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Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 17 sept. 2017, 16:09
par Arnaud
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« Un tyran vampire ? Mais... mais... Non ! Bien sûr que non !
Ecoutez : oubliez tout ce que les habitants de ce village ont pu vous raconter ! Ils vous ont attiré ici pour vous voler un objet... une clef, ou quelque chose comme ça...
Enfin, notre seigneur - qui n'est pas un vampire ! - vous expliquera cela en détail ! »

Vous apercevez deux autres cavaliers qui arrivent par le sud de la place.
« Venez maintenant. Ce n'est pas sûr de rester ici. Si vous voulez récupérer vos montures, nous allons vous escorter jusque là bas, puis nous partirons sans attendre. »






De son côté, Morgane attend, anxieuse, que la créature invisible se manifeste de nouveau, mais en vain. La créature invisible lui a bien volé son couvre chef... et elle peut se trouver n'importe où maintenant...

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 17 sept. 2017, 18:49
par dvins
Dridoc pousse un soupir de soulagement et baisse doucement son épée : Au moins, il ne compte pas nous attaquer tout de suite, ça nous laisse un peu de répis. Il jette un regard vers les deux cavaliers au sud pour s'assurer qu'ils ne sont pas belliqueux puis croise le regard de chacune de ses amis pour voir si elles s'opposent farouchement à la proposition de l'homme. Enfin, il hoche la tête : « Nous vous suivons. Quel est votre nom, cavalier ? Comment savez-vous que nous sommes entrés dans ce village et pourquoi nous avons été amenés ici ? »

« Je suis tenté de vous croire mais notre confiance a été trahie tellement de fois ces dernières heures que je ne sais plus vraiment à quoi me fier. Vous dites que ce village est dangereux, et vu ce qui vient de nous arriver, je veux bien vous croire sur ce point. Hâtons nous. »

Le paladin communique par télépathie avec son destrier : Est-ce que tout va bien pour toi et les montures de mes amis ? Y a-t-il des humains autour de vous ?

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Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 17 sept. 2017, 20:23
par Erevan
Gwendoline sort à son tour de la maison ... elle reporte sa concentration sur le chevalier...
« Vos intentions semblent, en effet, moins belliqueuses que celles des autres habitants de cette contrée, mais comment savoir s'il ne s'agit pas encore d'une manœuvre délictueuse... pouvez vous nous donner votre parole... »
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Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 17 sept. 2017, 20:40
par TheBigLizardman
C'est pas juste... se lamente intérieurement Morgane, qui ne fait pas pour autant le deuil de son couvre-chef, bien décidée à le récupérer par la suite. Mais pour le moment, la priorité est de mettre les choses au clair avec les cavaliers. Morgane retrouvera le voleur plus tard, elle sait qu'il y a des magies pour retrouver les choses ou les gens. Se réintégrant subtilement dans la conversation par un placement stratégique à côté de Dridoc, elle regarde le cavalier d'un air qu'elle veut méfiant, et déclare: « Oui, hâtons nous. Nos chevaux se trouvent, hum, par là-bas. » finit-elle hésitante, incertaine de savoir se repérer dans le village.

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 19 sept. 2017, 09:49
par Arnaud
Après avoir pris contact avec son destrier, Dridoc informe ses compagnons de la situation : toutes les montures ont été volées par les villageois. Le cheval du paladin fait toutefois exception à la règle car il a envoyé valser son cavalier alors qu'il galopait vers le château. La monture célèste fait actuellement demi tour pour retrouver son maître.

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En entendant ces nouvelles, le chevalier s'exclame : « Quoi ? Vous dites que trois hommes au moins font route vers le château ? »
Dridoc confirme ce qu'il vient d'avancer. Sans en être certain, il a également l'intuition que parmi ces voleurs de chevaux se trouvent Victor et Korian.
« Ils n'avaient jamais osé nous attaquer de front. Ce pourrait-il que...
Nous devons nous presser ! »

Gwendoline sonde l'esprit du chevalier et y lit franchise, droiture et détermination. Elle sonde également les esprits des autres chevaliers en approche, et obtient sensiblement le même résultat. La prêtresse n'est cependant plus sûre de rien depuis l'épisode avec le changeforme.


