[Chapitre II] La mort venue du ciel

[D&D 5] Aventure en Dodon - TheBigLizardman (terminée)
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TheBigLizardman
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Re: [Chapitre II] La mort venue du ciel

Message par TheBigLizardman »

Alors que le reste du groupe commence à se déplacer pour constater le découverte des deux fiers tueurs de rongeurs, un tremblement bien plus fort encore que les précédents se produit. Ce que vous pouvez voir du plafond dans l'obscurité se fissure, et les premiers blocs solides commencent à se détacher pour s'écraser sur le sol. « Il faut partir d'ici! » Crie le garde, qui semble posséder un sens de l'observation particulièrement pointu.
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Alors que tout le caveau s'effondre, seul le passage récemment découvert semble offrir une issue valable, celui-ci, malgré l'ouverture étroite, s'élargit bien vite en un corridor qui ne semble pas avoir de fin. Vous vous mêlez au nobles qui s'engouffrent dedans, et commencer à le suivre en courant, conscients qu'il risque également de s'effondrer sous peu.
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Vos plans de repos ou d'exploration sont rapidement contrariés par l'effondrement brusque de la structure du caveau. Voyant que vous êtes à l'écart, le seigneur en bleu se précipite vers vous, et vous hisse prodigieusement chacun sur une de ses épaules « Messieurs, dames, j'ai bien peur que vous deviez attendre quelques peu encore pour pouvoir récupérer de vos blessures. » Sur ces mots, il s'engouffre en dernier avec vous, dans le tunnel désormais éclairé par le groupe vous précédant. Vous n'avez pas bien le temps de comprendre ce qui se passe, quelques peu surpris de vous faire ainsi transporter comme des sacs. Cependant, ce n'est pas là votre préoccupation majeure, puisque contrairement aux autres qui courent sans se retourner, vous pouvez observer la salle dans laquelle vous vous trouviez s'effondrer dans un fracas assourdissant.
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tywaz
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Re: [Chapitre II] La mort venue du ciel

Message par tywaz »

Alors qu'ils courent, Gwalch lentement agonise. Sa foulée forcée et sa respiration lourde ne font qu'aggraver la douleur de sa poitrine et lui brouille la vue, le tunnel semble s'allonger et et sa vue légèrement se brouille pour ne laisser que le dos de l'homme en bleu courant en face de lui. Pourtant dans cette état seconde, une chose lui parait curieux, Comment un type avec un physique des plus normal peut faire pour soulever un colosse et une autre personne puis ensuite courir comme si de rien n'était?
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yotus
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Re: [Chapitre II] La mort venue du ciel

Message par yotus »

Alors qu'une nouvelle secousse, très violente cette fois, fait trembler le caveau, des blocs de pierre s'effritent du plafond et s'écrasent lourdement aux côtés du petit groupe. Voyant le tunnel découvert par Aldrich comme étant la seule issue, Alix empoigne toutes ses affaires et se met à courir vers son salut. Du moins, elle l'espère..
Scytale
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Re: [Chapitre II] La mort venue du ciel

Message par Scytale »

Pris en main par Samia qui le réceptionne et le conduit auprès des autres rescapés avec compassion, Aldrich se laisse faire, accueillant avec reconnaissance une telle sollicitude. Se positionnant en tailleur, son bâton sur les genoux, le Nordique s'affaisse, le menton sur la poitrine, grognant de douleur sous les multiples poinçons qui continuent de lui maltraiter le corps. Rien de critique, au bout du compte, mais ça fait vachement mal ! Tandis que le grand blond tâche de reprendre son souffle, la demoiselle résume sagement la situation, mais il n'a pas le temps de lui répondre que le caveau se met pour de bon à s'effondrer, le faisant sursauter comme une bête affolée. Jurant et soufflant, le voyageur s'empresse de se remettre sur pied, mais il n'a pas le temps de se redresser pleinement qu'il se fait soulever avec une aisance confondante.

