Chapitre 1 - Dans les brumes

[Antoine]

Alors que vous vous dirigiez vers l'ouest en suivant la route, après avoir dépassé de grandes portes, vous avez découvert un corps qui transportait une lettre. Peu de temps après, une grosse meute de loups vous a attaqué, vous forçant finalement à fuir, toujours vers l'ouest.
Le combat a opposé quatre ou cinq loups sanguinaire et environ autant de loups. Le lieutenant Hamber a été très grièvement blessé mais s'en est sorti, grâce à Pwyll qui l'a porté sur ses épaules pendant que les autres étaient déjà en train de fuir. Les deux soldats, Khemed et Pavel ont été sauvagement tués et leurs corps servira de carcasses pour les prédateurs.

Les loups sont maintenant tranquilles, pendant que vous fuyez le carnage vers l'ouest.

[Philechat]

Harbek est un peu mal en point, mais sait qu'il se régénérera pour éviter d'être constamment en état de blessures critique. Ses vêtements devraient être recousus, une grosse entaille lui fait souffrir le dos et il a mal aux bras.
« Bon, on les a semé. On fait quoi? »
Ce faisant, il se demande ou était son seul fil qui le maintenait hors de la mort, soit la chasseuse de têtes qui l'avait tué, deux siècles auparavant.
[ régen 1 pv si possible. ]
Il s'arrange pour éviter que ses compagnons ne le voient pas et fait apparaître une représentation de sa meurtrière et s'amuse à la massacrer à coups de hache en marmonnant des menaces toutes plus perfides les unes que les autres, comme si l'image pouvait réagir.

[tywaz]

Pwyll continue d'avancer, inconscient du monde qui l'entoure, la douleur sur ses flancs est toujours là mais comme nimbée derrière les brumes de la folie. Aucune information n'arrive à son esprit, fuir le danger et sauver l'homme posé sur son épaule, voilà ce qui guide ses pas. Les voix de ses compagnons ne sont que bruit de fond et même la voix d'Ori ne parvient encore à transpercer le carcan de folie qui l'enserre.

De l’extérieur, on peut voir la sueur coller ses cheveux au-dessus d'un visage fermé aux yeux voilés, son bras droit pend mollement et son bouclier ne tient que grâce aux sangles ceignant son avant bras, son armure est recouverte de boue, on peut remarquer que sur un coté, celle-ci est perforée à deux endroits d'où contraste une plaque de sang séché et de sang encore frais. Durant la bataille le guerrier a dû perdre l'épée empruntée au garde mort car il n'a plus que son épée longue qui repose dans son fourreau, son bras d'arme trop occupé à retenir le lieutenant à l'aide d'une main gantée figée en une pose ressemblant à une serre de rapace agrippée à sa proie.

[TheBigLizardman]

Jhörgan n'avait pas subit un tel choc depuis un coup d'épée donné par son frère, lors d'un entrainement trop rigoureux, alors qu'il était encore dans sa prime adolescence d'écuyer. Il se souvient encore parfaitement de la douleur de ce jour, où la lame portée par les bras puissants de son colossal ainé était venu lui briser les côtes, en lui arrachant au passage une bonne partie de la chair de l'abdomen. Il avait passé plusieurs jours entre la vie et la mort. Heureusement pour lui, les nobles ont de très bons médecins à disposition, et il avait survécu. Depuis la première fois qu'il avait enfilé cette lourde armure de mailles, il se sentait vulnérable.

Le loup l'avait mordu à la gorge, et malgré les soins du druide qui avaient refermés ses plaies, que Jhörgan ne put remercier que par un geste de la tête, balbutiant à chaque fois qu'il essayait de parler, il avait perdu beaucoup de sang. Ses jambes, munis de muscles puissants qui soulevait sa masse et son équipement sans problème d'habitude, se mettaient à trembler. Mais il n'avait pas encore le droit au repos, ce n'était pas un entrainement... les adversaires étaient derrière lui, prêt à l'achever. Pour la première fois depuis qu'il avait quitté la demeure familiale, il se sentait faible. Mais il se remémorait les paroles de son ainé:

"La vie est cruelle, les faibles meurt, les forts les tuent." Il n'avait jamais été d'accord avec son frère sur ce point, comme sur aucun d'ailleurs, et avait toujours imaginé une vie idyllique, et merveilleuse. Mais pour une fois il s'en souvenait, et savait qu'il ne pouvait se montrer faible. Alors il continuait à marcher, les muscles faiblissants, la peur au ventre et de douloureux souvenirs dans la tête.

[Antoine]

Après 5 minutes d'une course à une allure de moins en moins importante, vous décidez silencieusement de reprendre une allure normale : vous risquez finalement d'aller au devant d'autres dangers. On ne fuit pas en courant à reculons sans regarder devant soi.
La forêt reprend sa triste monotonie. Après plusieurs heures de marche derrière vous, vous ne parvenez plus à distinguer aucune différence entre les chacun des arbres qui bordent la route. Le chemin vous semble absolument identique. Boue, arbres, brume. De gros nuages masquent le soleil, mais vous ne pouvez percevoir ses rayons car ils sont encore trop verticaux.