L'un des chevaliers semble plus jeune que les autres. C'est lui s'adresse désormais aux héros.
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« Content que vous soyez encore en vie, étrangers. Je suis le comte Strahd Von Zarovich, fils de Barov et Ravenovia, et seigneur de ces terres. »
L'homme parle sans cacher sa dentition... qui semble des plus normales...
« Nous souhaitions intervenir avant que vos vies ne soient mises en danger... » Strahd jette un œil autour de lui : maisons incendiées, cadavres jonchant les rues... Il n'a pas besoin de grand discours pour réaliser ce que vous avez enduré. « Mais l'essentiel est que nous vous ayons trouvés. Il faut nous hâter de quitter ces lieux : je vous expliquerais tout en chemin vers le château. »


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« A ce sujet, mon seigneur, cet homme prétend que trois villageois se sont mis en route vers le château. Pensez vous que... ? »
Le visage de Strahd se décompose - au sens figuré, précisions le au regard des suspicions de vampirisme le concernant - quand il apprend la nouvelle. Il étouffe un juron et insiste de nouveau sur l'urgence à regagner le domaine.

Le destrier de Dridoc arrive à cet instant sur la place. Ehrina et Dridoc montent sur le cheval du paladin tandis que le seigneur Strahd invite respectueusement, mais fermement, Gwendoline à monter sur le sien. Morgane n'attend pas qu'un chevalier lui propose quoi que ce soit, et s'envole crânement au dessus du groupe.

Le groupe rejoint rapidement le reste des troupes du seigneur : une demi douzaine d'hommes en armure lourde. Toutes les armures portent le même blason représentant un corbeau majestueux dont les ailes ressembleraient d'ailleurs plus à celles d'un aigle ou d'un ange.
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En route, Strahd explique ce qu'il sait de la situation.
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« Cela fait plusieurs années que le village est livré aux démonistes. Toutes les personnes saines d'esprit l'ont déserté ou ont été supprimées par ces maudits fanatiques ! »
Devant l'hésitation et la méfiance du groupe, le seigneur fait marquer une pause à mi chemin vers le château. « Je comprends que vous ayez besoin de preuves pour me croire. Vous autres, halte ! »
Strahd conduit sa monture dans les sous bois, tranchant nonchalamment de son épée les branches qui se tendent vers lui et Gwendoline comme autant de bras griffus.
« Regardez ! Voyez ce que ces fous ont fait des pauvres villageois a refuser d'entrer dans leur culte ! »

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Dridoc et Gwendoline s'indignent aussitôt : pourquoi laisser ces corps pourrir ici plutôt que les détacher ? La prêtresse est tentée de descendre du cheval du seigneur pour s'approcher des corps, mais Strahd la retient.
« ne vous approchez pas ! Vous ne comprenez pas ? Depuis combien de temps pensez vous que ces corps sont ici exposés ? Ne pensez vous pas que nous ayons déjà songé à les détacher pour leur donner une sépulture décente ?
Leurs corps ne se décompose pas, de l'extérieur du moins. Et leur âme est liée à une malédiction que même mon épée ne saurait lever. Si vous approchez, ils vous attaqueront. »


Dridoc se concentre et perçoit la présence du mal autour des cadavres. Les propos de Strahd semblent confirmés...

Le seigneur remarque la concentration de Dridoc et a un sourire désabusé.
« Si vous me croyez maintenant, reprenons la route. J'imagine que si nos ennemis se dirigent vers le château eux aussi, c'est qu'ils ont mis la main sur ce que vous deviez leur apporter... »
Il vous dévisage tous avant d'ajouter : « Vous voyez sans doute de quoi je parle. Un objet, magique probablement, de petite taille. Un cristal, tel que je le suspecte. L'avez vous encore ? »
La question est posée sans grande conviction, comme s'il avait peu d'espoir que vous répondiez par l'affirmative.

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 19 sept. 2017, 21:18
par TheBigLizardman
Morgane lance un regard malicieux au jeune chevalier: « C'est donc vous, Strahd Von Zarovich? On a beaucoup entendu parler de vous. Je dois vous avouer qu'on est en effet assez contents d'êtres en vie, entre les violents villageois qui peuplent vos fiefs, les vils changeformes qui se cachent parmi eux et vos chevaliers qui attaquent les femmes blessées au sol à l'espadon, je dois vous avouer que si je n'avais pas été moi je n'en aurai pas réchappé. » dit-elle, avec une pointe de satisfaction personnelle.

