[INTRO] Naraïs, 10 km à pied...

[Scytale]

« Ouais, bien sûr que je vois, t'inquiète pas ! » répond-elle à Amélia avec un rire bon enfant.

Puisque les deux femmes avaient l'air de discuter de sujets assez personnels et d'être plutôt entre elles deux, Naraïs jugea préférable de ne pas tenter de s'immiscer dans leur conversation de crainte de faire mauvaise impression. Elle se contenta de leur lancer un « Je vais me coucher aussi. Bonne nuit ! » de convenance avant de partir rejoindre son compagnon animal.

[ À moins d'être invitée à participer à la discussion, Naraïs va laisser Georgia et Bernie tranquilles. Quant à Kate, elle l'inspecte sans pour autant la réveiller et l'ausculter, juste pour se faire une idée de l'évolution de son état d'après son allure, son odeur, sa respiration, etc.

Puis sauf interruption, c'est le dodo ! ]

[Nightglaisse]

[ Elles sont dans leur truc pour l'instant. ]

Tu vas te coucher près de Khal, tu entends les filles rentrer progressivement au cours de la nuit, certaine plus bruyante que d'autres.

[...]

Au matin, le camp s'agite tôt, Amélia t'apporte un bout de pain et une tisane pour commencer la journée et tu fais la vaisselle comme prévu. Accompagné d'une petit brune discrète, elle lave les assiettes comme si elle était perdu très loin dans ses pensées. Elle n'a pas l'air de vouloir parlé. [ Mais tu peux forcer la conversation et on reviens dessus ]


A presque midi, Georgia t'apprend que le Commandant veut te voir.

[ J’enchaîne un peu ]

[Scytale]

Après sa nuit de sommeil, Naraïs quitta à regret son fidèle compagnon et se rendit effectuer une autre de ces tâches dont le caractère subalterne et avilissant la consternait tant. Tandis qu'elle s'affairait mornement à laver la vaisselle, elle essaya de lancer quelques amorces de conversation auprès de la brunette aux côtés de laquelle elle travaillait, du genre « Moi c'est Naraïs. » ou « Comment ça va ? », dans une tentative d'engager la conversation et de continuer à tisser des liens tout en se distrayant de cet exercice navrant. Elle veilla toutefois à ne pas insister si la brunette concernée n'était vraiment pas d'humeur à discuter. Aucune raison de se fatiguer si c'était pour gâter ses relations...

[ Je te laisse me dire si la tentative est concluante ou ne donne rien. ]

Lorsque Georgia vint la prévenir que Crasse-loque la demandait, elle répondit poliment « J'y vais. », s'essuya les mains et se prépara mentalement à faire face une fois de plus à ce détestable personnage. Puis elle se rendit d'un bon pas à la tente du Commandant, prenant soin d'aborder un air neutre.

[Nightglaisse]

La petite répond quand même quand tu lui parles, elle a une voix toute douce, limite un peu craintive :

« Ca va, ca peut aller, ca va. »

« Je m’appelle Lola, je viens de la Principauté de Simon, de Dalica, sa capitale, je sais pas si tu connais? »

[Scytale]

Agréablement surprise de voir sa compagne de travaux forcés [ Oui, Naraïs ne cessera jamais de faire du mauvais esprit contre sa "conscription". ] répondre de façon si encourageante, la druidesse ne laissa pas l'occasion lui échapper et prend son ton le plus aimable pour répondre à la demoiselle :

« Enchantée alors. Amélia et Bernie m'ont un peu parlé de toi. T'es là pour ton frère, c'est ça ? » s'enquit-elle d'une voix emplie de sollicitude, se félicitant de ne pas avoir oublié les informations récoltées auprès des deux femmes. Arborant un sourire gentil, elle poursuivit. « Simon, je connais à peu près que de nom. Je viens plutôt de loin ; j'imagine que ça doit se voir, d'ailleurs ! Tu pourrais m'en parler ? » acheva-t-elle, les oreilles et l'esprit grand ouverts.

[ Ah, au fait, j'ai oublié de prévenir : Naraïs remplace "Lueurs féeriques" par "Enchevêtrement" dans ses sorts. Je ne l'ai pas non plus précisé, mais il va de soi qu'elle fait aussi ses prières à son dieu au cœur de la nuit. ]

[Nightglaisse]

« Je suis surpris qu'elles t'ai parlé de moi, oui je suis là pour mon frère, il a accumulé des dettes de jeu et est dans de sales draps. Du coup je fais ça pour lui... »

Je viens plutôt de loin ; j'imagine que ça doit se voir, d'ailleurs ! Tu pourrais m'en parler ?

