[Chapitre III] L'écueil du peuple

[D&D 5] Aventure en Dodon - TheBigLizardman (terminée)
Verrouillé
Antoine
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Re: [Chapitre III] L'écueil du peuple

Message par Antoine »

Arthur accepte volontiers la proposition du marchand. Il l'aurait acceptée volontiers aussi même si les caravanes se tenant à Hondel étaient plus nombreuses.
L'homme est un croyant et Arthur se charge de répondre positivement à ses prières, à savoir en se présentant comme une bonne escorte.

Arthur écoute avec attention les discussions théologiques que Samia peut vouloir engager.
Pour sa part, il s'intéresse plutôt aux deux mercenaires. Se connaissent-ils ? Quelle était leur dernière mission ? Depuis combien de temps exercent ils un tel métier ?

Pour autant, les marchandises dans la caravane l'intéressent : il ne savait pas que Bir-André était une ville productrice à l'export de tissu...
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TheBigLizardman
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Re: [Chapitre III] L'écueil du peuple

Message par TheBigLizardman »

Tu rentres dans le chariot, pour observer les deux hommes d'armes, qui ont bien l'air de mercenaires.

L'un deux est en train d'inspecter une arbalète lourde, de la nettoyer, de s'assurer de son bon fonctionnement. Son plastron brillant comme l'acier est impeccable, et un fourreau décoré pend à sa ceinture, de façon à reposer sur la marchandise sur laquelle il est lui même assis. Il semble bien s'agir de sac d'étoffes. Son visage affiche un détachement de la situation de panique et de deuil ambiante. Il porte toute son attention sur son arme. Ses longs cheveux noirs de jais, attachés en tresse, et sa peau légèrement cuivrée laisse induire des origines du sud lointain, ou de l'est profond. Son compagnon est quand à lui nettement moins concentré. C'est un grand blond. Au corps musculeux, recouvert de peaux de bêtes, non sans rappeler le compagnon que vous venez de quitter. Son arme est posée sur ses genoux, une lame de cette longueur ne tenant pas à la taille, sous peine de trainer sur le sol. Ses yeux sont fermés, sa respiration est profonde, comme s'il dormait, ou plutôt s'il méditait.

Ces deux hommes ne semblent pas avoir grand chose en commun, hormis leur carrure, et leur état second, qui bien que différent l'un de l'autre, tranchent tous deux radicalement avec ce que l'on peut voir sur le visage de tout autre individu de la capitale en ce moment. À vrai dire, l'étonnant calme qui règne dans ce chariot donne à ces deux hommes une tranquillité qui remplace totalement l'air martial que tu leur aurait attribué au premier regard.
Tu hésites presque à interrompre ce silence impérieux qui règne pour la première fois depuis l'assassinat du Duc.
Verrouillé