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Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 19 sept. 2016, 10:10
par Ardiemum
Malheureusement pour Ygdrazor, aucun des noms qu’il n’avait mentionné ne résoné particulièrement comme familier aux oreilles des musiciennes, et il ne décelait non plus aucun signe qu’elles ne feignent l’ignorance. « Désolé mais cela ne me dit rien. Nous garderons cependant les oreilles ouvertes si nous en entendons parler, si nos chemins se croisent à nouveau. »

Il semblait donc décidé que les Muses continueraient d’enquêter à Berdusk sur l’ombre tandis que les aventuriers poursuivraient leur chemin en compagnie de Leosin à l’aube, comme initialement prévu. La conversation continua encore plusieurs minutes, avant que l’heure tardive ne commence à faire fermer les paupières à certains et rendre les mains encore plus baladeuses à d’autres. Un à un, tous ceux attablés se levèrent pour se diriger vers les chambres à l’étage, en quête d’un repos bien mérité et plus que nécessaire.

Arrivant à l’étage les deux groupes se dirent bonne nuit, les aventuriers entrant dans la chambre spacieuse qu’ils partageaient tandis que les jeunes femmes semblaient chacune se diriger vers une porte distincte, ayant visiblement loué trois chambres individuelles plus petites mais aussi offrant plus de confort et d’intimité.


Alors que Kairos suivait ses compagnons en direction de la chambre commune, la main de Desmera lui agrippa le bras doucement. La colère d’avant était visiblement passée et tout en lui souriant et lui tirant légèrement le bras elle ajouta : « Eh bien ; tu ne vas tout de même pas me laisser ainsi alors que nous ne nous sommes pas vu depuis si longtemps. Viens prendre un dernier verre avant d’aller te coucher. » Son autre main était sur la poignée de la porte de sa chambre, lui indiquant très clairement qu’elle ne parlait pas de redescendre dans la salle commune. « J’ai une superbe bouteille de Dragon Noir de 6 ans d’âge parfaite pour des retrouvailles. »


Rurik entra la premier, suivi d’Ygdrazor et de Gilraen. Mais à la grande surprise de tous, aucune trace de leurs affaires, malgré le fait que le videur halfelin leur ait confirmé qu’elles avaient été montées dans leur chambre !

Retournant leur regard dans le couloir, ils virent Kairos en discussion avec Desmera qui lui touchait le bras. La porte d’une des chambres claqua également, alors que ni Remallia, ni Dame Iverne, ni Dreanne n’étaient plus visibles dans le couloir.

Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 20 sept. 2016, 08:53
par pouish
Ygdrazor était épuisé... la course poursuite dans les rue de Berdusk l'avait plus que malmené et cette veillée tardive n'avait pas arrangé son cas... il était comme aspiré par son lit et s'y affala de ton son long sans prêter la moindre attention aux claquements de porte et aux allers et venues de ses amis... ses yeux commençant déjà à se fermer...

« Bon... en temps normal, j’aurais trouvé ça drôle mais il est bien trop tard pour faire ce genre de blague... Vos affaires sont dans ma nouvelle bourse... vous inquiétez pas... » dit-il d'une voix pâteuse en posant la bourse du voleur à coté de lui...

Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 23 sept. 2016, 02:34
par le_gaillard
En voyant que l'équipement du groupe avait disparu, Rurik failli faire une crise cardiaque. « Mais... Par tous les Dieux! Où est passé notre équipement ? »

La blague du mage fit rire jaune le nain qui devint un peu bougon. Il émit un grognement et se coucha dans un lit n'ayant plus envie de parler à qui que ce soit.

Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 25 sept. 2016, 11:17
par toon
Ainsi donc les Muses faisaient parties d'une organisation nommées les Harpers...L'elfe enregistra l'information sans pour autant l'envier ou la rejeter: il avait quitté une autre organisation quelques temps plus tôt, il n'était pas du tout sans ses plans d'en rejoindre une autre...

Gilraen fut finalement soulagé qu'elles s'occupent elle-même des ombres: il était fourbu et l'appel de la transe devenait plus fort à chaque seconde qui passait. Il hocha la tête et leur souhaita bonne chance.

mais il restait encore une surprise à venir et ce fut (évidemment) d'Ygdrazor qu'elle vint: celui-ci déballa d'une minuscule bourse plusieurs paquetages ! Rurik ne sembla pas apprécier la plaisanterie et fit son nain bougon.

Lui tirant la langue une fois qu'il eu le dos tourné, le voleur s'adressa au mage « Mais c'est diiiingue, tu crois qu'on pourrait cacher 1 homme ? »

Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 26 sept. 2016, 02:23
par pouish
Ygdrazor releva la tête de son lit, son intérêt piqué par la question de Gil... il sonda donc ses souvenirs et connaissances afin de déterminer si un sac de ce genre pouvait contenir un homme... négligeant ainsi l'appel insistant du sommeil, auquel il était sur le point de succomber quelques secondes plus tôt.
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Puis il conclut en adressant un large sourire au roublard. « Un homme de taille normale, je ne pense pas. Mais s'il fait cette taille là... comme Rurik, quoi... ça devrait être possible... on fait un test ? » dit il en essayant tant bien que mal de contenir un fou rire en regardant leur ami prêtre...

Re: [Chapitre 9] Halte à Berdusk

Posté : 27 sept. 2016, 07:41
par Ardiemum
Alors que Rurik n’était visiblement pas amusé par la blague d’Ygdrazor, Gilraen se posait d’étranges questions quant aux propriétés de la bourse magique découverte par le magicien sur le corps du voleur un peu plus tôt dans la soirée.

Essayant de se remémorer ses lectures, le lanceur de sorts se souvint des propriétés plutôt singulières du sac sans fond ; objet légendaire de réputation pour les aventuriers dont il existait de nombreux exemplaires de toute taille et forme. Et il était en effet possible de rentrer autant de créature, humanoïdes ou non, dans le sac, à condition de ne pas excéder le volume maximum et en gardant à l’esprit que la quantité totale d’air en réserve n’était que de 10 minutes entre chaque ouverture de sac.

Kairos et Dreanne ne semblaient pas décidés à venir se coucher, ce qui n’empêcha pas les trois compagnons de s’endormir comme des masses, laissant leurs camarades à leurs aventures nocturnes.


Par respect de la dignité des elfes et des tieffelines, les passages décrivant la nuit de Kairos et de Dreanne ont été censuré dans l’ouvrage que vous consultez. Seul le coin d’une illustration reste à peine visible, montrant une main attachée à poignet à un montant de lit…
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