire s'estompe et après avoir donné une caresse ou une tape amicale à chacun, avec un regard entendu, il tire son épée et ajuste son bouclier, puis avance doucement et prudemment en direction du bruit.

Voyant que Asha peine à reprendre ses esprits, Willibert s'arrête avant de sortir de la pièce et revient vers elle. Il la prend dans ses bras et l'étreint longuement. « Merci. » lui souffle-t-il au creux de l'oreille.

Il se tourne vers un Edgar curieux et lui dit, avec un sourire sur le visage : « Asha m'a aidé à trouver Hestia. Nous sommes allés dans un monde terrible où les démons s'affrontaient : Diablo et Belial se livraient une lutte sans merci sous la surveillance d'Emrakul. Là, j'ai retrouvé Hestia et je l'ai sauvée. Tout va bien maintenant, je sais qu'elle est saine et sauve et que notre amour perdurera. Je me sens mieux. Je me rends compte que j'ai pu être difficile à vivre ces derniers temps mais mon coeur était brisé. Je suis maintenant prêt à vous aider au maximum de mes capacités. »

Willibert pose sa main sur l'épaule d'Edgar et lui dit : « Bravo d'avoir trouvé notre prochaine étape. Je savais qu'on pouvait compter sur toi Edgar. Nous n'avons pas toujours vu oeil pour oeil mais je savais que tu trouverais une piste. »

Il s'avance ensuite vers l'homme-loup : « Ne sois pas inquiet. Ces pierres nous donnent le pouvoir de faire le bien. Nous les utiliserons à bon escient. Il ne faut pas toujours se méfier de l'inconnu, la différence est souvent une force et nous devons nous laisser guider par notre destin. Tu sais, nous étions aussi inquiet lorsque nous t'avons rencontré. Tes pouvoirs et ton comportement ne nous poussaient pas à t'accepter. Mais nous avons franchi cette façade et maintenant tu es une part intégrale de notre compagnie. Fais de même, ouvre ton coeur et ton esprit et donne sa chance à notre pouvoir. » Il conclue avec un grand sourire et une tape amicale dans le dos.

Il reprend la direction de la porte mais s'arrête en chemin, comme s'il était frappé par un souvenir qui lui revenait : « Malheureusement, nous n'avons pas pu secourir Ehvok qui était là aussi... Son âme était trop tourmentée et son corps s'est brisé lors du combat des démons... Je suis triste de ne pas avoir pu le secourir... » Willibert prend une grande inspiration puis ouvre la porte, visiblement convaincu que son explication devrait suffir au reste de la troupe : « Allons, il est temps de sauver notre roi ! »

Shamilia congèle Crignon alors que Conrad le brûle, et tous deux l'envoient au tapis, baignant dans une flaque de sang s'étalant rapidement.

La gnome et l'elfe se regardent un instant : ils sont l'opposé l'un de l'autre. Le feu et la glace. L'insouciance et le sérieux. Et malgré tout, ces deux là s'aiment comme un frère et une soeur, et parviennent dans des moments comme celui ci à travailler de concert et à exécuter ensemble une danse bien réglée qui les mène à une victoire parfaite. Dans leur esprit, les moments partagés pendant la transe avec la Shaebora se bousculent et ils savent que malgré la gravité de la situation, il sont exactement là où ils doivent être, ensembles, à lutter contre Loviatar.


Satisfaits d'avoir écarté la menace, nos héros remontent rapidement et observent la chambre. Le dénomé Botard est parti, et nos héros ne voient plus qu'un cultiste qui s'affaire près de la bibliothèque. L'assassin est assis sur le bord du lit, leur tournant le dos et semble perdu dans ses pensées tandis que la jeune femme lui caresse la nuque délicatement.

Conrad juge que nos héros se trouvent assez loin de la chambre pour pouvoir mener un combat sans qu'il ne soit utile d'utiliser un sort de silence. Dès que Crignon passe le coin du mur, perdu dans ses pensées, Conrad bondit et l'attaque avec son épée qui luit d'une lueur verte. Au même moment, Emen se faufile derrière le cultiste et bloque sa retraite tout en le frappant elle aussi avec son épée. Shamilia décide elle aussi de se jeter dans la bataille et lance un sort de gelure qui frappe Crignon de plein fouet, avant de se positionner un peu plus loin dans le couloir pour bloquer sa retraite.

En quelques secondes à peine, nos héros ont presque tué leur ennemi qui titube, ensanglanté. Il dégaine son cimeterre et tente de frapper Conrad qui se trouve face à lui et parvient à lui entailler le bras [ -5PV ], puis il se retourne et tente de frapper Emen mais manque son coup : « AHHHHHHH À l'aide !!! Laissez moi passer mécréants ! » rugit-il, visiblement paniqué.

Frontignac semble inquiet du sort de l'Église du Lion et décide donc de suivre les instructions de Shamilia sans rechigner. Il part en courant vers les catacombes pour ressortir au plus vite.

Nos héros se pressent et redescendent l'escalier secret avec difficulté : il est étroit et ne permet pas de courir facilement, mais il parviennent à se mettre hors de vue quand ils entendent la porte secrète dans le mur s'ouvrir. Ils continuent de descendre l'escalier jusqu'à se retrouver dans un passage un peu plus large où ils pourraient dégainer leurs armes. Ils se cachent derrière le mur pour attendre l'arrivée de Crignon et le surprendre. Celui-ci semble très concentré sur sa tâche et ne remarque pas du tout nos héros lorsqu'il s'avance devant eux.

