[Livre I - Chapitre VII] Délivrance

[Erevan]

Alors qu'elle est entrain machinalement de finir le bandage d'Ehrina, Gwendoline reporte son attention sur les drows et voit les deux chasseuses se préparer à tirer...« Attention Dridoc, elles vous ont mise en joue... protégez vous... »

Terminant un dernier nœud, Gwendoline regarde la demi-elfe...
« c'est fini... »

elle marque une courte pause...

« maintenant... Ehrina... tu es sûre qu'il ne te reste pas un souvenir ou une image qui pourrait satisfaire la prêtresse de Lolth »

[dvins]

Dridoc était complètement déboussolé. Tout d'abord, il n'avait aucunement confiance en ces "nouveaux venus" qui étaient respectivement sortis des ténèbres et du ventre d'un démon. Quelle était la volonté des dieux et pourquoi mettre sa compagnie si rude épreuve ?

Le diablotin et la jeune femme semblaient tout bonnement l'ignorer, ce qui faisait bouillir le sang du paladin. Toutefois, la jeune femme rangea ses armes et le diablotin conversait avec leurs nouveaux assaillants. Devant la confiance que Gwendoline leur accordait, Dridoc se sentait un peu décontenancé. Il échangea des regards interrogatifs avec ses amis mais ceux-ci semblaient tous se concentrer sur autre chose et trouver parfaitement normal l'apparition de ces deux énergumènes.

Lorsque le diablotin annonça que le pendule lui appartenait, Dridoc faillit s'étouffer : « Hmmpff ! Menteur de diablotin ! Nous sommes en possession de ce pendule depuis de nombreuses années et rien ne vous autorise à en réclamer la propriété. »

S'adressant aux deux nouveaux : « Comment en savez-vous autant sur nous ? D'où venez-vous ? Quel sont vos objectifs ? Qui sont ces drows qui nous attaquent ? » La voix de Dridoc était un peu plus aigue que d'habitude, ce qui trahissait légèrement son anxiété. Il ne supportait pas de ne pas comprendre la situation.

Toutefois, en entendant le diablotin négocier avec les elfes noirs, il décida de ne pas l'attaquer sur le champ. Les ennemis de mes amis sont.... mes alliés temporaires ? Je dois trouver un moyen de sortir Gwen, Morgane et Jacob d'ici.

« Gwen, Morgane, Jacob, je n'ai aucune confiance en ces deux là et ils ne nous ont donné aucune explication sur leur présence ici. Soyez prudents, ils sont peut-être malfaisants, ou des démons. Rappelez-vous du temple d'Arluu, les apparences peuvent être trompeuses. »

Lorsque la prêtresse demanda s'ils connaissaient un passage vers la surface, Dridoc répondit d'une voix ferme : « Prêtresse, nous savons en effet comment nous rendre à la surface. Mais quel est ce Chaos dont vous parlez ? Nous ne sommes pas des habitants de ce monde et ne désirons pas nous mêler de vos affaires. Qu'attendez-vous de nous ? Quel est votre objectif et pourquoi nous tenez-vous en joue au lieu de négocier ? Nous ne sommes pas une menace. »

Dridoc était plaqué contre le mur, observant avec attention les faits et gestes des deux nouveaux, brandissant son épée, faisant signe à la jeune fille de s'éloigner de Jacob, prêt à frapper.

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[ Je ne l'avais pas fait lors de mon dernier tour car j'avais déjà joué mon action avec l'imposition des mains mais Dridoc ne considère pas les nouveaux comme des alliés. Certes ils n'ont rien fait de mal et semblent "gentils" mais ils débarquent de nulle part et il se souvient clairement des mensonges du prêtre d'Arluu... S'ils s'approchent de ses compagnons d'une manière qu'il peut interpréter comme menaçante ou s'ils font des mouvements brusques qui pourraient être mal interprétés, Dridoc les attaquera avec son épée (Arnaud je te laisse jouer mes attaques si besoin). ]

[TheBigLizardman]

« Chuuuut! » répond maternellement Morgane à Jacob en posant son index et son majeur sur ses lèvres. « Repose-toi, car la mort n'est pas loin... », elle vient susurrer à son oreille: « Elle rôde tout près... à l'extérieur du champignon... »

Mais quelque chose accapare son intention "réponds à la question où je te tranche la gorge?" Le tieffelin vient de menacer la jeune fille. Tournant sur ses talons au quart de tour, Morgane intervient rapidement: « Eh! Personne ne menace personne... »Comme ça c'est bien, arrête-toi là.« ...Où je vous défonce. »Tu me déçois beaucoup Morgane. se sermonne-t-elle intérieurement.