Etant donné les circonstances, Morgane ne prolonge pas plus longtemps la conversation, elle fera plus ample connaissance avec le jeune comte ultérieurement. Elle s'envole ainsi au dessus des cavaliers, et pousse les ailettes de ses bottes à leur maximum pour ne pas se faire distancer. Lorsque le groupe s'arrête, elle écoute attentivement l'histoire. Pour sa part, elle a envie de découvrir le château, puisqu'il semble que c'est là que le coeur de l'action va se dérouler, donc autant accompagner les chevaliers, même s'ils se révèlent plus tard être eux aussi des traîtres. Elle se demande juste pourquoi personne n'a mit le feu à ces arbres. En tant que fille de bûcheronne, ce n'est pas une pratique qui la réjouit, mais s'il y a des morts-vivants pendus à l'arbre, ça semble être la meilleure solution. Enfin, elle préfère garder ça pour elle, elle ne voudrait pas sembler déplacée.

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 20 sept. 2017, 04:04
par dvins
Dridoc chevauche prudemment, veillant à ce que le voyage soit le plus confortable possible pour Ehrina. Il est soulagé d'entendre que des explications vont venir sur le chemin du château. Il se sent un peu perdu et a bien besoin que quelqu'un lui explique ce qui se passe !

Il sursaute sous le coup de l'horreur en voyant l'arbre avec les villageois pendus : « Par Lliira ! Mais qui peut bien faire ça ! C'est horrible... »

« En effet, ils nous ont dérobé un pendule qui nous est cher... Il possède des propriétés magiques que nous ne maîtrisons pas bien mais il nous a mené, au cours des dernières années, dans bien des aventures qui nous ont permis d'apporter le Bien dans le monde. Savez-vous exactement quels sont ses pouvoirs ? Ce qu'ils veulent en faire ? »

Il réfléchit une seconde avant d'ajouter : « Comment ça se fait que vous n'ayez jamais cherché de l'aide ? Et quelle est cette brume étrange qui semble envelopper le domaine ? »

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 20 sept. 2017, 08:11
par Erevan
Gwendoline fait de son mieux pour chevaucher, sans trop incommoder le seigneur...
A la vue des corps et après la courte explication de leur hôte, elle lache « Il faut espérer que si nous arrivons à régler votre problème, leurs âmes pourront trouver le chemin du repos... »

À son habitude, Dridoc allait à l'essentiel et ces questions étaient pertinentes.
« Nous avons déjà croisés des démonistes, il y a quelques temps, mais parmi eux certains ont réussit à nous échapper, il semble que votre domaine soit devenu leur nouveau repère... »

Gwendoline se demande qu'elle pourrait être la meilleure méthode pour confondre ces changeformes. Peut être que le médaillon qu'elle a trouvé permet aussi de bloquer les illusions ou les faux semblant... il fallait qu'elle l'étudie à nouveau...

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 20 sept. 2017, 09:57
par Arnaud
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« J'aurais préféré remettre les explications à plus tard, mais je comprends votre impatience à y voir plus clair. Je vais tâcher de faire au plus court, mais restez vigilants sur la route : si les démonistes sont en route pour le domaine, et qu'ils ont la clef, c'est qu'ils ont décidé de passer à l'acte. Tout va se jouer dans les heures qui viennent. »
Strahd lance son cheval au galop, suivi du reste du groupe. Dridoc porte sa monture à hauteur de celle du jeune seigneur, et Morgane vole à leurs côtés. Tous peuvent ainsi entendre les explications à venir tandis que le paysage à la fois magnifique et empreint de mystère de la Barovie s'offre à eux. Falaises escarpées et bois peuplées d'arbres centenaires servent de décors à la folle chevauchée qui mène en quelques minutes le groupe jusqu'aux abords du château, le temps pour Strahd d'expliquer la situation.

« Nous n'avons compris que récemment ce qui était en jeu. Ce que je vais vous dire est le résultat de plusieurs années d'enquêtes, et compte tenu de nos ennemis, c'est là tout ce dont nous sommes à peu près sûrs.
Fraz Ur'blu, le démon de la tromperie, aurait été emprisonné dans son propre temple il y a plusieurs siècles par un ordre de créatures célestes. Sur les ruines de ce temple, les célestes ont favorisé le développement d'une forteresse défendue par les mortels qui leur étaient venus en aide dans leur combat. Le château de ma famille a lui même été édifié sur les vestiges de cette forteresse.
Les suivants de Fraz Ur'blu avaient pratiquement tous été vaincus, et le culte de ce démon presque disparu quand mon père, qui n'avait alors aucune idée de ce qui se cachait sous les fondations, entreprit des travaux d'excavations dans le château afin de réaménager les cryptes. C'était il y a une trentaine d'années déjà... paix à son âme... »