Willibert se relève tremblant et semble perdu dans ses pensées quelques instants. Finalement son regard se focalise sur son amie Asha. Elle soutient son regard puis un léger sourire se dessine sur le visage du jeune homme et il souffle : « Tout va bien... Hestia est sauvée... »

Il ferme les yeux quelques secondes et prend une grande inspiration. Il pose d'abord une main sur l'épaule d'Asha, puis l'étreint et murmure dans son oreille : « Merci Asha... Tu m'as sauvé... » puis il la relâche et se tourne vers Allaidh et Edgar : « Je suis bien heureux que vous ayez exploré cette piste. Vous pouvez compter sur moi, je vous accompagne. »

Après avoir déposé une tape amicale sur l'épaule d'Edgar, il passe devant eux et sort de la pièce, un sourire au coin des lèvres.

À la demande de Conrad et Emen, Frontignac rejoint nos héros. « Oui maître Marbourg, je peux en effet user des pouvoirs du grand Pholtus pour soigner mes compagnons. Mais ne pensez-vous pas que je serais plus efficace à défaire nos adversaires ? » On peut sentir la fougue et l'envie du jeune homme.

Nos héros patientent silencieusement pendant de longues minutes durant lesquelles les cultistes s'affairent autour de la pièce. Le pied-de-biche qu'ils utilisent se casse sur l'armoire sans parvenir à l'ouvrir. Les cultistes continuent à fouiller la pièce, saccageant la bibliothèque, déchirant des ouvrages magnifiques, retournant le bureau, et cherchant un moyen d'ouvrir l'armoire.

Après un moment, l'assassin semble s'énerver. Il donne un coup de pied dans l'un des livres et jure : « $%@&# !! Nous n'arriverons à rien ainsi... Le vieux crapaud a bien protégé son trésor et l'Épine Sanglante n'a jamais révélé son secret. Si je veux devenir le dirigeant du culte des bourreaux, il me faut l'appui de Loviatar — que j'ai — mais aussi les fonds pour financer nos opérations ! Le trésor doit être caché là dedans, c'est certain. » La jeune femme allongée sur le lit se rapproche de l'homme et l'enlace : « Calme toi mon chéri. Tu sais que Loviatar ne mettra jamais sur ta route des épreuves que tu ne peux pas franchir, mais tu dois prouver ta valeur... » L'assassin la fusille du regard mais elle continue : « Si cette armoire est magique, il sera difficile de l'ouvrir sans l'aide d'un mage ou sans la clé adéquate. Il est certain que l'Épine Sanglante la porte sur elle. Elle est morte, mais nous savons où. Pourquoi ne pas envoyer tous nos alliés éradiquer cette Église du Lion et récupérer la clé sur son cadavre ? »

L'assassin s'assied sur le lit : « Oui, oui... Tu as raison... De plus, si nous éradiquons tous les témoins, nous pourrons leur faire porter le chapeau et réécrire l'histoire. » La femme se rapproche de lui, dévoilant ses courbes généreuses : « Et tu sais que maintenant que mon amante n'est plus des nôtres, mon coeur est à prendre... Et j'aime ceux qui arrivent à leurs fins... » Elle passe ses doigts dans ses cheveux de manière suggestive.

L'homme se relève d'un bond et interpelle l'un des cultistes : « Botard ! File et assemble une équipe. Fais passer le mot : l'Église du Lion doit périr dans la violence. Aucun survivant. Lorsqu'ils seront tous morts, appelle moi. » L'assassin se tourne vers un autre cultiste : « Crignon ! Vas informer Zoltrov que nous avons finalement besoin de ses rat-garous et qu'il doit donner l'assaut par les égouts. »

Les deux hommes hochent la tête. Le dénommé Botard se dirige vers les escaliers, tandis que Crignon prend la direction du mur où nos héros sont cachés !

Nos héros observent la chambre quelques secondes de plus et entendent la voix d'un sixième homme venant de la pièce aux multiples lits : « Et alors ma belle ? Maint'nant qu'le vieux est plus là, tu dois t'sentir seule, hein ? »

Deux des encapuchonnés s'affairent autour de l'armoire magique, tentant de l'ouvrir à l'aide de pieds de biches et autres outils de voleur. Un acolyte fouille la bibliothèque, un autre fouille le bureau, tandis que l'assassin se tient au milieu de la pièce et aboie des ordres : « Il faut trouver un moyen de l'ouvrir, et vite ! Toi cherche sur le bureau si tu peux trouver un mot de passe ! Toi, cherche si quelque chose de suspect se cache dans la bibliothèque... Un livre creux, peut-être ? » Il fait les cent pas avant de s'approcher d'une jeune femme vêtue d'un foulard transparent qui est allongée sur l'immense lit au milieu de la pièce : « Combien de temps penses-tu que nous ayons ? » La jeune femme répond : « Guthol ne manque jamais une grande messe... Les gens vont devenir suspicieux si nous ne trouvons pas quelqu'un rapidement. Nous devrions pouvoir tenir encore un ou deux jours si besoin mais probablement pas plus. »