Prologue - Au loup !

[tywaz]

« L'honneur? » Pwyll s'approche du lieutenant.« L'honneur est pour les crédules, quand s'abat le Mal, l'honneur ne protège rien. »
[ Utilisation de la capacité de background: Coeur des ténèbres ]

[Philechat]

« Et vous inquiétez pas pour vos soldats, tout compte fait, ils ont bien de la chance... Croyez-moi, je sais ce que c'est la mort mieux que vous. », répond d'un ton rassurant Harbek au lieutenant. Il regrette l'information donnée en trop après sa phrase, mais il est trop tard.

Avisant tout le monde, il dit: « Et comme j'aimerais bien, quand je serai vraiment mort, être enterré avec ma hache, mon masque et mon sceptre. Comme je respecte l'honneur, mais que je sais que nous aurons bien besoin d'argent pour chasser les loups-garous s'il en reste, je propose de retourner au Gué de la Dague, ou à l'endroit habité le plus proche, pour que je récupère avec des outils de forgeron que j'ai pas encore volé l'argent sur les armes, puis procéder à l'enterrement avec les armes "désargentés". Ou si par fortune quelqu'un pourrait me prêter ce genre d'outils..., j'aurais pas besoin de bouger d'ici et ça irait plus vite. »

[Antoine]

Le lieutenant toise le guerrier. Puis plonge ses yeux dans les siens. Il est forcé de constater que cet homme dégage une certaine aura. Ses yeux sont tristes, son visage semble renfermé et pourtant, ce n'est pas simplement une question de caractère. Quelque chose a marqué cet homme. je… je ne peux le regarder en face plus longtemps. Serait-ce de la peur ? de la pitié ? Quelque part, je sens qu'il a vu des choses que je ne verrai jamais.
Le lieutenant est très mal à l'aise. « Si c'est l'arme en argent qui vous intéresse, ce qui compte pour mes hommes, c'est qu'ils aient une arme avec eux. C'est la première fois qu'ils se servent de ces épées, en réalité. Donnez leur une de vos armes en échange des leurs. » Le lieutenant détourne le regard et s'approche de l'homme nu, ensanglanté, qui gît au sol et qui est en train de se réveiller du coup qu'il a reçu sur la tête.
Harbek l’interpelle. Hamber lève un sourcil lorsque ce drôle de nain masqué lui parle de la mort. Mais que connait-il de la mort, moi qui ait vu tant d'hommes mourir ? Ces individus sont franchement timbrés…

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[ Deux épées en échange des deux épées en argent des gardes. pas des petites dagues ! ]

[Philechat]

« Mais c'est important d'être enterré avec une arme marquante. Donc je veux les désargenter, puisque ce sont LEURS lames. T'es d'accord avec moi là-dessus, le feuillu? », demande t-il à Jhörgan.
Mais bon sang, je m'émeut moi-même, là! Et en plus j'ai trouvé le surnom pour le noble guerrier... Faut croire qu'on s'attache vite à eux...
Il se concentra un peu, ce qui était plus dur vu l'émotion due à son discourt.
[ Message à Elder ]

∎ Message à destination de Bobmachtoke : [ Message secret ]

Puis avisant le lieutenant qui regardait Pwyll avec pitié puis lui avec suspiscion:
« Ouais, vous pouvez pas imaginer... C'est une chose de la voir tuer les autres... », puis Harbek Holderhek se rembrunit et se mit à l'écart du groupe, espionnant Elder et aussi Pwyll, qui dispose de quelque chose pour tourner les gens en sa faveur. C'est louche, presque autant que la fleur à côté...

[Bobmachtoke]

∎ Message à destination de Philechat : [ Message secret ]

Elder ne se sent plus concerné par les histoire d'honneur. Il fait apparaître une belle paire de lèvre dans sa main, sur laquelle il souffle en direction de Glaglaa, tout en lui faisant un clin d'oeil et part s'asseoir près du feu le regard vide et de la bave coulant sur le menton.
Des loups garous quoi ! Pour sur que si ils avaient pas repris leurs forme humaine, j'aurais gardé une tête pour qu'on me crois.
Il mange une baie invoqué au matin et avisant le prisonnier inconscient et restreint, de belle manière, une idée lui vient. Il se lève et va droit vers lui. Arrivé, il lui attrape le visage pour le regarder de face.
« Gna quelqu'un ? Ahou ? »
Il prend une de ses baies, lui fourre dans la bouche et lui met trois petites claques qui le réveille.
« Ah ! Gne lala ! » s'exclame Elder alors que l'homme reprend doucement connaissance.
« Gné qui ? Gnien d'où ? L'est où fermier Drutil ? » Le harcèle à répétition Elder attendant une réponse.

∎ Message à destination de MD : [ Message secret ]

[Philechat]

Holderhek s'écrase la figure dans les mains:
Oh misère, ce qu'il est stupide!
Puis il voit le baiser soufflé par "l'espion" et son clin d'œil.
Cela l'achève: il se laissa choir au sol (toujours surveillant ses deux collègues et la fleur) puis observe l'interrogatoire, se demandant s'il ne devrait pas faire croire au prisonnier qu'il était fou en incarnant "la voix dans sa tête", comme cela l'amusait de faire avec le pauvre Gerry le garde au Gué de la Dague.