+ + +

Après seulement cinq minutes de marche, les arbres se font rapidement moins dense, et en moins de 25 mètres, après un virage dans la route, vous découvrez une vaste prairie délimitée par un horizon vert sombre, piqueté d'orangé, les mêmes teintes que celles des feuilles des arbres qui vous entourent. La route de terre à peine tassée continue tout droit, et disparaît derrière la première colline. Sur votre gauche, à environ un kilomètre et demi, une rivière s'écoule assez paresseusement. Elle abreuve les terres basses qui sont gorgées d'eau et qui donnent à la prairie une allure de marécage.

[Philechat]

« YAAAAHHHOOUUUUU!!!! »Harbek se précipite hors des arbres le plus rapidement possible. Il est content d'enfin sortir de ce domaine plus elfique que nain. Mais hache et sceptre à la main, on ne sait jamais...

[Bobmachtoke]

« Pfuu.. Baah. » lache Elder en s'etirant dans la prairie.
« Bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Pas un rêve. Pas chez nous. Des Ahou, des suce sang. Elder pas ici ! Veut rentrer gué de la dague ! »

[tywaz]

Pwyll est revenu à lui dés que llieutenant à regagné conscience, en colère et honteux de sa propre faiblesse Bon sang, j'ai encore perdu le contrôle. Maintenant qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire?

[ 1d20|13|13|7768b283 ]

« Tralar les animaux ne vous indiquent rien à propos du chemin à prendre? »

[ j'ai oublié +2 à mon jet de perception ]

[Antoine]

Lorsque la forêt cauchemardesque cède la place à la prairie vallonnée, le lieutenant Hamber, balloté par Pwyll le guerrier et dans un piteux état, remue quelques membres de son corps. Pwyll préfère faire encore quelques pas avant de déposer le lieutenant dans l'herbe et non sur du feuillage mort. Quelques minutes anxieuses s'écoulent avant que le lieutenant du Gué de la Dague puisse se tenir sur ses deux jambes, sans aide. Son corps n'est que douleur, les plaies sont béantes et malgré la crainte d'une aggravation de ses plaies en marchant, il désire plus que tous d'aller au bout de ce chemin en espérant y trouver quelque sécurité.

Tu es formel : les traces de roues ne trompent pas, un chariot est passé ici, l'emprunte de sabots est encore visible là où les roues ne l'a pas rayé d'un trait qui part vers l'horizon. Tu ne t'attends pas à ce que Tralar te contredise.[/b]

[Philechat]

« Tenez-vous lieutenant, s'il y a de l'eau, il y a des gens! »
Faut juste les trouver... et j'espère que le coup lui a fait oublier les trois mandats d'arrêt qu'il avait contre moi... Une chance que personne ne m'a suffisamment vu pour qu'il découvre mes crimes.
Harbek regarde aux alentours, espérant voir autre chose que la verdure de la forêt.
1d20|20|20|c295fb55

[Nigmael]

« Attendez lieutenant, je vais vous soigner. »

[ Lancement de mot de guérison sur lieutenant Hamber. ]

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mot de guérison:

1d4+3|4|1|566c1a22

[Antoine]

Tu scrutes les alentours, ouvre tes oreilles. Tu t'éloignes un peu de tes compagnons pour être plus au calme et te concentrer sur ton environnement. Après quelques minutes, tu remarques que la brume un peu plus sombre que tu voyais dépasser derrière la petite pente que la route escalade est d'une très légère teinte grise les étranges nuages et la brume n'ont pas. Tu prends quelques minutes pour poursuivre sur la route avant d'arriver au sommet du petit monticule. Sous tes yeux s'étend la totalité de la vallée. Au sud, la rivière, embourbée dans son marécage, et surtout, la ligne brune et grise de la route qui ne serpente pas et qui ondule sur le relief vallonné pour se jeter dans une petite bourgade. De certaines des chaumières s'élèvent une fumée grise, la même qui t'a guidé en haut de cette petite colline. Le village te semble se trouver à environ un kilomètre et demi, et tu prévois que ça prendrait environ 30 minutes, plus ou moins, pour le rejoindre.

+ + +

Les blessures, importants pour certains, ainsi que le soulagement d'être sortis de cette forêt et celui de ne pas être loin du village vous encourage à vous reposer une petite heure afin de récupérer. Il n'est pas encore tard et vous avez largement le temps d'aller au village si vous le souhaitez après cette halte.

+ + +

Après une heure à souffler, s'asseoir, se raconter les étranges événements des jours précédents, avec comme point d'orgue le réveil dans cette clairière brumeuse, vous estimez qu'il faut continuer… mais où ?
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[ Vous êtes sur la route, en haut à droite, juste à l'orée de la forêt. ]

[ Vous prenez un repos court. Regardez bien vos capacités : vous pourrez peut-être en regagner l'usage de certaines. Vous pouvez dépenser des dés de vie pour vous soigner. Dites moi où vous voulez aller maintenant ! ]