[INTRO] Naraïs, 10 km à pied...

[Scytale]

[ Pas de souci. Dans le cas où l'action telle que je la décris serait interrompue, n''hésite pas à me signifier où mon post s'arrête ]

Naraïs ne s'était pas attendue à ce que Kate soit réveillée et alerte, et eut donc à peine le temps de s'approcher de cette dernière avec son matériel de médecine en main lorsqu'elle se retourna et l'interpella, faisant sursauter la druidesse de surprise. Elle se reprit toutefois bien rapidement et prit un air apaisant pour répondre :

« Je... suis venue t'examiner. » déclara-t-elle à brûle-pourpoint avant de préciser. « Je m'appelle Naraïs. Je m'y connais un peu en médecine, donc j'ai proposé à Georgia de venir jeter un œil sur toi. » Lorsque la souffrante évoqua ses muscles, la voyageuse eut un petit rire de bon cœur et ajouta. « Merci ! Je suis née bien bâtie et je suis habituée à bourlinguer et à m'activer. Ça sculpte ! Je te cache d'ailleurs pas que je suis un peu à l'étroit là-dedans ; je préférais ma tenue de voyage... »

La brunette sembla en tout cas comprendre le but de sa présence et s'y prêter, aussi la chamane continua-t-elle de se rapprocher. Elle ne s'était pas non plus attendue à ce que Kate ait en fait été tout à fait consciente de sa présence tout à l'heure. Il fallait croire que dans son état d'énervement, Naraïs avait été moins alerte que d'habitude, ce qu'elle se reprocha fermement. Mais pour l'heure, pensivement, elle observa la jeune femme, détaillant son corps et les marques que celui-ci arborait, repassant dans sa tête toutes les afflictions qu'elle connaissait. La varicelle, peut-être ? C'était un mal plutôt répandu, bénin chez les enfants, mais aisément redoutable chez les adultes, voire fatal. Mais le "en bas" la faisait aussi penser à une maladie vénérienne. À voir, à voir...

« Hmm, et depuis quand t'es comme ça ? Quel genre de douleurs t'as ? ... »

Et ainsi de suite. Si sa patiente s'y prêtait, Naraïs comptait bien procéder avec une méthode toute professionnelle, s'efforçant de définir les symptômes et de les cerner pour parvenir à identifier la maladie et le meilleur moyen de la guérir.

[Nightglaisse]

[ J'ai lu 3 thèses sur les maladies médiévale. Les maladies communes n'étaient pas trop documentées et ils classaient toutes les épidémies majeurs sous le terme de peste, même si il y a eu des dinstinction. La vérole (syphilis) était très commune mais... ]

La druide observa sa patiente, elle avait des petits boutons autour du sexe mais pas directement dessus, ce qui excluait une maladie vénèrienne.

« Ca me gratte et c'est très inesthétique. » fit elle en se démangeant.

Naraïs n'arrivait pas identifier clairement la maladie et donc la manière de la traiter. Elle ne pouvait compter que sur les défense de sa patiente pour guérir mais elle pourrait sans doute fabriquer une crème pour soulager les démangaisons, encore faut-il qu'elle puisse récupérer les herbes nécéssaires ...

[Scytale]

[ Pas faux. Après, le monde de Pathfinder n'est pas forcément celui de notre Moyen-Âge, étant par bien des aspects plus éclairé. C'est de la high fantasy, quoi ! Je me souviens aussi que tu as dit que ton monde était bien plus Renaissance que Moyen-Âge. Enfin bref, comme toujours, je te décris les actions de mon personnage et je te fais les jets qui vont bien ; à toi de me dire ce que ça donne. ]

Examinant Kate, Naraïs s'assura de s'en tenir à une inspection purement visuelle, sachant que ce genre de maladie pouvait être hautement contagieuse au toucher. Elle avait beau avoir une santé de fer, on ne savait jamais quand on pouvait attraper une saleté qui traînait, et ce n'était pas le moment pour elle de tomber malade ! Qui plus était, elle n'arrivait pas à identifier précisément le mal et donc un remède possible, aussi se contenta-t-elle d'ailleurs de diagnostiquer :

« Bon, c'est rien de grave. » Ce dont elle était à peu près certaine... mais mieux valait avoir l'air sûre de soi que d'alarmer sa patiente. « Tiens-toi au chaud, mange bien, bois bien, lave-toi aussi bien que possible et évite de toucher d'autres personnes. » Il s'agissait là de recommandations basiques et générales, mais ça ne faisait jamais de mal d'insister. « Et te gratte pas comme ça, c'est pas bon pour toi et ça va te laisser des marques. Je vais te faire quelque chose pour te soulager quand j'en aurai le temps. Là, faut que j'y retourne, sinon Georgia va me faire la grosse tête. Ménage-toi en attendant. »

[ Naraïs n'a pas dans sa sacoche de médecine de quoi faire un baume du genre ? Si non, en revenant voir Georgia, elle va demander à pouvoir utiliser les réserves du camp pour faire un remède à Kate (sans préciser qu'il s'agit seulement d'une crème pour la soulager). ]

[Nightglaisse]