[Antoine]

Secoué par le jeune fou, l'homme maudit par l'esprit du loup se réveille. Ses yeux verts sont encore injectés de sang, son visage, ses lèvres sont encore poisseuses de sang et de salive. Fait remarquable, il est très peu poilu : son torse est presque imberbe. Ses yeux roulent sur les côtés. Il tourne la tête, puis se rend compte qu'il ne peut pas se relever. Il baisse les yeux sur son corps et voit qu'il est pieds et poings liés. Il force sur les liens, se débat pendant quelques secondes, puis constate qu'il ne parvient pas à déchirer les fibres de chanvre. Odorat. Qu'est-ce que je sens ? L'homme renifle quelques secondes. C'est de cette façon, en sentant l'odeur de la mort, qu'il comprend ce qu'il s'est passé. La furie du loup est tellement instinctive que la mémoire ne peut conserver ses moments de pur instant présent.

La baie qu'a enfoncé Elder dans son gosier lui a redonné quelques forces. Si je me transforme, je ne suis pas vraiment sûr de pouvoir rompre ces liens. Ils me semblent très bien noués et la corde semble solide. Ce drôle de personnage me demande quelque chose. Me concentrer, je dois faire refluer le sang de la bête. Que me dit-il ?. L'homme regarde enfin le drôle de personnage qui le secoue.
« Cesse, petit homme, de me secouer dans tous les sens. » Drutil ? Fermier ? C'était son nom ?

« Vous m'avez l'air fort pour avoir pu vous défendre. Notre meute doit grossir ! Je serai récompensé ! » Après ces mystérieux propos, l'homme éclate d'un rire de dément. « Vous le trouverez en vous enfonçant dans la forêt ! »

[Bobmachtoke]

Enfin, et il cause du premier coup. C'est pas possible. Deux jours de chance d'affiller. Faut que j'aille jouer au dé.
Elder se recule d'un pas et pose son baton à ses pieds, derrière lui.
Il dénoue son nerd de boeuf, l'enchante et se lance dans un mime, on ne peut plus explicite quand à la destination finale de l'extrémité, sans jamais lâcher du regard le prisonnier et en lui demandant.
« Ahou ! Gnien d'où ? Forêt grande ! Fou ma gueu !?! »

[Philechat]

Voyant que l'interrogatoire était commencé, Harbek aide Elder: J'aide d'éventuels traîtres?! Je dois perdre l'esprit!
[ Message au lycanthrope ]

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RÉPOND À LA QUESTION!!! RÉPOND, SI TU TIENS À REVOIR LA MEUTE! ALLEZ, RÉPOOONNND!!!!!!

Ça fait longtemps que j'ai pas gueulé dans le mental de quelqu'un... j'avais oublié à quel point c'était amusant!
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[TheBigLizardman]

« Je suis d'accord... » répond Jhörgan à Harbek avant que celui-ci n'aille parler au lieutenant.

« Mais je ne pense pas que nous ayons le temps... Et je n'échange pas ma lame. Elle n'est peut-être faite que d'acier, mais cette épée bâtarde avait déjà connu plus de bataille que nous bien avant ma naissance, et pourtant, elle n'est même pas abimée... Je ne suis pas superstitieux, mais quelqu'un que j'estime beaucoup me l'a donnée avant sa mort, et je mourrait avec elle plutôt que de l'échanger contre une lame courte, fût-elle en argent. »

Jhörgan va ensuite écouter le prisonnier lorsque celui-ci commence à se réveiller.

[yotus]

Tralar est également impatient de savoir d'où viennent ces loups-garous, et pour intimider l'homme-bête, il invoque une flamme dans sa main avant de dire calmement « Parle, abomination ».

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[Antoine]

Les étoiles ne sont pas apparues cette nuit. Un couvert nuageux s'étend doucement dans le ciel, porté par un vent de l'est glacé.

L'homme-loup se débat en voyant le druide allumer une flamme dans sa main. Il s'agite : il craint que les hommes qui l'ont capturé ne tente de le torturer. Et puis, une voix caverneuse résonne dans son crâne. « Que voulez-vous que je vous dise ? Enfoncez-vous dans la forêt, montez votre camp dans la forêt, vous le trouverez, votre Drutil... Ou bien il vous trouvera... » Il reprend son souffle. Puis, un sourire mystérieux fend son visage. « Vous sentez cette odeur ? L'air est frais. L'air de chez moi ! Peut-être que vous n'aurez pas même à pénétrer dans le sous-bois. » Il cesse sa digression lorsque Tralar lui pointe la boule de flamme à quelques centimètres de son visage. « Avancez, avancez tout droit dans la forêt. Vous tomberez sur un chemin. Droite ou gauche, c'est égal. Je vous jure. »

Le vent porte de nouveaux hurlements de loups.