[Chapitre 2] Phandalin

[Jirne]

Kurkel ne tarda pas a ce lever, les tribulations de la veille étaient déjà loin dans son esprit.
Il pris le temps de se préparer, la journée sera probablement longue si de la castagne était au bout.

En arrivant dans la salle principale, chantonnant a voix basse, Il salua d'un signe de tête le vieil homme d'hier soir et regarda attentivement le nouvel arrivant.Avec un peu de chance, ils déjà fini leurs affaires d'humains, on va passer aux choses sérieuses
Attendant que les humains engagent la conversation, Kurkel chercha des yeux l'aubergiste.

[Grobrink]

Sildar Hallwinter se leva et invita ceux des nains qui se tenaient proches de la table.
« Maître Wester, je vous présente la compagnie de nains dont je vous ai évoqué les prouesses et le dévouement. »
« Très chers compagnons, je vous présente l'actuel bourgmestre de Phandalin, Maître Harbin Wester. »
L'homme vous salua avec moult manières et façons, il était tout en os et en angles. La livrée qui l'habillait était coupée dans de précieuses étoffes et s'accordait tout à fait avec son parler recherché.

[Leif]

Duroc adressa un signe de tête au bourgmestre accompagné d'un : « hmmmm... » puis un instant plus tard : « Alors, y'a quelqu'un qui peut nous trouver la forteresse des gobelins ? »

[Jirne]

Kurkel ne releva pas les manières de l'humain, car il avait beau être un noble, il se ferait casser en deux à la moindre entourloupe !
« Alors Bourgmestre, on viens venir casser du gob'lin ? Vous devriez changer de tenue pour quelque chose de plus... "pratique". Et pendant que vous y êtes, ajoutez du muscle sur ces os, vous n'irez pas loin sinon. »
Kurkel se doutait bien que ces remarques n'étaient pas des plus plaisantes a entendre, mais il n'était pas la pour faire des ronds de jambes à un petit seigneur humain et la vie de ses amis était d'autant plus en danger à chaque minute passée a discuter.

[Zalfrost]

Kurgan avait mal dormi, hanté par la mort de Kaloün. Ce fut donc avec un air maussade qu'il salua ses compagons, se levant en dernier alors qu'il était d'ordinaire matinal.
Observant le bourgmestre du coin de l'oeil, il entama son petit déjeuner sans trop d'appétit, écoutant ce qui était prévu pour la suite de la journée.

[Grobrink]

Le bourgmestre s'enpourpra.
« Le courage ne se résume pas à brandir une hache en hurlant, étranger. Il est fait de sacrifices.
Pour votre gouverne, sachez que nous vivons ici loin de toute aide et que les affaires d'aventuriers perdus ne nous concernent guère ! »

« Toutefois, les nouvelles que vous messire Hallwinter nous rapporte sont réjouissantes et je vous remercie pour la cuisante défaite infligée aux gobelins. »

Sildar enchaîna :
« Une prime est offerte pour l'éradication définitive de la menace des orques et des gobelins. D'après différentes sources, une place forte abriterait les peaux-vertes dans les monts au Nord-Est. »

[Saintsqc]

Eber n'aimait pas le bourgmestre, mais il ne l'afficha guère. Il eut un rictus, camouflé par sa barbe, lorsque celui-ci leur offrit une définition alternative au courage. Qu'est-ce qu'il en sait... Et sa remarque sur les affaires des aventuriers qui ne le concernait pas passa à deux doigts de provoquer le vieux mage.

En écoutant que le bourgmestre et Hallwinter, Eberk sentait que les points commençaient à se connecter. Il lança un regard à Kurgan et Duroc, les sourcils froncés, l'air suspicieux puis demanda aux humains :
« Et les rouges vous en faites quoi ? Vos citoyens sont attaqués et vous ne faites rien pour les protéger ? Vous voulez qu'on s'occupe de la place forte gobeline...mais vous laissez ces rouges tranquilles ? »

[Grobrink]

Wester pinça les lèvres.
« Vous vous méprenez. Il s'agit d'une compagnie de passage, rien de plus. Qu'ils soient peut-être un peu bruyants est un moindre mal au regard de l'argent qu'ils dépensent dans notre humble hameau. »

[Leif]

Duroc, tout à son "petit" déjeuner, ne sembla prêter aucune attention à la saillie du bourgmestre, avec un bon temps de retard, il fini par levé un regard acéré vers le notable à sa dernière intervention : « Ah ? Nous on nous a dit qu'ils ne payaient pas... »

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Petit jet d'intuition pour voir pourquoi ces rouges ne sont pas considérées comme des "aventuriers perdus" 1d20+3|12|9|bae37f7a

Après avoir bien observé le bourgmestre, le guerrier reprit : « Au fait, c'est qui les aventuriers perdus ? C'est les frères Rockseeker ? » puis après avoir mangé un autre morceau, ajouta : « Alors, y'a quelqu'un qui peu nous aider à trouver la forteresse des gob ici, oui ou non ? »

[Grobrink]

En retrait, Duroc remarqua que le bourgmestre n'était pas à l'aise, certains détails trahissaient de l'anxiété. Mais il s'agissait peut-être de l’évocation de la menace des orques.

« Je crains de vous décevoir, ce sont là les dires de voyageurs qui situent le repère ennemi dans cette région. »

[Jirne]

« Une compagnie de passage qui attaque l'auberge et d'autres voyageurs de passage eux-aussi. je doute fort qu'ils ne dépensent beaucoup d'argent dans les environs puisqu'ils ne font que voler et piller. »
Kukel avait l'impression que le bourgmestre minimisait volontairement l'influence des rouges dans se ville, mais il ne savait pas encore pourquoi.

« Vous devriez nettoyer l'intérieur de votre ville avant de vous attaquer aux forteresses gobelines des alentours. »

[Leif]

Duroc observait le bourgmestre l'air pensif, tout en s'adressant à Sildar : « mmmm, Sildar, si les bandits ont pignon sur rue ici, tu devrais peut-être reprendre les rênes pour ton organisation... »