Après avoir successivement et très rapidement acquis les statuts d'étrangers, puis d'aventuriers et enfin de "héros du village", grâce au carnage perpétré sur les gobelins lors de l'attaque de Lesteril, le groupe s'était une nouvelle fois parti en expédition. Menés par Selleryn et John, et guidé par les indications de Grom, les aventuriers étaient partis à la recherche du sanctuaire caché du Gardien, à l'ouest du village. Gidéon tenait compagnie à Grom au centre du groupe alors que Kethra et Loklas constituait l'arrière-garde... en profitant même, pour certains, pour garder un œil discret sur l'arrière-train...
Les premières minutes s'étaient écoulées sans embuches alors que le groupe s'enfonçait de plus en plus dans la forêt. Chaque fois que les aventuriers pouvaient voir le ciel, ils constataient que celui-ci s'obscurcissait un peu plus, donnant à la forêt un air un peu plus menaçant encore.
Régulièrement, Grom semblait laisser vagabonder son esprit. Dans ces moments "d'absences", il parlait d'une voix un peu pâteuse comme s'il était encore endormi, mais en restant tout de même capable de suivre une conversation et avait les yeux perdus dans le vide, même si il semblait arriver à y voir toujours.
Après un peu plus d'une demi-heure de marche, la rivière fit un virage et les aventuriers cessèrent de la longer pour n'être plus entouré que d'arbres. Cependant, alors que jusqu'ici, ils n'avaient suivi que la direction de la boussole au milieu des arbres, ils venaient de rejoindre un semblant de sentier tracé entre les arbres par des allers et venus réguliers au fils des années : l'herbe et la végétation y étaient moins dense et par moment, on ne distinguait que la terre au sol.
∎ Message à destination de Drok : [ Message secret ]
∎ Message à destination de Leif : [ Message secret ]
Marchant en tête d'un bon pas, le sourire de Selleryn s'allonge à mesure que la troupe s'enfonce dans la foret. Au juron de Loklas la jeune elfe se tourne vers lui et regarde aux alentours avant de jeter un rapide coup d’œil interrogatif vers son frère.
John voit Selleryn prêter attention aux pitreries de Loklas mais essaye de quand à lui de rester concentré sur ce qui se passe devant le groupeVoilà que Monsieur Loklas fait encore le pitre pour se rendre intéressant; Restons concentré.
A peu près à l'endroit où le pied de Loklas avait été accroché, un premier coup d'oeil lui fit penser que l'objet du délit était une racine a demi-camouflée...
Mais non. Le pied du roublard venait de déterrer une lanière de cuir brun en très sale état... Et cette lanière menait a un sac a moitié enterré et totalement dissimulé sous un buisson.
L'état general du sac prouvait qu'il avait été caché, perdu ou enfoui ici depuis au moins des mois, voire même des années.
Regardant méchamment cette fourbe lanière, Loklas entreprend de récupérer le sac. Puis, s'assurant que ses compagnons guettent l'éventuel interruption d'inopportuns habitants des bois, il regarde ce que peut bien contenir ce traître contenant...
Le nain qui n'avait plus quitté la ville depuis un bon moment est ravi lui aussi de pouvoir prendre l'air et voir d'autres paysages. Malgré tout, une certaine agitation se ressent dans ses pas de temps à autre. A présent il observe Loklas et le mystérieux sac oublié. Inconsciemment il pose une main sur le médaillon, et commente :
« Je pense que nous devrions nous hâter plutôt que de nous attarder sur un vieux sac en décomposition. »
Son ton est inquiet, cela étant dû à la boussole qui le presse.
La première chose que Loklas remarqua en plongeant sa main dans le sac, c'est qu'il y avait de la vie dedans : fourmis, vers de terre, etc...
La seconde chose que Loklas remarqua c'est qu'il y avait des choses coupantes dans ce sac : du verre brisé teinté de noir Il y avait de grandes chances qu'il s'agisse d'une fiole d'encre..., un petit couteau et une très belle dague Cette dernière était particulièrement bien affutée..., etc...
Il y avait également de la casse : des plumes brisées et tachées d'encre, une outre percée, etc...
Et enfin, lorsque le fond du sac se déchira, un étui à parchemin et deux livres tombèrent au sol. Si l’étui avait sans aucun doute protégé les éventuels parchemins qu'il contenait de l'assaut de l'encre, les deux livres n'avaient pas eu cette chance : le bord des pages était taché de noir...
Il n'y avait aucun moyen de déterminer avec exactitude l'état des livres sans prendre le temps de les examiner, mais si leur couverture de cuir semblait avoir tenu le coup, les pages semblait avoir beaucoup plus souffert du passage du temps...
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[ Votre groupe a trouvé par l'intermédiaire de Loklas : un petit couteau, une très belle dague, un étui a parchemin et deux livres (dont un grimoire... mais je ne vous ai rien dit...).
Le reste est inutilisable. ]
Soudain, un hurlement bestial retentit dans la forêt : une sorte de cri rauque qui glace le sang des aventuriers.
Un prédateur vient de sentir une proie non loin de là... [/b]
[ Que faites vous ?
Nous ne sommes pas en combat... pour le moment... donc vous pouvez décrire des actions "complexes" sans vous limiter à une action, un mouvement, etc...
Une tournée de post et quand tout le monde a posté, c'est mon tour !!
PS: si vous avez des questions sur les alentours, ou tout autre chose, essayer de la poster en RP ( genre : "Je regarde si..." plutôt que "Pouish, Est ce que le... ?") et je répondrait au plus vite. Vous pouvez aussi poser des question sur le fil HRP ! ]
Le nain ouvre deux grands yeux et lève très légèrement la pointe de son nez au moment où le cri se fait entendre. Ses sens semblent soudain tous en alerte, il s'est également un peu redressé. Les poings serrés il indique :
« Je vous l'avais dit qu'il ne fallait pas trainer ici... »
Aussitôt il tourne le regard en direction de là où il a entendu le bruit et demande à voix légèrement plus basse :
« Vous pensez que c'était quoi ? Je n'arrive pas à savoir si c'était loin ou pas. »
Les oreilles dressées et une flèche déjà encochée, Selleryn cherche immédiatement un lieux surélevé où s'abriter et une zone boisée où le prédateur risque de se dissimuler. « Si on est sur son territoire on peut simplement partir vite, si on est de la nourriture on peut l'intimider. »
Malgré sa voix sûr, une goutte de sueur perle le long de la joue de la jeune elfe. « Comme ça aurait du se produire avec les ours... »
Entendant le rugissement visiblement inamical, Loklas remet prudemment l'examen de ses trouvailles à plus tard, les empoches en se relevant, puis tournant la tête vers Selleryn, à voix basse : « Je veux bien partir moi... mais dans quelle direction ? » L'elfe examine ensuite les environs à la recherche d'un arbre facile à escalader, ou d'un tronc assez large pour se cacher...
