Ygdrazor et Rurik étaient particulièrement intrigués pas les glands dorés qu’ils avaient reçus de Soraja. De bien étranges objets à trouver dans un marécage. Rurik était convaincu qu’ils étaient fait d’or massif, estimant leur valeur unitaire à environ 5po dû à leur petite taille. Il observa également des traces d’outils fins visibles par endroits sur celui qu’il avait reçu. De son côté, Ygdrazor avait perçu un aura magique émaner du sien, sans pour autant être capable d’identifier s’il s’agissait d’un sort créé avec l’objet ou ajouté par la suite, ni même définir son effet possible. L’atmosphère lugubre des marais ne l’aidant pas à se concentrer.
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Les aventuriers remirent leurs armes aux hommes-lézard, non sans conserver avec eux certains de leurs équipements moins conventionnels ; comme il leur était maintenant l’habitude. Pris d’excitation ou de vertige, le jeune Ygdrazor s’essaya à une tirade quelque peu tordue pour essayer de faire accepter son bâton comme inoffensif. Malgré le regard circonspect de Sorog à son égard il n’y objecta pas, pas plus d’ailleurs qu’il ne semble troublé par le fait que Rurik et Kairos gardaient eux aussi luth & bouclier. Les sauriens semblaient suivre les instructions à la lettre sans faire de zèle inutile, prenant le mot "arme" au sens le plus classique possible.
Gilraen de son côté n’avait pas opposé de résistance à la requête, plus absorbé par prendre des notes et croquis de la formation rocheuse qui se dressait devant lui. Ses traits étaient rapides mais précis, et à mesure qu’il transférait sur le parchemin la forme qui se dressait devant lui, il réalisa une chose : et s’il s’agissait réellement d’un crâne, un crâne aux dimensions titanesques comme dans les légendes mythologiques. Celui d’un titan ayant péri lors d’un conflit longtemps oublié, seuls ses ossements témoins d’un passé lointain et son sang déversé sur les terres transformant la zone en un marécage…
[ GROTTE ]
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Les deux sauriens qui s’étaient avancé vers l’entrée béante de la grotte, là où la roche semblait s’ouvrir telle une bouche béante, s’étaient agenouillés tête baissée au sol. Snapjaw releva son buste, bras tendus vers le ciel et regard pointé vers les nuages. « Oh Dieu-Lézard ; oh tout-puissant ! Le temps de la révolte est proche et tes fidèles sont prêts ! Donne-nous ta bénédiction pour vaincre nos ennemis ! Béni de tes dons nos alliés ici présents ! Oh Dieu-Lézard ; oh tout-puissant ! Accepte notre offrande de chair et de sang ! »
Snapjaw se releva, suivi de son compagnon qui s’affaira à retirer habits et colifichets dont il était vêtu avant de les déposer sur le sol recouvert de mousse. Ils s’empoignèrent les bras et appuyèrent leur crâne l’un contre l’autre pendant un instant, avant de relâcher leur emprise. Le second saurien, désormais nu selon des standards plus urbains, s’avança alors d’un pas assuré en direction de la grotte béante, disparaissant rapidement dans l’obscurité.
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L’attente dura plusieurs longues minutes, sans qu’un son ne vienne déranger les aventuriers ; la faune environnante avait soudain cessée le bruit de fond lancinant auquel ils s’étaient habitué, les laissant dans un silence assourdissant. En comparaison, les tracés de Gilraen sur son parchemin semblaient par moment envelopper l’atmosphère…
Jusqu’à ce que soudain un squelette humanoïde n’atterrisse en fracas dans la pile de ceux déjà éparpillés à l’entrée. Provenant de l’obscurité de la grotte, un son se fit entendre. D’abord comme une respiration rauque, suivie de sons lourds et étouffés se rapprochant, comme si une gigantesque créature s’apprêtait à émerger devant eux… avant que les pas ne stoppent, ne laissant que la respiration rauque emplir l’atmosphère ! « Un tribu à la hauteur de la requête, Snapjaw le Brave. Tu as trouvé ta place parmi les Mort-Ecaille ; ils sont béni d’avoir un tel leader à leur tête. Les événements à venir seront difficiles et les risques sont grands, mais les Mort-Ecaille ont résisté à bien des épreuves par le passé. Va ; va rejoindre les tiens en sachant que le Dieu-Lézard t’accorde sa bénédiction ! » Comme sortant des ténèbres, un épais jet de vapeur verte s’abattit sur Snapjaw qui l’accueilli les bras ouverts, respirant à plein poumon la fumée qui l’entourait. Ses yeux brillaient et ses veines semblaient se remplir d’un liquide noir à mesure qu’il inspirait le gaz toxique.