Morgane est rassurée de voir que Dridoc partage sa méfiance, cependant celui-ci tient des propos incohérents, et en réfléchissant bien à sa réponse, elle lui fait remarquer: « Mais si c'est un démon, les apparences ne sont pas trompeuses, puisqu'il ressemble à un démon. Non? » demande-t-elle, perplexe, en mimant les cornes de Victor au dessus de sa tête, sans vouloir pour autant faire un amalgame entre la possession de cornes et la condition démoniaque.

[Baron]

Le chaos hein ? Le marchand-crapeau en a parlé aussi... Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Un portail démoniaque ? Ca expliquerait la présence de la créature à quatre bras...

Les paroles de Gwendoline qui rapportait ce qu'elle avait vu à travers son oeil magique confirmèrent à Victor que la discussion arrivait sans doute à son aboutissement. Il réfléchissait en silence.

Que faut-il lui répondre ? Que nous connaissons un chemin ou non ? Dans le premier cas, elle voudra surement en apprendre plus, elle risque même d'essayer de nous emprisonner, dans le second, on n'aura plus réellement d'intérêt pour elle, auquel cas, elle pourra sans remord décider de nous tuer.

Dridoc interrompit ce monologue intérieur avec une réponse catégorique à l'elfe noire. Victor en était bouche bée. Sans qu'il s'en rendit compte le tension était montée d'un cran au sein du petit groupe et Morgane et Dridoc semblaient attendre de sérieuses explications. Le sorciers pour qui les aventuriers étaient des compagnons depuis des années avait du mal à saisir ce que la situation pouvait avoir d'étrange de leur point de vue, alors il finit par se vexer pour de bon et répondit au paladin sur un ton très paternaliste :

« Dridoc Drudinoth,premièrement, je ne suis pas un diablotin, jeune homme, deuxièmement comme le souligne habilement Morgane, si j'avais voulu te tromper j'aurai pris une autre apparence que celle-ci, je ne suis pas sûr que tu ais tiré les bonnes leçons de ce qui s'est passé à Sissea... »

Réalisant qu'il était peut-être allé trop loin, Victor se ravisa et poursuivit sur un ton plus calme :

« Bon... ce médaillon m'a appartenu avant même votre naissance, j'ai été victime d'un sort, vois-tu ? mon corps disparu et mon esprit lié au pendule, j'étais là Dridoc, depuis le début, depuis que Jacob l'a trouvé, à l'époque où tu agitais encore avec maladresse ton épée, j'ai regardé des heure Jacob tenter de maîtriser son premier sort, j'étais là pour voir tout vos glorieux hauts-faits, j'étais même là lorsque Donella... »

Il laisse la phrase en suspens, sa voix éteinte par l'émotion.

« Tout à l'heure, j'ai crû que Jacob aussi allait mourir et le sort s'est brisé. Alors, je ne la connais pas cette fille ni ces elfes noirs, mais je vous connais vous... Toi, Sirion, Morgane, Gwendoline, Jacob et Orius... Crois moi lorsque je dis que mon seul souci est de vous protéger. Et si tu refuses de me croire maintenant, laisse moi au moins le bénéfice du doute, je me plierai au sort de vérité de Gwendoline lorsque nous serons en lieu sûr. »

[dvins]

Dridoc esquissa un petit sourire lorsque Morgane mima les cornes du diablotin. Elle avait décidément le chic pour faire rire le paladin, même dans les situations les plus complexes. La vie serait tellement plus triste sans elle... Merci Lliira de l'avoir amenée près de moi ! Il raffermit la prise de son épée et regarda les nouveaux venus, attendant une réponse à sa question.

