Ygdrazor ne put que reconnaître tout le bon sens des paroles de ses camarades. Il fallait en effet vérifier toutes les options, pistes ou début de découverte.
« Nous sommes donc tous d'accord pour dire qu'ils ont certainement trouvé le masque et sont partis avec. Dans le meilleur des cas, c'est le premier qu'ils trouvent... Dans le pire, c'est le cinquième et ça craint... »
Le jeune magicien réfléchit un instant avant de donner son avis.
« Il semble évident qu'il faut aller visiter ce camp. Mais nous devons d'abord rester prudent et vérifier toutes nos pistes. Interroger ce moine en est une. Je vous laisse discuter avec lui. De mon côté, je vais essayer de déceler la vraie nature du baton et de la broche de son maitre... Avec son accord bien sur. »
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[ Ygdy va vouloir utiliser le rituel du sort d'identification sur les objets, si nécessaire. J'anticipe juste pour savoir comment tu veux faire le rituel et si c'est possible.
Ps: On a pas mis a jour nos capas journalière après le repos long. ]
Alors qu’Ygdrazor, Dreanne et Kairos étaient en discussion avec le gouverneur et le grand prêtre, la porte d’entrée de la tour s’ouvrit pour laisser apparaitre les visages de leurs trois camarades Gilraen, Rurik et Phérande. Le gouverneur et le grand prêtre prirent congé des aventuriers, entrant dans la tour pour aller avant de refermer la porte derrière eux. Les six camarades étaient désormais dans la cour centrale tout près de la porte. Le calme revenait peu à peu dans l’enceinte de la forteresse et le soleil était plus haut dans le ciel. Ils se dirigèrent vers la grande tente, où Ygdrazor comptais en apprendre plus sur la broche et le bâton brisé qui leur avaient été présenté plus tôt.
Ils s’assirent tous autour de la table toujours posée là, et après avoir mis leurs camarades à jour sur leurs trouvailles respectives, tous réalisèrent l’ampleur des informations nouvelles qui leur étaient tombé dessus depuis leur arrivée dans la petite bourgade sommes toutes tranquille de Greenest. Et pour ne rien arranger, Gilraen tandis aux trois qui ne l’avaient point encore vu le fameux cœur de métal qu’il avait extrait du prétorien, le donnant à Ygdrazor pour une inspection plus poussée, se fiant à ses talents innés pour ce genre de choses.
Prenant l’appareil dans la main, le mage essaya de focaliser son esprit sur la pièce de métal, mais rien de magique ne lui parvenait et l’appareil ne lui évoquait rien non plus par rapport à ses lectures et recherches. Mes à côté de lui, Dreanne et Kairos avaient tous deux les yeux écarquillés comme s’ils venaient de voir le diable en personne.
[secret=ben]Dreanne n’en croyais pas ses yeux. Une mékadrite ! Une combinaison de plaques et fils de métal qui par un système de rotation auto-induit permet de faire fonctionner des assemblages métalliques artificiels, leur donnant en même temps un semblant de vie et de conscience.
Il n’avait entendu que des rumeurs à leur propos, comme quoi une puissante et ancienne civilisation d’artisans aujourd’hui disparue aurait créé ces objets pour alimenter les machines et constructions de leur civilisation. Mais à force de recherche de pouvoir et de puissance, leur technologie se serait retournée contre eux, et les aurait fait disparaitre au plus profond de l’oubli de l’histoire.[/secret]
[secret=Maitre Menator]Kairos n’en croyais pas ses yeux. Un fragment d’étoile ! Un morceau de métal animé magiquement qui procurerait à ceux qui l’insérerait dans leur corps force et puissance.
Il n’avait entendu que des rumeurs à leur propos, comme quoi une pluie d’étoiles se serait un jour abattue sur Faërun, déposant par endroit de tels assemblages étrangers. De rares et puissants artefacts recherchés pour leur valeur et leur pouvoir.[/secret]
Assis là autour de la table, ils profitaient du calme qui régnait sous la tente. Le moine qui leur avait parlé plus tôt était allongé non loin, discutant avec Thobias l’herboriste. Le jeune Mehrik s’afférait toujours à s’occuper des quelques patients restant, quatre ou cinq tout au plus.
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[ Il est environ midi, en cette belle journée ensoleillée.
Pour faire aller un peu plus vite, je présume que Gilraen montre le cœur métallique aux trois PJs qui ne l’ont pas encore vu pour essayer d’en savoir plus. Jets d’Intelligence ci-dessous :
1d20+1|20|19|d7f101a6
1d20+1|2|1|acd7a7f1
1d20+3|9|6|62c9b6c8
Oh mon dieu…
Ygdrazor, pour le rituel d’identification tu fais ça comme tu veux, après tout c’est toi le mage et tu connais tes rituels .