De là où ils étaient, les aventuriers voyaient clairement le spectacle qui se déroulait devant eux. Ils arrivaient presque à distinguer la forme massive au travers des ténèbres, ne pouvant cependant discerner clairement que ses deux yeux rouge feu brûlant d’une intelligence maligne. La créature porta alors son attention vers eux, avançant d’un pas en dehors des ténèbres, dévoilant une patte écailleuse noire aussi grosse qu’un homme, munie de trois griffes aussi longues que le bras. La créature avança alors sa tête, laissant apparaitre sans l’ombre d’un doute la nature de l’entité : ils étaient en face d’un dragon noir adulte !
« Quant à vous peaux-pâles, que désirez-vous de moi ? » leur demanda la bête dans un langage commun simple, son ton rauque résonnant sur les pierres de l’édifice.
[ DRAGON NOIR ]
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[ Tout le monde fait un Jet de Sauvegarde de SAGESSE DD16 pour ne pas être Effrayé . ]
« Donc si je comprends bien, vous nourrissez votre dieu-lézard avec vos compatriotes... »
Puis lorsqu'il comprit ce qu'était en réalité le fameux dieu lézard, il se figea, essayant de lutter contre la peur qui l'avait déjà étreint à Greenest lors de leur rencontre avec Lennython...
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[ ► Même pas peur - JDS Sag contre DD16 : 1d20(11) +3 => 14
Donc, 11... double 1 comme j'avais dit... ECHEC !! ]
... Mais, une nouvelle fois, il ne parvint pas à se contrôler... « un Dra... un Dra... un Dra... »
Ses mains se crispèrent sur son bâton et il commença à se recroqueviller sur lui-même... « un Dra... un Dra... un DraGOOOONNNN !!! »
Lorsque le mot réussit enfin à sortir de sa bouche, Ygdrazor tourna les talons et courut jusqu'a la barque dans laquelle il alla se réfugier, face contre terre...
J'aurais peut-être du participer à une autre campagne... visiblement, j'ai peur des dragons...
Finalement, Ygdrazor avait raison, les hommes-lézard sacrifiait réellement les leurs à leur Dieu. Rurik avait voulu intervenir mais il était resté figé car il n'y croyait toujours pas. « Par Moradin, un dragon ! »
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[ ► Sauvegarde : 1d20(1) +4 => 5 ]
Le clerc était complètement envahit par la peur. Il ne bougea pas d'un seul millimètre, aucun de ses muscles ne répondaient. Il ne pouvait même pas lever son bouclier.
Manifestement, Kairos était tout aussi choqué que ses compagnons de voir l'étrange spectacle qui se déroulait devant lui. Ces sauriens avaient de toute évidence des moeurs très différentes des leurs. Le véritable effroit s'était fait sentir lorsqu'il vit la colossale patte de dragon surgir de l'ombre.
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► sagesse : 1d20(20) +1 => 21
Pas impressioné le moins du monde, le barde était plutôt émerveillé de voir pour la seconde fois un Dragon de si près. Il faudrait toutefois se tenir prêt, ces créatures étant de redoutables adversaires. Aussi, le tieffling se saisit de son luth, mais prenant soin de ne pas sembler menaçant.
Réalisant que le lei était peut être le vestige d'un crane de titan, GIlraen tirait des plans sur la comète et n'avait pas porté une attention particulière aux évènements.
Ce fut le bruit d'un tas d'os jeté sur le côté qui le fit sortir de ses réflexions « Et les Gars vous savez quoi ? Ce crâne, et ben et ben et ben et ben ... » partit en boucle l''elfe qui ne parvenait plus à détacher les yeux du Dragon qui venait d’apparaître.