[ Ta trousse de secours possède les ingrédients de base, pour fabriquer un produit particulier il te faut un ou plusieurs principes actifs particuliers, selon la complexité du produit voulu. Ici, on va dire qu'il te faut une fleur qui pousse dans la plaine, il devrait en avoir dans les environs. Cela comptera pour une charge de ta trousse. ]


En te voyant arriver, Georgia prit une expression satisfaite (car on ne peut pas appeler ça un sourire)
« « Ah, c'est bien, j'ai pas eu besoin d'aller te chercher. Va aider Amélia à charger le chariot et faites le service. » »

Alors que les deux femmes remontaient le camps, Naraïs pu remarquer que le camp s'était considérablement étoffé, beaucoup de tentes avaient été montées, des pieux de bois formait une défense sommaire pour se protéger d'une charge. Et une partie des tours gobelines qui servaient à protéger les cotés du cirque avaient été démontées et leurs matériaux avaient été posés sur le coté.

Au milieu du chemin, un soldat visiblement curieux les interrompit :
« Alors Amélia, c'est qui ta copine? Je l'ai jamais vue avant... »
« Elle vient des environs, elle remplace Kate le temps qu'elle se rétablisse. »
Le soldat écarquilla les yeux « "Vraiment? Des environs? Je pensais qu'il y avait que des monstres et des sauvages dans ces foutues plaines !" »
Le soldat changea d'expression « "Et elle remplace Kate pour tout? Ou c'est toi qui t'en charge?" » fit-il en lui pinçant les fesses
Amélia se défendit avec fougue en abattant une cuillère en bois sur son crâne « " Lâches moi, espèce de gros dégueulasse lubrique ! Touche à ton cul ! J'fais pas ça moi ! J'ai ma vertus" » puis elle repris sa route en tirant la charette d'un pas martelant le sol.

Le mec derrière se marrait « "Oh, ça va, ça a jamais tué personne !" » Il fit une petite pause « "Petite coincé va !" »

Amélia soupira sur le reste du trajet, une larme au coin de l'oeil « "J'te jure, les mecs..." »

Arrivé à la tente, il y avait un dizaine d'homme et une femme en armure de peau. Ils avaient déjà commencé leur réunion.

« Où en est l'établissement du camp? » Demanda le commandant

Un petit homme bedonna portant un tablier en cuir lui répondit :
« Toutes les tentes sont debout, même si il reste un peu d’aménagement à faire dans l’hôpital, personne ne dormira à la belle ce soir ! On a un premier périmètre de défense intérieur, on a regardé les tours d'observation des gobz, c'est pourri, deux mecs dessus et ça risque de s'effondrer. On va pouvoir récupérer quelques trucs mais il faudra reconstruire. Pour le post en haut vu sur le nord, je devrais être capable de construire une bonne cabane d'observation avec mes gars. »

« Bien. » fit le commandant

L'homme qui n'était visiblement pas un militaire poursuivit « Je tiens quand même à poser une question, qu'est ce que qu'on fait avec la pile de cadavre qu'on a entassé en dehors du camp, quand est-ce qu'on la brûle? Ou on laisse les charognard s'en chargé? »

[ Je te laisse réagir quand tu veux. Décris moi ton arrivée et ton comportement. ]

[Scytale]

[ Donc si je comprends bien, pour faire la crème qui va bien, il faudra ladite fleur à Naraïs + une charge de sa trousse de Premiers secours, c'est ça ?

Et Naraïs n'a pas pu demander à Georgia pour la fleur en question ? Après tout, si c'est une fleur médicinale, ils doivent bien avoir ça ou quelque chose du genre dans les réserves du camp, et s'il faut aller la chercher dans le milieu environnant, ça doit bien être possible de demander ça à quelqu'un du camp, genre un éclaireur ou un patrouilleur, non ?

Quant à une intervention de Naraïs, tu as passé tout le dialogue avec le soldat sans me laisser le loisir d'intervenir, donc pour ça, c'est fait, et pour l'arrivée devant les gradés, ben elle se met à portée de vue puis reste à côté du chariot sans rien dire ou bien alors elle se met simplement à servir la bouffe, que veux-tu qu'elle dise ou fasse d'autre ? ]

[Nightglaisse]

[ Je continue la suite, sans remasteriser le post précédent ]

[ Oui, une charge de la sacoche qui contient les éléments de bases pour effectuer un onguent plus un élément extérieur facilement accessible pour faire soin a but précis. ]

« On ne peut pas s'en chargé maintenant qu'il fait nuit, ça serait comme allumé un signal pour que toutes les putains de terres sauvages nous tombent dessus ! Je préfère les charognards aux hordes de Gnolls, on fera ça demain matin à la première heure. »

Amélia découvrit la chariotte et tapa sur une marmite en métal avec une cuillère en métal pour attirer l'attention de l'assemblé
« Alors, au menu messieurs-dames, petits cailles et sautés de champignons et de légumes. »

Les hommes se levèrent pour récupérer plat et couverts et se faire servir. Amélia te passa une assiette avec une caille, la poelé et de la pâte que tu avais vu précédemment dans le chaudron. Elle chuchotta « Sers ça au Commandant et reviens. »

Ce dernier était assis derrière son bureau, une serviette sur les genoux, sa fourchette et son couteau incroyable propres et disposant de manière symétrique, il attendait de recevoir son repas.