Strahd marque une pause et semble se murer dans le silence avant de reprendre.
« A cette occasion, mon père découvrit les murs de l'ancien temple. Certains de ses suivants furent subjugués par la magie de Fraz'Urblu enfermé derrière ces murs, et ceux-là devinrent secrètement les nouveaux serviteurs du prince démon.
A défaut de percer à jour ceux qui étaient en passe de le trahir, mon père comprit ce qui se tramait et fit son possible pour cacher ces murs. Tous ses efforts, cependant, se heurtaient aux pouvoirs du prince démon et aux sabotages de ses suivants toujours plus nombreux à mesure que les ouvriers approchaient les vestiges de l'ancien édifice. Il dut se résoudre à condamner les cryptes du château, non sans avoir au préalable récupéré diverses notes sur ce que les inscriptions célestes sur les murs révélaient de la nature de ces lieux. A commencer par l'existence de deux clefs - deux cristaux - nécessaires pour ouvrir le sceau. L'une d'elle a vite été retrouvée au château. Il était dit que l''autre avait été cachée quelque part, sans précision. »


Le groupe s'approche finalement d'un grand pont surplombant un gigantesque gouffre. Le château, majestueux et impressionnant, se trouve de l'autre côté du gouffre, et les héros réalisent à quel point cet édifice représenterait une place forte à toutes épreuves en temps de guerre. Sa position surélevée lui permet de voir venir de loin les ennemis, et le relief escarpé lui offre une protection que renforcent encore ses épaisses et hautes murailles.
Strahd fait marquer une pause et fronce les sourcils en apercevant une petite créature bleue au milieu du pont.
« Quelle est cette chose ? On dirait un démon... »

Le petit démon, effectivement, sourit de toutes ses dents et tourne sur lui même avant de prendre l'apparence d'un Strahd miniature. Les héros reconnaissent la voix nasillarde :
« Ah ah ah... mais queeeeellllle est cette chôoose ? On dirait... » il pointe son doigt devenu crochu vers le groupe « oui on dirait bien des victimes prêtes à être sacrifiées pour notre bon seigneur ! »
Son sourire devient aussi large que son visage, ce qui donne à sa caricature du seigneur Strahd une apparence cauchemardesque.
Il hurle alors : « Viens, viens, dragon ! Et dévore ces ridicules petits hum... »


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« Cela suffit, misérable gobelin ! Tu nous as assez humiliés ! »
Le chevalier fonce sur la créature, épée levée. Strahd pousse un juron, s'excuse sommairement auprès de Gwendoline, et pousse également sa monture tout en dégainant son arme, qui se met à émettre une lueur bleutée.

C'est alors qu'un rugissement terrible surgit depuis la brume qui a envahit les abords du gouffre. Une forme gigantesque apparaît : des crocs et des griffes apparaissent au dessus du pont au milieu du vacarme produit par le battement d'ailes du dragon qui s'abat sur ses premières victimes. La brume est vite dissipée par le premier souffle enflammé du dragon, qui emporte sans distinction le petit démon et la monture du premier cavalier à charger.
Le démon finit désintégré, réduit à un petit tas de cendre couronné du couvre chef de Morgane. Le cheval n'est plus qu'ossements éparpillées sur le pont. Le chevalier lui même a juste eu le temps de sauter avant de brûler. Il a lâché son arme, tombée au fond du gouffre, et se tient d'une main au rebord du pont. Strahd n'a pas eu le temps de ralentir mais a su garder le contrôle de sa monture : lui et Gwendoline se trouvent un peu plus loin sur le pont. Entre eux et le reste de la troupe vole un gigantesque dragon.
Battlemap : Le Dragon démoniaque

Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 20 sept. 2017, 14:27
par TheBigLizardman
Morgane écoute l'histoire d'une oreille. Elle a toujours aimé les contes et autres romans, mais ce n'est pas ce genre de conte qui l'intéresse pour le moment. C'est le comte qui la préoccupe. Pourquoi Gwendoline? Moi je peux toujours courir derrière son cheval c'est ça? Bon, je peux voler, certes, mais l'a-t-il seulement vu?
Peu importe, je ne vois même pas pourquoi je pense à ce genre de goujat.