C'est alors que le tieffelin se mit à expliquer sa situation. Le paladin baissa lentement son épée... Ce qu'il dit peut avoir du sens... Le pendule a bien brillé bizarrement lorsqu'il l'a touché... Mais comment être sûr... La tension montait avec les drows et Dridoc devait prendre une décision rapidement. Lorsque Victor suggéra de se soumettre à la zone de vérité de Gwendoline, Dridoc répondit : « Soit. Je ne suis pas sûr de te croire mais la situation actuelle fait que je n'ai pas d'autre choix. Sortons nous d'ici d'abord. »

Puis, il tourna sa lame vers la jeune fille et ajouta d'un air menaçant : « Quant à toi, je ne sais pas d'où tu viens, ni pourquoi tu étais dans le corps de ce démon, mais nous t'avons à l'oeil. »

Maintenant qu'il avait pris une décision, le paladin semblait ragaillardi, même si ce n'était probablement qu'une façade Espérons que Lliira m'ai guidé vers le bon choix... pensa-t-il.

Attendant la réponse de la prêtresse, il s'adressa à Morgane : « Morgane, tu es probablement hors de vue de nos ennemis, penses-tu que nous puissions creuser une sortie à l'arrière de ce champignon et nous enfuir par là si besoin ? »

[Arnaud]

La prêtresse drow vous menace : « Le démon est à nous. Nous l'avons tué.
Si vous ne savez pas que le Chaos qui s'est installé ici, alors vous ne savez rien. Priez votre prince noir de vous sauver, si vous en avez le temps, car vous allez mourir ici ! »
S'ensuit un rire satisfait vite couvert par le bourdonnement des insectes.

Gwendoline remarque que les archères et la prêtresse échangent quelques mots et hochent la tête d'un air entendu. Quand Morgane et Jacob commencent à creuser l'arrière du champignon et à dégager une sortie, deux flèches traversent la nuée d'insectes et viennent se planter dans l'épaule et le ventre de Victor, qui sent déjà l'effet d'un poison virulent engourdir ses muscles.
L'habileté des archères est stupéfiante mais Gwen est surtout surprise de voir que les drows prennent leur temps pour encocher une autre flèche, et qu'elles continuent à parler en souriant, comme si elles jouaient avec vous au lieu de vraiment chercher à vous tuer. Gwendoline n'est pas une experte en archerie, mais ces drows donnent tous les signes de décocher leurs traits sans vraiment ajuster leurs tirs.

Pendant que votre groupe dégage une sortir par l'arrière du champignon géant qui vous servait d’habitat de fortune, Gwendoline continue de déplacer son œil magique pour suivre les déplacements des assaillantes. Cette fois Gwendoline en est sûre : à leur attitude, les archères tirent pour vous effrayer plus que pour vous tuer. Ou du moins, pas pour "tous" vous tuer. Cela n'empêche pas trois nouvelles flèches d'atteindre respectivement Ehrina, Jacob et Gwendoline, laquelle perd sa concentration sur son sortilège.

Le passage est dégagé, et vous vous engouffrez dans la brèche creusée à coups d’épées et de hache pour fuir les trois drows aussi vite que possible. En guise d'au revoir, trois projectiles magiques fusent vers Jacob, qui, bien qu'à bout de souffle, les dévie in extremis à l'aide d'un bouclier éthéré.
Serrant les dents et forçant l'allure, même les plus blessés d'entre vous parviennent à courir au milieu de l'étrange végétation faite d'herbes mauves et de champignons inconnus. Morgane écrase un champignon qui émet un nuage jaunâtre dont elle s'éloigne à toute vitesse, Dridoc garde un œil sur Ehrina, gravement blessée, et ignore les petites bêtes qu'il voit circuler derrière de gros tentacules luisants dressés vers le ciel, Jacob, Gwendoline et Victor peinent un peu plus sous l'effet du poison qui coule dans leurs veines.
Après une course qui vous semble interminable, vous aboutissez à une espèce de dédale sous terrain constitué de plusieurs boyaux. Jacob cherche spontanément l'aide du pendule et réalise qu'il ne le porte plus. Victor observe le pendule qu'il tient entre ses doigts et file dans la direction indiquée, aussitôt suivi par le reste du groupe.