« Bof, j'sais pas, je remarque pas trop ça , d'où viennent les gens... Oui, Dalicia, c'est une bonne ville, on y mange bien, la principauté de Simon a les meilleurs plats du monde ! Les gens sont plutôt sympa, il y a souvent des spectacles sur la grande place, que tout le monde peut voir. C'est mieux qu'ici en tout cas... »

[ Premier matin, et j'ai oublié les sorts. De toutes façon, par défaut tu prépares les même sauf indication contraire. ]

[Scytale]

Adoptant une expression contrariée qu'elle n'avait pas besoin de feindre, Naraïs répondit au sujet du frère de Lola :

« Humph, il pourrait se débrouiller lui-même. Si tu le sors de la purée à chaque fois qu'il s'y met, il va te tondre toute ta vie. »

Cette leçon de vie (que d'autres comme Bernie lui avaient d'ailleurs probablement déjà donnée) n'était pas dénuée d'une pointe de sollicitude. La druidesse avait beau être en général d'un tempérament plutôt intéressé, ça ne l'empêchait pas d'éprouver à l'occasion de la bienveillance ou de la sympathie pour autrui, et en l'occurrence, la pensée qu'un imbécile se soit endetté pour ensuite faire payer les pots cassés à sa sœur lui laissait un sale goût dans la gorge. Si elle avait eu ce frère devant lui, elle lui aurait mis une droite dont il se serait souvenu longtemps...

« Et Dalicia et Simon, ça ressemble à quoi ? »

[ Oui, j'ai aussi dans l'idée que par défaut, je reprends les mêmes sorts. C'est pour ça que je précise cette modification.

Sinon, si tu le souhaites, on peut accélérer la conversation, sauf si tu as besoin de mon intervention sur un point ou un autre. Je pense que depuis le temps, tu as une bonne idée du caractère de Naraïs et de ce qu'elle va dire ou chercher à savoir. ]

[Nightglaisse]

[ Je te donne quelque info encore sur la Principauté de Simon et on file ! ]

« Humph, il pourrait se débrouiller lui-même. Si tu le sors de la purée à chaque fois qu'il s'y met, il va te tondre toute ta vie. »

« Mais c'est mon PETIT frère ! Je peux pas le laisser se faire tuer par ces salauds ! De toutes façon, je lui ai dit, c'est la DERNIÈRE fois que je l'aide ! »


Elle sembla perdu à la pensée de son pays natale, elle esquissa une petit sourire :

« C'est très vert, on a des terrains très fertiles, une grande majorité des habitants sont encore paysans, comme ma famille, mais il y en a de plus en plus qui vont habiter en ville de nos jours. J'aime pas trop ici, la maison me manque, c'était paisible... Dalicia est une grande ville, on y trouve de tout, il y a un grand marché aux céréales, La Comté les achète à bon prix, ya maintenant des marchands très riches et ils poussent pour avoir un amphithéâtre et de nouveaux jardins, aux dernières nouvelles, ils avaient entrepris d’agrandir le collège de Magie. »

Elle semble partir plus loin dans ses pensée et se détache du nettoyage des assiettes et de toi...

[ On découvrira le reste en temps voulu, je vais poster plus de détails sur le monde prochainement car j'ai écris grâce aux nouveaux persos. Sauf si tu as quelques petites choses à rajouter, on enchaîne. ]

[...]

Tu te rends donc à la tente du commandant, les tours délabrées des gobelins ont été démontés et le bois encore utilisable avait été soigneusement alignés, sans doute pour l'utiliser et reconstruire en mieux. Tu remarque deux immenses tentes qui n'était pas là la veille, une finie et l'autre en train d'être terminée. Personne ne fait attention à toi, ils sont tous très occupés.

A ton arrivé, Capslock est en train de regarder ce qui ressemble à des plans, il les retourne lorsqu'il remarque ta présence.

« J'ai parlé à Georgia et elle m'a dit que vous vous étiez bien comportée hier. On va essayer quelque chose de nouveau aujourd'hui. »

Il marqua un pause, te fixant dans le yeux, comme pour captiver ton attention.

