La révélation d’Ygdrazor quant à la transcription du fragment de texte dont le jeune moine s’était rappelé avait terminé de réveiller l’esprit de Dreanne. Il formait ses théories intéressantes à haute voix, en faisant par la même profiter ses compagnons.
Suivant les paroles du guerrier, Rurik essaya de se remémorer quelques informations sur ce prétendu culte de Tiamat. Mais bien que le nom de la déesse des dragons maléfiques soit connu du nain, comme de nombreuses personnes dans Faërun, il n’en savait malheureusement pas plus que les quelques rumeurs qui pouvaient circuler à droite et à gauche. De ce qu’il en avait entendu elle pouvait avaler l’âme des personnes dans leurs rêves, et le seul moyen de la combattre efficacement était de ne pas dormir !
Ecoutant d’une oreille distante les conversations qui s’échangeaient autour de lui, Gilraen focalisa son attention sur le bâton brisé et la broche posés sur la table devant eux.
[secret=toon]Bien que brisé le bâton était sublime, sa partie supérieure ornée d’une tête de dragon sculptée dans le bois, et recouverte de feuilles d’or et de petites pierres précieuses rouges. Sa conscience nouvellement éveillée aux arts arcanique sembla lui indiquer qu’un léger aura s’en était autrefois dégagé, mais il semblait aujourd’hui fané.
Bâton de Leosin (brisé en deux parties) :
Portant son attention sur la broche et ses enchevêtrements argentés complexes, il remarqua quelque chose d’étrange. Dissimilé parmi les fines courbes et volutes crées par l’artisan, était difficilement repérable un symbole représentant un quartier de lune entourant un lute. Il l’avait déjà rencontré auparavant… c’était le signe des Harpers ! Un réseau clandestin de lanceurs de sorts et espions dévoués à faire pencher la balance du côté des innocents, des faibles et des pauvres dans les royaumes.
Bien qu’il connaisse leur existence, c’est le cas de très peu de gens car leurs agents agissent souvent sous le couvert d’autres fonctions officielles, œuvrant toujours vers le bien. Le roublard se doutait même que le jeune moine qui se tenait devant eux ne devait rien savoir du fait que son maître Leosin était membre de cette organisation secrète.
Symbole dissimulé dans la décoration du médaillon :
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Les aventuriers semblaient de plus en plus sérieusement considérer de suivre la piste des pillards, à défaut d’avoir une vue sur la forteresse volante. D’autant plus que s’ils pouvaient mettre la main sur les masques dont le message parlait et qui semblaient être l’objet de la quête des bandits, ils pourraient peut être faire basculer les l’équilibre des forces qui semblaient se mettre en marche.
La proposition de Phérande d’aller voir Sonia avant de partir avait du sens, compte tenu de sa connaissance présumée des bandits et du campement, et de sa coopération passée.[/i][/b]
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[ Il est évident pour vous tous que ce que Rurik pense être la réalité sur Tiamat est en fait une simple rumeur parmi tant d’autres qu’il a pris un peu trop au pied de la lettre (merci l’échec critique héhé). ]