Vous vous trouvez finalement forcés de vous arrêter en arrivant devant un vaste lac d'eau bouillante. Franchir le lac demandera des préparatifs qui vous rendront vulnérables, et certain d'entre vous sont trop épuisés pour continuer dans l'immédiat. Vous vous cachez derrière de gros rochers et attendez, tendus, l'arrivée de vos poursuivants. Contre toutes attentes, ceux-ci ne se montrent pas : vous semblez avoir réussi à semer les drows.
De longues minutes passent ainsi dans le silence le plus complet. Derrière vous, la présence du lac fumant suffit à vous réchauffer. A la seule lumière du sortilège de Jacob, il vous semble difficile d'évaluer les chemins possibles pour contourner ce plan d'eau, mais Victor et Ehrina semblent avoir une meilleure vue que de simples humains, et ils repèrent au moins deux chemins permettant de longer le lac.

Ne voyant rien venir, Jacob est le premier à rompre le silence : « Bon, c'était notre premier démon. On s'est plutôt bien débrouillés hein ? Enfin, on a survécu. » Il désigne Victor : « C'est mon pendule que tu tiens là ? » Trop épuisé pour lever une arme ou même menacer Victor, Jacob se contente d'un sourire désabusé « Il y a autre chose que tu envisages de me prendre ? Je n'ai plus mon épée, plus d'argent... j'ai bien mon... hum... bon, bref, qui tu es au juste ? »
Un regard pour Ehrina : « Et toi, jeune fille ? Demi elfe c'est ça ? Qu'est ce que tu faisais dans le ventre d'un démon ? Ce n'est pas comme ça que les jeunes demi elfes naissent, enfin, je ne crois pas... »

[costjupial]

Fatiguée, la jeune fille reprend son souffle laissant échapper un sourire à la remarque de Jacob, les mains sur les genoux, la tête basse. Elle relève la tête dans la direction de celui ci avant de lui répondre : « Permettez moi de me présenter une nouvelle fois msieur Jacob. Je suis Ehrina Maxson, chasseuse de trésors. J'avais entendu parler d'antiquités par ici et je suis tout simplement venue en chercher, et c'est lors d'un moment d'inattention que le démon m'a surprise. »

Elle se retourna ensuite vers Dridoc lui adressant un sourire : « Accordez moi toute la méfiance que vous voulez msieur Dridoc, mais pour ma part j'imagine que mes sauveurs ne sont pas tant méchants, je vous remercie donc de m'avoir libérée de ce démon et de m'avoir soignée par la suite. Et non pas que vous, merci à tous et à toute, je ne sais pas comment j'aurais fait, si le destin ne m'avait pas mise sur votre route. »

Les alentours lui paraissait bien différente des lieux par lesquelles elle était arrivée. Son sac avait disparu, juste restait ses armes. Plus de nourriture, plus d'eau... J'ai du passer pas mal de temps la dedans, je commence à avoir faim et soif ..

[Erevan]

Éreintée par la course et désorientée par le poison, Gwendoline reprend son souffle et ces esprits… Elle retire la pointe la flèche qui s’était plantée de manière peu profonde dans son bras.
Leur fuite les avait un peu plus perdus encore a u mieux du dédale des cavernes et de cette végétation atypique et hostile...mais il semblait que Victor était capable d’utiliser le pendule pour savoir où aller…

« Faisons une pose, cela ne sert à rien de courir vers un nouveau danger sans reprendre des forces… »
« Si la prêtresse avait voulu nous suivre et nous achever, elle se serait déjà manifestée et je ne serais sûrement plus là pour parler… Je pense qu’elle était plus intéressée pas le corps du démon que par nous. »

Gwendoline prend un caillou sur le sol et lance dessus un sort de lumière, puis elle commence à prier Savras… « Savras toi qui nous a guidé jusqu’ici et nous inspire dans nos quêtes… Apporte nous réconfort et force pour continuer tes destins… » Elle poursuite sa prière plusieurs minutes tandis qu'une douce lueur englobe les membres du groupe les revigorant.