« J'ai entendu votre proposition d'aller chercher des plantes médicinales dans les environs et c'est une bonne idée. Mon fils vous accompagnera »

Nouvelle pause
« Vu tu je sais que vous savez, au temps vous dire que je sais que vous savez. Ca ne sert à rien de tourner autour du pot. »

« Vous serez escortée par huit soldats, plus pour sa protection que votre surveillance. Je vous autorise à mettre votre armure mais je vous défend de prendre votre grande épée ou une autre arme. Vous pouvez prendre votre animal, car j'ai déjà rencontré des druides dans le passé et je n'ai pas envie que votre bête devienne folle si vous partez trop loin. »
[ (même sans ta balise think c'était déjà dans l'idée. ^^ ]

Il marque une pause pour s'assurer que tu as bien compris.

« Trouvez le maximum d'herbe médicinale, vous avez jusqu'à ce soir. Départ dans une demi-heure ici. »

« Des questions? »
Avant, c'était plutôt un discours rhétorique mais là, il attendait vraiment une réponse.

[Scytale]

[ De toute manière, j'imagine que le principe n'est pas que je me souvienne par cœur de tout ce que les PNJ m'ont dit, non ? Je pourrai consulter les rubriques que tu vas créer ou bien simplement te demander si mon personnage connaît telle ou telle information, j'imagine ? ]

À la réponse animée de Lola, Naraïs se fendit d'un sourire en coin averti :

« J'espère que t'arriveras à te tenir à cette résolution alors. Va pas lui donner une dernière dernière chance puis une dernière dernière dernière chance ! »

Si elle avait été dans cette situation, elle aurait probablement adjugé que le frère en question s'était mis dans un tel pétrin tout seul et qu'il n'avait qu'à s'en sortir tout seul. Après tout, c'était comme ça que fonctionnait la loi de la nature, laquelle ne s'étendait pas uniquement aux territoires sauvages : qui ne savait pas se débrouiller lui-même ne pouvait pas s'attendre à ce qu'autrui se débrouille à sa place !

« Et tu vas travailler ici jusqu'à quand ? » demanda-t-elle par curiosité.

Du reste, écoutant poliment les descriptions de la jeune fille décidément plus bavarde qu'elle ne s'y était attendue, elle fit en sorte de la relancer au sujet de sa ville et de son royaume natal, s'efforçant de lui tirer autant d'informations que possible de façon à passer le temps utilement. Puis vint le temps de se détourner de cette tâche et de se rendre à son entretien auprès du détestable Commandant.

Lorsqu'elle parvint devant ce dernier, elle prit soin de se tenir droite dans une posture neutre et digne, de façon à ne pas s'attirer le courroux du gradé chatouilleux tout en ne s'écrasant pas devant lui. À sa remarque sur sa bonne conduite, elle faillit tiquer D'un autre côté, tu voulais que je fasse quoi ? Que j'essaie de m'enfuir pour me faire poursuivre et tuer ou mettre un avis de recherche sur ma gueule ?, mais s'abstint de tout commentaire ou même de toute réaction. De toute façon, Capslock aimait s'entendre parler et n'attendait de toute évidence pas de réponse. L'idée d'aller cueillir des plantes médicinales pour cette bande d'abrutis l’écœurait un peu, et elle caressa un instant la possibilité de ramener à la place des herbes empoisonnées, mais l'oublia vite. Une telle dissidence n'aurait fait que lui attirer des ennuis ; ça n'aurait pas valu la satisfaction de les faire souffrir.

Quand il mentionna savoir qu'elle savait, elle resta une fois de plus de marbre. Encore une fois, que répondre ? Comme précédemment, le silence était souvent la meilleur des répliques face à ce personnage bruyant, imbu de sa personne et susceptible. Elle laissa donc couler la remarque comme si elle n'avait rien entendu. S'il voulait quelque chose d'elle, il n'avait qu'à s'en enquérir directement, plutôt que de faire des allusions supposément malines ou de la prendre de haut. Cela dit, l'idée de se dégourdir les jambes en compagnie de Khal lui faisait plaisir, même si elle bouillait toujours de ressentiment et de haine envers le Commandant qu'elle aurait eu grand plaisir à voir périr dans d'atroces souffrances. En revanche, être dépourvue d'armes n'était pas pour lui plaire, aussi, lorsque la parole lui fut enfin donnée, elle répondit avec la plus grande politesse :