Sache simplement que ça prend 1 heure par objet, même si tu fais le rituel sur les deux en même temps. Tu peux réduire ce temps de 10 minutes par objet pour chaque personne capable de faire ce rituel et qui t’assisterais dans ta tache, pour un minimum de 10 minutes par objet. Mais il faut bien sûr que tes "assistants" aient une capacité magique similaire (ici, arcanique).
Par exemple, toi + 3 autres personnes mettrez 40 minutes pour identifier 2 objets. ]
Dreanne écouta d'une oreille distraite les informations qu'avaient ramené ses camarades, ruminant dans sa tête les différentes informations qu'ils avaient pu glaner pour essayer de leur trouver un semblant de lien, puis se perdant lentement dans une sorte de rêve éveillé. ..
tiens c'est marrant ce truc...
Son attention s'était focalisée sur le "coeur" que Gilraën avait extrait du cultiste. ..
qu'elle idée tordue quand même
Il n'avait pas eue longtemps avant que les formes et les idées ne se rejoignent et qu'il ne se mette à loucher méchamment sur l'assemblage de fils et de métal, là chose le ramena en arrière, dans un souvenir qu'il savait déjà ne pas être le sien...
Ses yeux s"arrondirent et il se saisit de l'objet. ..
« cette chose est issu d'une ancienne civilisation aujourd'hui disparue...c'est un mekadryte, un des artefacts qui ont amené la fin d'une culture et la preuve que des choses sombres et anciennes sont à l'oeuvre ici... »
Le groupe était enfin réuni. La situation n'était pas très positive pour autant. Les pillards auraient donc trouvé un de ses masques qui autoriserait Tiamat à accéder aux rêves de ses ennemis. « J'espère seulement que ce n'était pas le dernier masque... Nous devrions tenté d'aller au camps des pillards avant la nuit, je ne supporterai pas de ne pas savoir si c'était le dernier masque ou non! ».
Dréanne semblait savoir ce qu'était le cœur, un mekadryte provenant d'une ancienne civilisation disparue. Rien de rassurant.
Ygdrazor ne savait plus trop où donner de la tête. Ils avaient tant de choses à faire en si peu de temps.
« Avons-nous seulement une idée du temps qu'il nous faudra pour rallier le camp du culte ?? Nous saurons si il est possible de l'atteindre avant la nuit... même si la nuit peux être utile pour se camoufler. Et nous saurons aussi si nous pouvons prendre un peu de temps pour chercher de nouveaux indices ici avant le départ. »
Il jeta un coup d’œil rapide au bâton en forme de dragon. On dirait que le dragon est le thème de la journée... puis s'adressa au moine allongé non loin de là.
« Euh... Messire... C'est quoi déjà son nom... Messire Moine ?? ça passe... Me permettez-vous d'emprunter ce bâton que je puisse l’étudier ? » Il ajouta à voix basse à l'attention de ses compagnons « il me faudra environ une heure pour réaliser un rituel d'identification. Si nous devons partir maintenant, nous pourrions reprendre notre chariot, qui doit toujours se trouver à l'entrée de la ville et je réaliserais le rituel sur la route. »
Kairos regardait la pièce extraite du corps du cultiste avec attention. Il semblait réellement troublé de voir une telle chose à Greenest. Le barde s'arrêta un instant, puis regarda attentivement l'artefact.
« En effet, comme dit Dreanne. » expliqua le tieffling. « Il s'agit d'un artéfact très ancien. Un fragment d'étoile, pour être plus précis. On dit qu'un bon jour, une plus d'étoiles s'est abattue sur Faêrun et que bon nombre de ces fragments sont tombés sur la terre ferme. Ce ne sont bien-sûr que des rumeurs, mais on raconte que si on insère... oui je sais c'est étrange à dire... cet éclat d'étoile dans son corps, cela nous donne force et puissance... »
Le barde continuait à regarder longuement l'éclat d'étoile. « Ce truc renferme une magie très puissante... »
« Hum... Je suis un conteur. » répondit Kairos. « Cela fait partie de mes champs d'aptitudes. Il se trouve que ce ne sont que des rumeurs que j'ai entendues. Si ça se trouve, cet artefact n'a peut-être rien de bien particulier si ce n'est qu'il est très ancien. »
Bientôt, ils reprendraient la route et ils s'éloigneraient du chaos qu'était la ville de Greenest. Les minutes s'égraineraient jusqu'à leur départ, mais déjà, il se sentait le coeur plus léger. Se retrouver enfin dans un environnement qui lui ressemblait... des arbres, de l'herbe...la nature et pas ou peu d'hommes.