« Profitons de cette pose pour faire plus ample connaissance… Victor tu dis que le pendule est tien et tu semble nous connaitre… » Elle jette un regard à Dridoc « Tu disais être prêt à te soumettre au jugement de vérité de Savras, soit… Dridoc il est à toi … » Elle se tourne vers Ehrina qui a déjà repris un peu de couleur, signe qu’elle va mieux et qu’elle possède du sang humain mêlé à celui des elfes. « Toi aussi, il va falloir que tu nous expliques ce que tu fais ici bas et accepte la vérité de tes propos… »

Gwendoline sert le pendentif à son poignet et en appelle de nouveau à Savras… « Que seule la vérité soit loi, afin que la lumière des paroles de chacun ne soit pas assombrie par l’obscurité de ces lieux »…

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Prière de guérison : ► PV : 2d8(4,1) +3 => 8
Zone de vérité

[dvins]

Après cette course effrénée dans la forêt, ils s'arrêtent enfin pour reprendre leur souffle. Après s'être assurés que personne ne les poursuit pour le moment, Jacob romp le silence avec une petite blague et Gwendoline soigne le groupe.

Bon d'abord prendre soin des blessés... Puis on va tirer cette histoire au clair.

Dridoc s'approche de Gwendoline et de Jacob qui semblent déjà subir les effets du poison. Il pose ses mains sur leurs blessures et celles-ci se nettoient par magie.
Il se déplace ensuite vers Ehrina et Victor et fait la même chose, sans dire un mot. On peut lire sur le visage du paladin la lutte interne qui est en train de se dérouler. Il n'a pas confiance en ces gens mais plus à cause des circonstances de leur arrivée que par principe, il veut entendre leur version de l'histoire.

Lorsque Gwendoline lance sa zone de vérité, Dridoc prend la parole son épée toujours à la main : « Le fait que Lliira m'ait accordé ses faveurs lorsque j'ai drainé le poison de vos veines joue en votre faveur. » Le paladin marque une pause, puis reprend : « Toutefois, je vais avoir besoin de plus d'informations pour être convaincu de votre bonne foi. Votre arrivée au même moment est des plus suspicieuses et même si vos intentions à court terme ne semblent pas néfastes, rien ne laisse présager que vos objectifs sont en concordance avec les nôtres. »

S'adressant à la jeune fille, « D'où venez-vous Madame Maxson ? De quel trésor parlez vous ? Comment avez-vous pénétré dans les entrailles de la terre ? Comme vous dirigiez-vous ici ? Quel est votre but ? »

Puis, se tournant vers le tieffelin, « Votre histoire est étonnante. Qui vous a lancé ce sort ? Qui êtes vous réellement ? Quels sont vos objectifs ? D'où venez-vous ? »

Il dit aussi à Jacob : « Jacob, en général tu es le roi des interrogations et le plus prudent de nous tous. Je m'étonne de te voir accepter cette situation sans broncher... Tout va bien ? »

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[ Imposition des mains pour soigner le poison (4 x 5PV). ]

[Arnaud]

« Tout va bien ? Eh bien, si on considère que Sirion s'est sacrifié pour nous, que j'ai manqué de me faire couper en deux par un homard géant, que j'ai perdu mon épée, que j'ai failli tuer cette jeune fille dans un accès de folie, qu'on est perdu dans l'endroit le plus sordide et le plus malsain que nous ayons jamais visité, que notre seule piste consiste à aller voir un oracle situé derrière un gouffre dont le nom m'inspire tout particulièrement confiance, que... keuf... »Jacob recrache un nouvel insecte puis hausse le ton de manière inhabituelle : « ... et que j'ai plein de ces trucs infects dans la gorge ! Mais bon sang, Dridoc, non, ça ne va pas bien ! Je n'ai même pas fini la liste de tout ce qui ne va pas ! »