« Plutôt des requêtes, si vous permettez. Premièrement, est-ce que je pourrais consulter vos éclaireurs ? Si je peux leur poser des questions sur la région, je pourrai savoir plus facilement où poussent les plantes qui pourraient être utiles. Deuxièmement, je préférerais vraiment être armée. Comme vous le savez, le coin n'est pas sûr, et dans un groupe d'expédition, il vaut mieux que tout le monde puisse se battre. Quand bien même il me viendrait l'idée de me rebiffer, je ferais pas le poids contre neuf, ce serait stupide. Et si vous doutez de ma bonne foi, je vous propose qu'un des soldats prenne mon épée. Si y a du danger, il pourra me la passer pour que je m'en serve, et si y en a pas, j'aurai pas de raison d'y toucher. »

Arborant toujours le même air professionnel assorti cette fois-ci d'une pointe de déférence pour faire bonne mesure, elle attendit la réponse de Capslock, en espérant qu'il n'exploserait pas de colère comme ça lui arrivait trop souvent.

[ Par contre, qu'est-ce que tu veux dire par "(même sans ta balise think c'était déjà dans l'idée. ^^" ? ]

[Nightglaisse]

Faudrait vraiment que je m'arrange pour le garder avec moi. Une shamane sans son compagnon, c'est comme un chat sans sa queue !

[ Ouais, c'était à la page précédente ^^ ]

« Et tu vas travailler ici jusqu'à quand ? » demanda-t-elle par curiosité.

« Encore deux mois et demi. » dit-elle dans un soupire « C'était un contrat de 3 mois... » en se pinçant les lèvres


Elle te parle de son pays :

« Je sais pas si tu connais cette tradition de la Saint Jean? C'est au début de l'été, ce jour là on brûle une figure d'un homme en dansant, on fait un grand bal entre villages, on mange et on boit beaucoup aussi ! » son sourire était radieux en prononçant ces mots.

« Jean? C'était un brave gars qui s'est sacrifié ya longtemps en ouvrant un barrage qui a noyé toute une armée d'orques dans une vallée, sauvant tout le royaume de Fioré ! Les orques l'ont attrapé puis brûlé après, d'où la fête. La journée on se peint le visage en vert et on fait des jeux de force comme le tire à la corde ou la lutte, pour faire barbare et prouver sa force, je sais pas si les autres font toujours ça depuis la séparation? »

« Y'a des fêtes comme ça chez toi aussi? » [ invente si tu veux ]


Capslock :


« J'ai déjà prit soin d'ajouter des éclaireurs à cette sortie, le Capitaine Maley, vous accompagnera . » fit-il en lâchant un rictus.

« Je vais réfléchir à l'idée de vous confier une arme. »


« Vous pouvez disposer. »

[ Dis moi ce que tu prends, car seul ta grande épée a été saisie. Une question que j'ai pas élucidé depuis un moment, sur ta fiche, quand tu dis "porté", c'est sur Khal? ou en travers de ton corps, car il y a un "sur soi" aussi... ]

[Scytale]

[ Ouais, c'était à la page précédente ^^ ]

[ Ah, effectivement, comme c'était un peu loin, j'avais pas tilté ! ]

Lola :

Lorsque la jeune femme l'informa du temps qu'il lui restait à tirer, Naraïs réagit avec allant, souriant d'un air gaillard et lui tapant gentiment dans le dos.

« Bon, c'est pas bien terrible ! T'y survivras ! Et si t'as des ennuis, hésite pas à venir m'en parler. » Même si je sais pas combien de temps je vais rester ici et que je me passerais bien de traîner dans cette espèce de camp de prisonniers, à vrai dire...

Quand Lola évoqua la tradition de la Saint Jean, elle se retint de rire jaune. L'ironie de mimer ceux-là mêmes qui avaient martyrisé l'un des leurs ne lui échappait en effet pas. Décidément, les traditions avaient une façon de se former et de s'instaurer qui pouvait donner naissance à des rites presque insensés ! En revanche, l'idée de toute cette singerie d'orques lui laissa un goût amer dans le bouche tant il était navrant de penser que c'était ce genre d'idée que les "civilisés" se faisaient des peuples des Contrées sauvages.