Pas de pillards, ni de coeur fait à partir de résidus d'étoile et d'une ancienne civilisation, pas de masque de dragon non plus, et surtout loin de la puanteur des tous ces gens agglutinés ensemble. La vraie vie!
Il s'adressa au groupe :« Si c'est bon pour vous, je vais prendre de l'avance et aller chercher notre chariot à l'entrée du village pendant que vous faites les derniers préparatifs. » Puis sur le souffle: « Si les pillards ne l'ont pas volé... »
Vivement qu'on quitte cet endroit.
Alors qu'il avançait vers la porte, il ne put s'empêcher d'exprimer à voix haute une idée qui le taraudait « Au fait, comment se fait-il que ce soit toi Dré qui connaisse cet objet de légende et pas notre mage? Je ne veux rien insinuer, mais ce n'est pas la première surprise de ta part durant les dernières vingt-quatre heures. Tu parles aux dragons, t'es un similidragon et puis là, tu connais la provenance de cet objet? Je comprends que notre Kairos de par son métier sache plein de trucs sur plein de choses étranges et mystérieuses, mais toi? »
Il haussa les épaules: « Enfin... ça ne me regarde sans doute pas, mais tu es certainement l'homme lu plus étrange que j'aie croisé... »
Dreanne avait rougi...lui aussi était surpris par l'étendu des connaissances que sa précédente incarnation avait accumulée. ..
« me concernant, j'ai toujours aimé l'histoire, ma mère était une aventurière et une lettrée. ..et il y a ces souvenirs qui ne sont pas les miens qui ressurgissent parfois. .. »
Il subissait le contre coup de sa révélation. ..tout cela pouvait paraître tellement étrange. ..
Les discussions allaient bon train autour de la table quant aux différentes théories et trouvailles des dernières heures. Le cœur de métal et les masques chromatiques semblaient accaparer le plus les esprits déjà mis à rude épreuve par le flot d’informations nouvelles emmagasinées depuis la nuit dernière.
Ygdrazor restait sur son idée d’en apprendre plus sur le bâton brisé que le moine leur avait présenté un peu plus tôt, et voyant l’homme en discussion avec l’herboriste Thobias il s’approcha de lui pour lui demander son accord quant à récupérer l’objet. « Oh, bonjour à nouveau. Oui je vous en pris, il ne me sert pas et si vous pensez que cela peut aider à retrouver maître Leosin je vous le donne de bon cœur. Prenez aussi sa broche ; si vous le retrouvez montrez-là lui et il vous identifiera sans l’ombre d’un doute comme des alliés. »
Se mettant un peu à l’écart dans un coin calme et à l’abri du va et viens des villageois, le jeune mage s’assis en tailleur avant de déposer les deux morceaux du bâton brisé devant lui. Il ferma les yeux et lentement ses mains commencèrent à bouger, ses lèvres s’entrouvrant à peine par moment comme s’il allait prononcer un mot pour seulement se raviser au dernier moment. Le rituel d’identification avait commencé.
Commençant à sentir la lourdeur d’un séjour de longue durée dans l’enceinte de la forteresse, Phérande commençait à sentir l’appel de la nature lui picoter les jambes. Même s’ils étaient en pleine campagne, les constructions de bois et de pierre qui l’entouraient semblaient à la longue lui provoquer un certain déconfort auquel il n’était pas habitué.
Il salua donc ses compagnons en leur indiquant qu’il comptait aller chercher leur chariot qu’ils avaient laissé à l’entrée Est de la ville, là où ils l’avaient laissé avec les deux bœufs de trait, en préparatif de leur prochaine expédition en direction du campement des bandits. En partant il se rappela cependant que le chemin Est était celui par lequel les bandits s’étaient retirés avant que les rayons du soleil ne pointent à l’horizon, et il n’était pas rassuré quant à leurs provisions et aux deux bêtes.
De leur côté, Rurik, Gilraen, Kairos et Dreanne continuaient leur conversation, essayant de décider de la meilleure approche quant à la situation présente. D’après les informations données par Sonia, le campement se trouverait à quelques heures de trajet sur la route à l’est, en suivant la direction de Berdusk. En comptant qu’ils partent d’ici une heure le temps que Phérande ne revienne et qu’Ygdrazor ne finisse son rituel ils devraient pouvoir y arriver avant la nuit tombée à marche normale.
Profitant de la petite heure qu’ils avaient devant eux avant le départ, ils peaufinèrent les détails du voyage et s’arrangèrent pour réunir les provisions nécessaires à leur voyage.