D'ordinaire très calme, Jacob se crispe avant de pousser un profond soupir. « Je suis désolé... je pensais que mes connaissances pourraient vous être utiles, mais depuis que nous avons mis les pieds dans cet enfer, je ne comprends plus rien à ce qui se passe. » Il baisse les yeux et serre les poings. « J'aurais du prendre sa place ! C'était à moi de veiller sur vous... Je n'aurais pas du le laisser partir... »

Il s'assied sur un rocher, face à vous. « Vous avez raison de vous interroger sur nos nouveaux venus. Gwendoline nous aidera à y voir plus clair. Mais je te laisse t'en charger, Dridoc. Je ne suis pas vraiment d'attaque pour le moment. »

[TheBigLizardman]

Victor sort une histoire abracadabrantesque, que Morgane n'écoute pas jusqu'au bout. Dridoc me fera un résumé lorsqu'il aura comprit. Et se met à une de ses tâches favorites: le bûcheronnage.
Ah! Doux souvenirs d'une enfance paisible où elle coupait le bois avec son père. Rien ne forge plus le corps et l'esprit qu'une activité simple, décontractante et lucrative telle que le bûcheronnage. Le vil champignon est ainsi tailladé jusqu'à offrir une issue au groupe.

La tension étant légèrement redescendue, Morgane écoute attentivement la discussion, et ponctue de commentaires pertinents: « Peut-être que les elfes pondent leurs œufs dans le corps d'autres créatures de façon à ce que leur progéniture s'en nourrisse jusqu'à en sortir. Comme les larves de guêpes. » Sauf que l'elfe ne vient clairement pas de naitre. Elle semble déjà expérimentée. Et a développée des tics de langages franchement singuliers. Bizarre... Elle avale le "on" de "monsieur" comme les paysans, mais s'exprime sans accent dans le reste de son dialecte, sans avaler aucune autre syllabe. Probablement un truc d'elfe.

Mais quelque chose fait tilter Morgane en particulier, elle n'est peut-être pas une grande stratège, mais l'instinct de survie, ça lui connait. Et lorsque Dridoc évoque la façon dont est entrée la demi-elfe en Outre-terre, Morgane bondit sur une idée incroyablement intelligente: On pourrait sortir par là où elle est entrée! Elle se tourne vivement vers la jeune fille, et l'agrippe par les épaules: « Réfléchissez: que s'est-il passé avant le démon? Vous avez entendu parler d'un trésor ici? Par où êtes vous entrée pour le chercher? Vous pourriez nous indiquer une direction? » Il ne reste plus qu'à espérer que le démon ne se soit pas trop déplacé entre le moment où il l'a gobé et le moment où il l'a recraché. Quelques bornes suffisent pour se perdre dans cet endroit... Et vu la façon dont le bestiau galopait...

[costjupial]

Ehrina vit apparaître une zone de lumière et ne put comprendre l'essence de celle ci. La méfiance était de mise, ses sauveurs se méfiait d'elle. Dridoc la questionna sur ses activités, enclin à leur faire confiance elle répondit : « Je viens d'une petite ferme msieur Dridoc, quand je dis que je suis chasseuse de trésors j'entend des objets assez notables pour avoir leur places dans des livres d'histoire.
Pour la direction, je me suis dirigée comme je l'ai toujours fait, par instinct et mon but est juste de trouver des reliques qui pourrait marquer l'histoire, d'où ma profession. »

Elle regarda ensuite avec un sourire Dridoc tout en posant à son tour une question : « Cependant que les informations n'aillent pas que dans un sens, vous savez désormais qui je suis mais je ne sais rien sur vous. »

C'est alors que la barbare vint la secouer lui demandant d'essayer de se rappeler du chemin qu'elle a emprunté pour venir jusqu'ici : « Je ne me souvient plus de l'endroit par où je suis arrivée dame Morgane, je me souvient juste d'être descendu avec mon matériel d'escalade qui à disparu, comme tout mon équipement. »