« Je t'en ficherais du barbarisme moi... »

Elle s'abstint toutefois de tout commentaire ou de toute réaction pour éviter de choquer la demoiselle qui avait tout l'air d'être une petite fleur fragile. À la place, elle se contenta d'écouter puis de répondre poliment, sans laisser voir sa désapprobation :

« Ça dépend de ce que tu veux dire par "comme ça", mais oui, on a des fêtes ! Au solstice d'été par exemple, on fait un peu comme ce que t'as décrit : pour célébrer la puissance de la nature symbolisée par le soleil, on se rassemble et on organise des épreuves, avec de la lutte, de la nage, des combats et tout un tas d'autres compétitions. » Évidemment, elle s'abstint de donner des détails sur le déroulement ou la conclusion de ces jeux, dont le caractère dur et parfois mortel l'aurait certainement fait tourner de l’œil. « Et au solstice d'hiver, ça se fait de façon plus isolée : on forme des groupes de chasse et on va traquer les animaux les plus féroces. Et à la fin, on fait un festin avec leur viande et on brûle le reste en l'honneur des dieux. » De Malar, plus spécifiquement, mais ça, elle n'avait pas besoin de le savoir...

De fait, Malar était une divinité plutôt lunaire, aussi les cérémonies du solstice d'hiver sous la lune avaient-elles un caractère plus profondément religieux que celles du solstice d'été, qui étaient surtout un prétexte à se retrouver et à se mesurer. En disant tout cela, elle n'avait pas menti, mais elle avait volontairement omis des éléments qui auraient pu être suspects, voire incriminans. Que de souvenirs ! Naraïs aurait pu en être nostalgique si son enfance n'avait pas été aussi ardue et peu propice aux joyeuses réminiscences.

[ Bien entendu, Naraïs continue de papoter. Je te laisse voir si tu veux ajouter quelque chose. ]


Capslock :

Naraïs accueillit le nom du capitaine Maley avec un hochement de tête entendu :

« Très bien, je me référerai à lui alors. »

Quant à se voir confier une arme, elle hocha de nouveau la tête et répondit d'un ton neutre :

« Je vous remercie. »

Lorsqu'elle fut congédiée, elle ne se fit pas prier pour tourner les talons et se rendre derechef auprès de Khal qu'elle détacha de son indigne laisse (ce dont il ne parut pas fâché) pour ensuite se rendre à l'endroit où elle avait entreposé son équipement et se changer.

Pas fâchée de sortir de ces guenilles de soubrette...

[ "Porté", c'est en gros ce que Naraïs porte sur elle sans qu'il s'agisse d'un équipement de combat (c'est dans la catégorie "Sur soi" que sont regroupés ces derniers. "Porté" c'est ce qu'elle a en plus de ce qu'il y a dans son sac à dos, quoi.
Et pour faire simple, Naraïs aura tout ça sur elle :
- Lanterne sourde remplie et dose d'huile de rechange
- Silex et amorce
- Matériel d'entretien de base pour son équipement (pierre à aiguiser, graisse, fil et aiguille, etc.)
- Onguent de soin (guérit 1d4+1 PV)
- Corde en chanvre (15m)
- Outre d'eau
- Sacoche contenant du matériel de Premiers secours (+2 à ladite compétence)
- Bâton
- Fronde
- Symbole sacré
- Son armure

Elle ne prend pas de nourriture, comme ils ne sortent pas très longtemps et qu'elle suppose que les militaires pourvoiront au déjeuner. Faute d'avoir une autre arme à disposition, elle va prendre son bâton, mais si on lui propose quelque chose de mieux, comme une épée longue, une lance ou même une faux (!), elle prendra. ]

[Nightglaisse]

[ On va pas continuer à faire causette 107 ans, on a une sortie dans les terres sauvages à gérer !

Bonne description des fêtes, you got the spirit ! ]

Une petite troupe attends devant la sortie du camp, ils semblent tous surpris à la vue de khal mais ne disent rient.

Il y a 2 archers, 4 soldats avec des pavois et épée longue et 2 Lanciers.
Il y a aussi une femme qui sort du lot. Elle porte une armure de peau teinté de plusieurs nuances de vert, un arc long en bandoulière, deux épées dépassent de son dos. Une grande cicatrice lui traverse le visage, de l'arcade sourcilière gauche au menton à droite mais elle montre un visage stoïque, elle doit avoir autour de 35 ans, ça devait être la chef des éclaireurs.

Théo t'attendait l'air guilleret, il portait une chemise de mailles à sa taille et une épée courte pour adulte à la ceinture. Il t'attendait avec un bâton à la main.

« Le commandant t'autorise à prendre un bâton pour te défendre, mais je vois que tu as pensé au tiens. T'as de la chance car sinon ça ne serait pas passé. »

En y regardant de plus près, tu te rends compte qu'il s'agit plus d'un manche de lance qu'un véritable bâton...

[ Organisation? ]