Le sifflet coupé par cette manifestation de force impossible, Aldrich en oublie de réagir et se laisse trimbaler comme un colis. Si l'on permettra au narrateur d'utiliser une locution fort moderne, on pourra dire qu'il est en train de buguer. Il reprend toutefois ses esprits en voyant des blocs de pierre de plusieurs tonnes s'abattre derrière eux, la salle se retrouvant absolument condamné en quelques secondes à peine. D'instinct, c'est un « Bordel ! » fort évocateur qui lui sort de la bouche. Un résumé fort pertinent de la situation, s'il en est. Une fois la compagnie de bric et de broc engagée dans le tunnel, le baroudeur se met à se débattre, râlant avec une énergie retrouvée :

« Lâchez-moi putain, je suis pas à l'article de la mort ! Aidez plutôt Épervier, il tient à peine debout ! »

Ce n'est peut-être pas le bon moment pour faire montre de fierté, mais il est vrai que notre homme préfère être sur ses deux jambes tant qu'il en a les moyens ! Et puis être ainsi l'objet d'un exploit aussi surhumain le perturbe grandement...
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TheBigLizardman
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Re: [Chapitre II] La mort venue du ciel

Message par TheBigLizardman »

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« A vos ordres monseigneur » répondit-il, d'un ton presque chantant. Il te dépose au mieux sans interrompre sa course, et profite de son bras désormais libre pour répéter la même opération avec Épervier, qu'il décolle du sol aisément.
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Après plusieurs centaines de mètres, à courir dans un étroit passage dont les murs de pierres sont de plus en plus instables, vous finissez pas arriver devant un nouvel escalier, qui lui remonte. Quelques dizaines de marches que vous vous empressez de monter plus tard, vous arrivez dans une petite pièce, qui semble être une chambre au mobilier très simple. Vous y entrez par l'intermédiaire de la porte d'une armoire, servant à dissimuler le passage. On y trouve un lit sans sommier et une table en bois. Mais le mobilier vous intéresse peu. On aperçoit par la petite fenêtre barrée en fer des habitations en flammes à l'extérieur. La pièce est si exiguë que vous ne pouvez pas tous tenir à l'intérieur, et alors que vous affluez depuis le passage, le comte Johannes ouvre la porte de la chambre: « Par tout les dieux... » Il s'agit de toute évidence d'une chambre d’ecclésiastique, puisque vous débouchez sur l'intérieur de la grande cathédrale de la Trinité. Au cœur de celle-ci, de nombreux adeptes semblent être en train de prier, en pleurs, alors que les vitraux se teintent de rouge à cause des flammes environnantes.

Vous avez à peine le temps de reprendre votre souffle, et de vous interrogez sur ce passage secret reliant le palais et la cathédrale, que le toit de celle-ci est arraché d'un coup de membre gigantesque du dragon. Sous le tremblement terrible, vous tombez au sol, et vous retrouvez ainsi face au ciel, obscurcit par le titanesque destructeur. Ces pupilles noires vous scrutent, le jaune de ses yeux vire au rouge, et il ouvre lentement sa mâchoire, dans laquelle remue sa langue pour produire un son bien distinct, qui résonne comme un murmure dans vos oreilles, ou plutôt à l'intérieur de votre crâne, comme si ses "paroles" étaient vos pensées mêmes: « Ssssskeeeeeeeeezzzzzzzooooooobaaaaaaarrrrrrr... Viiiiiiissssssnnnnooooossssssss... Baaaaaaaagsssssssssiiiiiiiiiiit... » Le son est doux, presque rassurant, il englobe totalement votre perception, si bien qu'un acouphène perçant vient couvrir tout autres sons que les "mots" de votre interlocuteur. Votre vision se trouble et vire au blanc, jusqu'à ce que vous ne soyez plus entouré que par une vive lumière.


Gwalch:
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[ Bon sur ce, on passe au(x) chapitre(s) suivant(s) ]
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