Les aventuriers n’en menaient pas large. Kairos mis à part, leur face-à-face avec le dragon bleu Lennython lors de l’attaque de Greenest semblait leur avoir laissé des sueurs froides. Alors que Rurik et Gilraen étaient simplement figé sur place, comme incapable de bouger ou articuler, Ygdrazor quant à lui avait adopté la fameuse technique du « j’suis caché tu n’peux pas m’attraper » ; qui compte tenu de la situation ne semblait pas des plus efficace…
Les yeux du dragon se plissèrent légèrement alors qu’il se focalisait sur Kairos, avançant lentement son cou vers le barde jusqu’à ce que leurs têtes de soient qu’à une coudée de distance. Le tieffelin pouvait sentir l’haleine putride de la créature, sa respiration rauque enveloppant l’air et sa taille massive jetant une large ombre au sol. « Et toi rejeton des enfers, ne trembles-tu pas en présence d’un Dieu ? Peut être penses-tu que ta musique suffi à te protéger ? » Le dragon avança sa patte avant droite vers le luth que Kairos portait désormais devant lui, touchant légèrement l’instrument d’une de ses énorme griffe sans pour autant l’abimer.
Sentant la griffe du dragon se frotter à son instrument, Kairos ravala sa salive un bon coup, comprenant qu'il aurait peut-être mieux fait de simuler l'effroi. Le barde ne resta toutefois pas sans reste, cherchant à amadouer ce « Dieu » qu'ils avaient face à eux.
D'abord hésitant, et légèrement choqué, Kairos finit par répondre à son interlocuteur divin. « Hum... Bien-sûr que je suis terrifié, ô grand Dieu-Lézard. Sachez que cet air stoïque que j'arbore traduit aussi la grande admiration que j'ai à votre égard. C'est pour moi un honneur de me trouver en votre demeure et sachez que je serais honoré de jouer un air pour vous. »
Sur ces mots, le tiefflin mit un genoux à terre et inclina la tête en signe de soumission.
L’humilité de Kairos à l’égard du dragon sembla remplir la créature de fierté, ses yeux brillants d’un éclat victorieux et un semblant de sourire se dessinant au coin de sa gueule ; laissant transparaitre la vanité et la cruauté de la bête. Derrière, Snapjaw avait fini sa transe et semblait être revenu à son état normal, bien que ses yeux brillaient désormais d’un éclat émeraude. Il s’approcha du groupe : « Oh Seigneur des Cieux, ces nobles combattants ont prêtés leurs armes pour notre cause. L’assaut est imminent et ils désirent la faveur d’un Dieu ! »
Repliant ses ailes sur son corps et ses membres élancés, le dragon redressa sa tête pour surplomber le groupe d’un bon mètre. « Aventuriers, menez la Tribu Mort-Ecaille à la victoire et je vous accorde le droit de garder tout trésor que vous désirez emporter. Telle est ma récompense ! » Le dragon marqua une pause, satisfait ; imprimant son regard de braise sur les aventuriers, s’attardant un instant sur la silhouette d’Ygdrazor recroquevillé dans la barque. « Mais devant telle générosité, il n’est que normal que vous accédiez en retour à une requête de ma part. Au sommet de la plus haute tour du château se trouve un objet magique permettant de scruter les étoiles : le Télescope d’Illusk. Détruisez cet assemblage et considérez votre droit à récompense comme acquis. Telle est ma bénédiction ! »
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Les secondes s’étaient écoulées comme des heures pour Ygdrazor, Rurik et Gilraen, tétanisés à la vue d’une autre de ces créatures de cauchemar. Mais à mesure que leurs sens revenaient peu à peu, ils discernèrent clairement les dernières paroles du dragon : dans sa magnanimité, la bête leur avait offert les trésors du château.
[ Tout le monde peut poster à nouveau, les effets de la condition « Effrayé » n’étant plus en vigueur. ]
Rurik ne voulait pas rester plus longtemps en présence du dragon. Après avoir dégluti, il répondit d'une petite voix drôlement aigu pour un nain: « Entendu... », puis il recula sans quitter des yeux le dieu écailleux.
