Prologue - Au loup !

[yotus]

Tralar est également impatient de savoir d'où viennent ces loups-garous, et pour intimider l'homme-bête, il invoque une flamme dans sa main avant de dire calmement « Parle, abomination ».

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[Antoine]

Les étoiles ne sont pas apparues cette nuit. Un couvert nuageux s'étend doucement dans le ciel, porté par un vent de l'est glacé.

L'homme-loup se débat en voyant le druide allumer une flamme dans sa main. Il s'agite : il craint que les hommes qui l'ont capturé ne tente de le torturer. Et puis, une voix caverneuse résonne dans son crâne. « Que voulez-vous que je vous dise ? Enfoncez-vous dans la forêt, montez votre camp dans la forêt, vous le trouverez, votre Drutil... Ou bien il vous trouvera... » Il reprend son souffle. Puis, un sourire mystérieux fend son visage. « Vous sentez cette odeur ? L'air est frais. L'air de chez moi ! Peut-être que vous n'aurez pas même à pénétrer dans le sous-bois. » Il cesse sa digression lorsque Tralar lui pointe la boule de flamme à quelques centimètres de son visage. « Avancez, avancez tout droit dans la forêt. Vous tomberez sur un chemin. Droite ou gauche, c'est égal. Je vous jure. »

Le vent porte de nouveaux hurlements de loups.

[Nigmael]

« Je suggère que nous nous reposions encore jusqu'au lever du jour. Nous sommes fatigués par la bataille et entrer dans in autres combat dans notre condition n'est pas très avantageux pour nous. Qu'en dites-vous? »

[Philechat]

[ Message à Björk ]

∎ Message à destination de Nigmael : [ Message secret ]

[Bobmachtoke]

Elder avait ses réponses.« Gnagna. Elder mimir. » conclut-il son interrogatoire. Il rattache son gourdin, ramasse son baton et retourne près du feu dégager le sol pour y poser son sac de couchage, s'asseoir dessus et regarder les flammes.
Il faut dormir, avec ma chance je vais encore pouvoir esquiver le tour de garde.

[Nigmael]

∎ Message à destination de Philechat : [ Message secret ]

[tywaz]

Les hurlements de loup n'augurent rien de bon, Pwyll se dirige vers le loup capturé« D'autres chose à dire? »
Sans plus d'information de la part de la bête, Pwyll décide que cette monstrueuse existence est parvenue a son terme. Il lui enfonce la lame d'argent dans la bouche et d'un bref coup de poignet sépare sa tête du reste de son corps.
Un serviteur du Mal en moins.
Il récupère par la suite son matériel et le range dans son sac qu'il repose près du feu.
« La nuit risque d'être longue. Lieutenant, si vous, un de vos hommes ou qui que ce soit voudriez fuir je ne le blâmerai pas. Pour les morts nous ne pouvons creuser, un feu convient mieux pour leurs repos. »
« Pour les autres, je monterai la garde le temps que l'ennemi viennent. »
L'elfe se dirige ensuite à l'orée du camp, s'agenouille en laissant reposer ses lames dégainées devant lui.
L'attente commence.

[TheBigLizardman]

Jhörgan n'a pas envie de dormir alors qu'il entend le hurlement d'autres de ces abominations dans la forêt... mais les affronter fatigué serait une erreur, il s'y résout donc, et retourne se coucher, mais sans retirer son casque cette fois-ci.

[Philechat]

Harbek étant déjà couché, c'est dur de penser à se lever, mais il sait que ses réserves de magie d'ombre sont au plus bas, donc il s'endort, sceptre et masque en main. Il se réveillera si quelqu'un ose toucher à son masque ou à ses amis.

[yotus]

Tralar s'assied en tailleur près du feu, et malgré les hurlements, commence une profonde communion avec la nature qui l'entoure. Il laisse ses sens se mêler à ceux de la brise, du sol, des herbes et des flammes. Il ne fait qu'un avec les éléments. Et quand son homologue viendra vers lui, il assurera le prochain tour de garde.

[Antoine]

L'ombre de Pwyll s'allonge sur l'homme au sol.
« Mais je vous ai déjà tout dit ! Votre homme est dans la forêt ! » continue l'homme attaché.
Pwyll lève les yeux au ciel et lui enfonce l'épée d'argent dans la bouche, en cherchant le fond de la gorge et tranche ainsi la colonne vertébrale. En un tour de poignet, la tête est détachée du reste de corps. Le sang gicle au rythme des battements du cœur qui s'affaiblissent au fur et à mesure que la pression sanguine diminue. Le corps finit de se vider en moins d'une minute.

+ + +

Le lieutenant Hamber est obligé de se résoudre à laisser les dépouilles de ses hommes ici. « Nous n'avons manifestement aucun moyen de creuser des trous, je pensais que vous auriez ce genre de matériel dans vos sacs à dos. Khemed, Pavel, rassemblez du bois mort, nous allons incinérer leurs dépouilles. » Pavel et Khemed entassent des branchages et sans grande allure, le lieutenant et Jhörgan portent le corps des gardes, un après l'autre, sur le futur bûcher. Le lieutenant dispose les deux corps, dépose leur arme sur leur torse, les mains croisés sur la poignée. Khemed et Pavel continuent de collecter du bois et recouvrent les dépouilles.
Le moment est tendu lorsque Hamber allume le feu qui se propage rapidement. Heureusement que les hommes ont disposé des pierres pour bien délimiter le brasier : même si l'air est froid cette nuit, l'été a laissé des végétaux secs qui s'enflamment très facilement. Le bûcher se voit de très loin, dans la plaine qui borde la Forêt Brumeuse. Autour, les aventuriers doivent s'en éloigner un petit peu car la chaleur est intense. C'est ici que les hommes, tous venus du Gué de la Dague, alternent leur tours de garde pour assurer la sécurité du groupe pendant la nuit.

+ + +

Les heures s'égrainent, lentement, presque imperceptiblement. Chaque instant est semblable au précédent, et pourtant, l'atmosphère change. Le bûcher est un phare, un point tangible accroché à la lisière de la forêt dont les arbres semblent vouloir éteindre cette source d'espoir. Les loups hurlent, on dirait qu'ils psalmodient une étrange formule magique, un ancien rituel oublié des Hommes. La fraîcheur de la nuit fige l'humidité en une brume épaisse qui s'écoule de la forêt mais qui évite avec soin de s'approcher du feu. Le lieutenant Hamber, de garde à ce moment, se lève et observe cette masse blanche s’effilocher depuis la forêt, ce linceul se tendre et se déplier sous ses yeux. Bientôt, il se sent seul, debout, loin de tout, face à l'inconnu. Les loups cessent de se faire entendre. Le silence. Il est temps de réveiller les hommes. Il surveille le dernier quart et le jour devrait se lever. Le temps de rassembler le matériel, il faudra chercher Drutil dans la forêt.

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[ Vous vous couchez vers environ 22h : rassembler de quoi faire le feu a pris du temps. Vous vous levez vers 7h du matin.Vous bénéficiez d'un repos long. Vous vous êtes mis d'accord sur les armes que vous avez « donné » aux deux hommes qui sont tombés au combat ? Jhörgan a rangé une des armes en argent, dans son fourreau, qu'en est-il de l'autre ?
J'ouvre un nouveau topic, on passe chapitre 1 ! ]