« Donc, pour résumer votre histoire, votre père, par inadvertance, a plus ou moins libéré une entité démoniaque, et plutôt que de faire appel, à je ne sais pas... Un prêtre qualifié, a décidé de juste condamner les sous-sols du château, puis a continué à vivre dedans sans trop s'en soucier? » synthétise Morgane, l'air sceptique, avant de continuer, pour ne pas offenser la mémoire de feu son seigneur Von Zarovich: « Non mais je ne le juge pas, enfant, quand mon père me demandait de ranger ma chambre je glissais tout sous mon lit ni vu ni connu, donc en soit je suis un peu comme lui. Sauf s'il cherchait les clefs pour ouvrir définitivement le tombeau du seigneur démon, car il avait aussi été touché par son influence. » Morgane s'arrête net en réalisant qu'elle a laissée échapper sa dernière pensée à haute voix. Vite, il faut trouver une distraction, changer de sujet, je ne sais pas, quelque chose! Et cette chose prit la forme d'un petit démon bleu. Voilà qui fait parfaitement l'affaire, enfin un démon quand on a besoin de lui! Mais le petit démon bleu se change en Strahd, et au premier mot, Morgane comprend comment: « Mon chapeau! Voleur! » Mais elle n'a pas le temps de s'élancer que le chevalier la devance. Assez imprudemment d'ailleurs!

Et c'est avec ce genre de manque de prudence que l'on se retrouve dans ce genre de situation, pendu les pieds dans le vide, accroché à un pont lui même accroché par un dragon démoniaque. Morgane n'a pas le temps de s'intéresser à son nouvel ennemi, elle doit faire un choix, mais plus elle réfléchit et plus ses pensées deviennent confuses: Chapeau ou chevalier? Chapeau ou chevalier? Chepier ou chavalot? Chelieou au chapäier? Chapi-chapo aux choux valiers? Comme d'habitude, penser ne lui sert à rien! Pourquoi tout le monde lui répète sans cesse de réfléchir avant d'agir alors que ce n'est qu'une perte de temps? Le temps, elle n'en a pas. C'est pourquoi elle se précipite en volant à la rescousse du chevalier, et passant à côté de lui en plein vol, l'agrippe pour éviter sa chute inexorable. Elle le ramène alors par dessus le pont et vient le déposer à côté de son seigneur.
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Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 20 sept. 2017, 16:34
par Erevan
Au fur et à mesure que Strahd raconte son récit, Gwendoline ce rend compte que leur diverses quêtes les avaient peu à peu rapproché de l'origine du mal qu'ils combattaient, le pendule... est une clef...

Avaient-ils été les jouets de ce Fraz Ur'blu qui les jetait dans les bras de ces serviteurs afin de récupérer la clef ou étaient-ils guidés par une entité céleste afin qu'ils scellent le démon à jamais... Ils allait sûrement pas tarder à le savoir...

Une question lui vient à l'esprit... « Seigneur Strahd, où est la clef qui est resté au château ? Est-t-elle, encore.... » Elle n'a pas le temps de finir sa question,qu'elle est interrompue par le gobelin...

Quand Strahd charge, elle s'accroche de son mieux au cavalier et à sa monture. Mais à la vue du dragon, elle n'a qu'une seule idée en tête.... s'éloigner, elle descend du cheval et va s'abriter derrière le parapet en pierre, prête à éviter un mauvais coup...
« Seigneur Strahd, je vous laisse, je ne peux que vous entraver... »
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Re: [Livre I - Chapitre VIII] Ravenloft

Posté : 21 sept. 2017, 01:18
par costjupial
Ehrina passa le trajet entier à écouter, essayant de ne louper aucune information tout en ne cherchant pas à intervenir dans la conversation. Concentrée sur les détails de l'histoire du comte, elle ne fit pas attention au gobelin, et ce n'est finalement que lorsque Dridoc fit cambrer son cheval qu'elle remarqua la cause de leur arrêt.

Un dragon, c'était la première fois qu'elle en voyait un, cette créature qui pour elle sortait des légendes se tenait, griffes sur le pont, corps en bas de celui ci. « Je descend Dridoc, je vais tenter quelque chose, si ça tourne mal je viendrais t'aider au contact. »

Ni une, ni moins, elle tenta de se cacher dans les fourrés afin de disparaître à la vue du dragon, voulant ainsi profiter de sa possible furtivité pour surprendre le dragon, néanmoins elle fut prise de doute, sa connaissance de telle créature était limitée, Mes flèches seront elles suffisantes ?
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