Alors qu'il reprends doucement conscience de l'absence de danger, Ygdrazor entends des mots qui résonne de façon étrange dans sa tête Le Télescope d’Illusk... ça a l'air sympa comme babiole... je sais d'expérience que lorsqu'on rajoute un qualificatif après un objet qui semble quelconque, il y a une chance sur une environ qu'il s'agisse d'un objet aux propriétés magiques plutôt uniques... Qu'est ce que ça peut bien être ??.
Et alors qu'il se relève en essayant de garder le maximum de contenance, il fouille dans ses souvenirs pour essayer de retrouver une référence au "magique" objet...
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[ ► C'est quoi le Télescope d’Illusk ? Jet d'arcanes : 1d20(19) +5 => 24 ]
Cependant, maintenant que sa frayeur incontrôlable s'est évanouie... la frayeur contrôlée étant elle pourtant toujours bien là... Ygdrazor s'adresse au seigneur de ces marais en usant de la langue draconique et en essayant tant bien que mal de ne pas mettre ce dragon en rogne... « Euh... Salutations à vous seigneur de ces marais... Je... euh.... vous remercie pour cette bénédiction. Si vous me le permettez... j'aimerai vous poser quelques questions...
Vous n'êtes certainement pas sans ignorer que le château Near... euh Narey... Enfin, la château que nous nous apprêtons à reprendre est aux mains du culte du dragon... Et j'imagine que vous connaissez les plans de ces cultistes... Si c'est pas le cas, je vous en informe : ils rassemblent les 5 masques de dragons chromatiques, les vols... pour pouvoir faire revenir Tiamat par chez nous... Comme vous vous en doutez, pour nous autres, habitants sur féerune, c'est pas la nouvelle du siècle...
Et à Greenest, nous avons fait la connaissance de l'un de vos... congénères aux écailles d'azur... oui, un dragon bleu... répondant au nom de Lennython.
Il agissait pour le culte du dragon en détruisant le village pour leur permettre d'effectuer leurs pillages mais il ne semblait pas le faire de son plein gré... en tout cas, c'est l'impression que nous avons eu... comme si il agissait sous la contrainte...
Et du coup, je me demandais... ce que vous en pensiez, vous, du potentiel futur réveil de Tiamat... parce que nous, on est plutôt contre, et comme vous nous aidez, par le biais de votre bénédiction à lutter contre le culte du dragon... et donc... pas ricochet contre le réveil de Tiamat...
Donc, ma question est : est ce que vous vous retrouvez dans l’expression "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" ?
Ce qui veut plus ou moins dire, est ce que vous vous opposez au culte du dragon et, si oui, est-ce que vous seriez disposé, si les conditions sont favorables, à nous aider dans notre combat ?
S'il vous plait...
Grand seigneur dragon des marais du château de... du château.
Ah, et oui, évidemment, si vous le demandez, on détruira le fameux télescope... »
Sans s'en rendre compte, alors qu'il parlait, il s'était recroquevillé sur lui-même jusqu'à finir quasiment à genou devant le vénérable dragon à la présence terrifiante...
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[ Je vais prendre les devants avec un jet de persuasion (+2) pour essayer d'obtenir de l'aide du dragon.
Et comme je prends vraiment les devants, je vais lancer un deuxième dé en cas de désavantage... parce que je me dit que c'est pas gagné !
► jet normal : 1d20(2) +2 => 4
► jet optionnel à ajouter en cas d'avantage... mais aussi de désavantage... : 1d20(16) +2 => 18 ]
Kairos ne parlait pas le draconien, et de toute évidence c'était tant mieux, parce qu'il se serait probablement évanoui s'il avait compris la dernière requête adressée au dragon.
Pour l'heure, Kairos s'interrogeait, comme ses compagnons, sur cet étrange objet sur lequel leur hôte draconien avait jeté son dévolu.
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[ Le téléscope de quoi ?
► jetDeArcana : 1d20(18) +3 => 21 ]
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