« Merci Naraïs. Cette robe vous va à ravir, vous avez l'air presque humaine dedans, alors comment s'est passé cette première journée? »

[Scytale]

[ Ok ! ]

Comme toujours, Naraïs ne se gêna pas pour traîner de l'oreille, continuant d'emmagasiner toute information sur laquelle elle tombait, même la plus insignifiante. Après tout, on ne sait jamais quand quelque chose peut s'avérer utile...

Jusqu'à ce qu'Amélia s'adresse de nouveau à elle, la druidesse était restée impassible, mais à la mention du commandant, elle sentit instinctivement son déplaisir ressurgir en force, l'idée de revoir ce fat vitupérant l'irritant d'avance. Néanmoins, ce fut avec un hochement de tête silencieux et entendu qu'elle prit l'assiette et se dirigea dans la tente du commandant Crasse-loque.

Lorsque ce dernier s'adressa à elle avec toute l'amabilité qu'elle lui connaissait, elle envisagea une fois de plus de simplement lui présenter son poing dans la figure et de voir ce qu'il en penserait, mais une énième fois, elle se contint et se contenta de poser sagement l'assiette entre le couteau et la fourchette et de répondre d'un ton morne :

« Sans histoire. » "Sans commentaire." aurait-elle tout aussi bien pu dire, Capslock devant certainement très bien comprendre l'idée qu'elle se faisait du traitement qu'on lui infligeait aussi arbitrairement que vicieusement.

Espérant qu'il en resterait là et se mettrait à table plutôt que de s'acharner à lui pourrir l'existence encore plus, elle attendit de pouvoir repartir.

[Nightglaisse]

« Ah oui? Mais décrivez moi ce que vous avez fait en détail, qui vous avez rencontré? » demanda-t-il d'une voix posée, presque en détachant chacun de ses mots.

Tu pouvais sentir des picotements dans ton dos.

[ Je vais te demander un jet de psychologie et de perception. ]

[Scytale]

La colère et l'aigreur cédèrent quelque peu à la perplexité devant l'insistance et les questions de Capslock. Naraïs savait que l'humain se prenait pour un grand génie psychologique à harceler autrui de questions plus ou moins inattendues, indiscrètes et incongrues, mais en l'occurrence, elle avait du mal à voir ce que ça pouvait bien lui faire qu'elle ait fait la souillon toute la journée :

« Théo m'a conduite auprès de Georgia pour remplacer Kate. Elle m'a fait vous apporter de l'eau, puis elle m'a fait me changer et vous apporter à manger. À mon retour avec Théo, elle m'a fait couper des légumes avec Amélia et Bernie. Après avoir fini, j'ai pris le temps d'aller ausculter Kate, puis à mon retour, Georgia nous a envoyées faire le service ici Amélia et moi. »

C'était succinct, mais elle ne se sentait pas d'humeur à raconter ses occupations dans les détails, comme une gamine qui aurait narré par le menu sa journée à l'école à ses parents. Si ce crétin violent et suffisant voulait quelque chose, il n'avait qu'à lui demander clairement plutôt que de faire des ronds de jambe de gros malin.

1d20+3|22|19|017ede57
1d20+7|17|10|45166742

[Nightglaisse]

Le Commandant semblait clairement s'amuser avec ces petits jeux, mais il te demanda d'un ton détaché :

« Bien. Je vois que vous vous intégrez. Comment va Kate? »

Tu pouvais sentir des picotements dans le dos

[Scytale]

D'un ton tout aussi détaché qui se refusait à donner à son interlocuteur la satisfaction de son agacement, Naraïs répondit :

« Rien de critique pour le moment, mais elle en a encore pour au moins quelques jours, et ça risque de s'aggraver si rien n'est fait. Si j'avais de quoi, je pourrais faire quelque chose qui aiderait à la remettre d'aplomb. » suggéra-t-elle implicitement.

Non pas qu'elle avait vraiment à cœur de venir en aide à Crasse Loque et à sa bande de bidasses, mais mieux Kate se porterait, plus elle lui serait redevable et plus elle pourrait lui en apprendre sur Magnolia. Et puis ça l'aiderait à tromper l'ennui. Ça faisait à peine une journée qu'elle avait été embrigadée, et elle avait déjà envie de se pendre.

Enfin, se sentant observée, la druidesse jeta un coup d’œil d'allure désinvolte derrière elle, prête, comme toujours, à réagir au besoin.

[Nightglaisse]

En se retournant, la jeune druide pût apercevoir des têtes des lieutenant se détourner rapidement, se fixant sur leur plat. Mais qu'est ce qu'ils voulaient à la fin? Il n'y avait pas ce même comportement envers Amélia, ces gens l'observait donc car ils la considéraient comme une curiosité.

« Hmm... » Fit le commandant en se grattant le menton « Et de quoi avez-vous besoin? »