La fin de la phrase du kobold mourut dans sa bouche alors qu’il s’écroulait au sol face la première, une flèche à empennage noir dépassant de son dos.
L’escalier était sécurisé, seule restait la femme à l’étage qui représentait encore une menace !
A peine Dreanne eut-il passé un oeil par la porte pour voir de quoi il en retournait qu'il sentit une douleur dans son bras. Un carreau d'arbalète avait traversé la plaque de bois pour s'y arrêter à mis chemin et blesser le guerrier au passage... un joli tir. Terminant son geste, une silhouette féminine prendre appui sur le rebord de la fenêtre et sauter à l'extérieur, hors de vue et hors de portée de son courroux.Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Sonia ne savait plus quoi penser. Ses compagnons et elle étaient tranquillement en train de vider la baraque de tous ses objets de valeur quand ils se sont soudain retrouvés attaqués par des assaillants venu de nul part.
Des villageois ? Non, ces couards sont tous allés se terrer dans la forteresse ! Qui alors ? On nous avait assuré que ce travail serait sans résistance...
Elle fut tirée de ses pensée par le calme qui était soudain tombé. Elle n'entendait plus de bruit en provenance du haut de l'escalier et ça ne présageait rien de bon quant au sort de ses acolytes et à ce qui l'attendait.
« Agamor ? Qu'est ce qui se passe ? Agamor ? » Mais aucune réponse ne vint de l'autre côté du mur.
Soudain, la porte commença à s'ouvrir légèrement, laissant apparaître une lame de trop bonne facture pour être celle d'Agamor. Maudits chiens ! se dit-elle tout en se retournant prestement. Prenant appui d'une main sur le rebord de la fenêtre, elle s'élança à l'extérieur, relâchant le carreau de son arbalète derrière elle sans trop regarder. Elle atterrît parfaitement sur ses pieds, et s'élança à l'opposé du destin funeste qui l'attendait certainement.
Pas aujourd'hui mes mignons !