[15] Nord du temple de Chauntéa (Ygdrazor / Kairos / Rurik / Dreanne)
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Le combat avait pris fin, et les aventuriers se tenaient debout des deux côtés de la porte, transpercée de toute part par des éclats manquants, le tout agrémenté du superbe trou produit par la propulsion d’une partie du tronc d’arbre au travers des panneaux de bois. C’était presque un miracle qu’elle ne tienne encore, mais nul doute qu’elle ne protégerait plus grand-chose à présent.
Dreanne s’approcha du cadavre du nain, qu’il avait tranché en plein vol tel un vulgaire fagot de paille. Il avait vu comme ses compagnons l’effet du médaillon qui pendait à son coup absorber une partie de l’électricité produite par le sort de Kairos, et il se pencha pour l’examiner de plus près.
[secret=ben]En prenant l’objet dans sa main, le guerrier sentit comme une petite décharge électrique lui piquer les doigts. Le bijou était de plutôt belle facture, un cercle en métal d’environ cinq centimètres de diamètre agrémenté d’une pierre brillante bleutée en son centre. Des motifs en zigzag tels des éclairs étaient gravés dans le métal, partant des bords pour converger vers le centre, sans jamais le rejoindre.
Le métal était assez épais, environ un centimètre, et le poids de l’objet pouvait se sentir dans la main. Environ cinq cent grammes s’il devait deviner. Une cordelette en cuir noir faisait office de collier, sans plus de détails.[/secret]
Revenant aider ses compagnons à déblayer les débris entassés devant la porte, le guerrier croisa Rurik qui se rendait au chevet du nain défunt. Arrivé à se hauteur, le clerc mis un genou en terre pour se tenir près du corps et commença un petit rituel de dernier repos.
[secret=le_gaillard]L’air sembla vibrer légèrement autour du nain, et un flou semblait se dessiner au dessus du corps du défunt, s’élevant lentement vers le ciel.[/secret]
Le nain resta un instant près du cadavre, semblant de loin réciter quelques prières anciennes.
Lorsque Dreanne arriva à hauteur de la porte, il trouva Kairos et Ygdrazor affairés à dégager les débris et libérer le passage pour que les villageois puissent sortir. Il lança le médaillon qu’il venait de récupérer au mage, et s’attela à aider ses camarades.
[secret=pouish]En prenant l’objet dans sa main, le mage sentit comme une petite décharge électrique lui piquer les doigts. Le bijou était de plutôt belle facture, un cercle en métal d’environ cinq centimètres de diamètre agrémenté d’une pierre brillante bleutée en son centre. Des motifs en zigzag tels des éclairs étaient gravés dans le métal, partant des bords pour converger vers le centre, sans jamais le rejoindre.
Le métal était assez épais, environ un centimètre, et le poids de l’objet pouvait se sentir dans la main. Environ cinq cent grammes s’il devait deviner. Une cordelette en cuir noir faisait office de collier, sans plus de détails.
Se rappelant l’un des livres qu’il avait lu il y a quelques années dans la bibliothèque de son maître Edon Ram à Candlekeep, Ygdrazor identifia immédiatement l’objet comme étant une sorte de médaillon de protection, sans doute contre l’électricité aux vue des événements récents. Ce qui avait du sens après tout, l’argent du médaillon faisant office de conducteur en direction du catalyseur en émeraude au centre, le tout isolé de tout contact direct avec son porteur grâce à la cordelette en cuir. Il fallait cependant éviter de porter le médaillon sur autre chose que du tissu ou du cuir, au risque de s’électrocuter encore plus par contact indirect.[/secret]
De son côté, Kairos aidait également à dégager la porte, mais ses pensées semblaient toujours tournées vers le combat qu’ils venaient de mener, et le risque que le groupe courrait s’ils restaient trop longtemps au même endroit. Après tout, si les kobolds en fuite s’avisaient de donner l’alerte, nul doute que les forces envoyées à leur rencontre seraient des plus importantes…
[13] Est du temple de Chauntéa (Gilraen)
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Indiquant à Rurik qu’il se dirigeait vers l’est du temple, Gilraen contourna les marques vertes au sol, desquels émanaient toujours quelques fumerolles. Les poils de l’elfe se hérissèrent sur ses bras et dans son dos en passant à côté, comme si son instinct lui indiquait de ne pas s’attarder.
Il arriva enfin aux côtés des deux cadavres de chiens-dragons, et sortant sa corde marquée s’attela à en mesurer toutes les parties et à répertorier ses mesures sur un parchemin. Tour de coup, taille de la gueule, envergure, longueur de queue et de pattes, encolure, forme des parties génitales… Bref, un inventaire très détaillé de l’anatomie de ces bêtes étranges.
[secret=toon]Les mensurations des deux chiens-dragons varient, l’un étant apparemment un mâle et l’autre une femelle : la femelle ne pèse pas plus de 100 kg pour 1,8 mètres de longueur totale tandis que le mâle fait 140 kg pour 2,3 mètres de long. Leur hauteur au garrot varie de 0,85 pour la femelle à un mètre pour le mâle, leur longueur de queue étant respectivement de 30 et 40 centimètres.[/secret]
Finissant son inventaire, il regarda autour de lui et remarqua une épée courte accrochée à la ceinture du corps du pillard qui gisait à côté de lui. A y regarder de plus près, il était même entouré de cadavres, pour la plupart des kobolds.
[12] Réserve du temple (Phérande)
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Le combat terminé, Phérande récupéra sans peine sa flèche intacte, profitant du calme avec ses camarades qui se tenaient des deux côtés de la porte. Soudain, comme frappé par un éclair, il marmonna quelque chose et se précipita en courant vers le fond du temple, disparaissant de la vue des autres derrière l’escalier en bois menant au parapet de bois à l’étage.
Arrivé dans la réserve, le rôdeur porta son attention vers le mur sur lequel était adossé le tonneau vide qu’il avait repéré lors de ses recherches précédentes. La pièce était comme il l’avait laissé, et l’accès au mur n’était pas un problème. Il s’accroupi pour inspecter sa trouvaille plus en détail.
[secret=Loupvorace]Inspectant plus en détail les traces qui disparaissant sous les lourdes pierres du mur, Phérande remarqua comme des traces de pied déformées, comme si quelqu’un était passé à quatre pattes par là. Mais cela n’avait pas de sens : il y avait un mur devant lui.
Il tapota sur le mur, mais il semblait en effet fait de pierre « tac tac tac ». Soudain le son changea « TOC ». Comme s’il venait de taper sur un panneau de bois ouvrant sur un espace vide. Redoublant d’attention, il remarqua alors un petit levier de bois dissimulé dans l’espace entre deux pierres, sur la gauche.[/secret]