[Chapitre IV.I] La différence

[tywaz]

Les menaces du crapaud se faisaient de plus en plus proches et intenses ce qui agaçait au plus haut point Gwalch qui bouillait intérieurement?
C'était les yeux fous qu'il surenchérit sur le crapaud.
« Ha! Des prédateurs?! Nous avons inventé le terme de génocide, nous modelons notre environnement pour qu'il s'adapte à notre volonté.
Qu'on t’appelle le féroce je m'en tamponne on pourrait t'appeler le malade mental ou le dégénéré ça ne changerait rien.
Ne me menace pas, j'ai assez d'huile pour faire brûler cent lampes et assez de paille pour construire un abri. Mais peut-être seras-tu plus réceptif au feu grégeois?

Donc soit on se sépare sur un statut quo, soit je fait quelque chose d’extrêmement stupide. »

[Arnaud]

« Gwalch, nous formons un groupe, souviens t'en ! Tes paroles nous engagent, Arthur, Vuissif et moi.
Si nous commençons à nous battre avec les arbres et les grenouilles, nous ne sommes pas prêts d'arriver au Mur. »

Samia jette un coup d'oeil vers Arthur, qui n'a pas dit un mot depuis le début de l'étrange rencontre. Déjà qu'il avait du mal à accepter la présence de Vuissif...

« Nulusus, nous ne voulons pas de ce combat. Même Gwalch, dont la langue est aussi pendue que la tienne.
Si tu cherches une excuse pour déclencher un affrontement inutile, fais toi plaisir, le temps qu'il te restera à vivre.
Si tu penses que nos intérêts peuvent converger, dis nous en quoi et peut être que cette rencontre n'aura pas été inutile.
Sinon, je t'en prie, laisse nous passer et cessons ce jeu qui ne pourra que mal finir. »

[Antoine]

« Certes le soleil ne s'est pas levé ce matin et ce n'est pas du tout rassurant. Cependant, je ne pense pas que vous, Nulusus… » Arthur hésite quelques instants Je suis en train de parler à une grenouille… par Mithra, que tout ceci est étrange… « Ahem, je ne pense pas que vous tombiez sur les premiers voyageurs qui passent à votre portée pour leur demander pourquoi le soleil ne se lève pas. J'imagine que personne ne connait votre existence, aussi vous dévoiler de façon si stupide m'étonnerait vraiment. »

Dodelinant de la tête, Arthur enchaîne sans laisser le temps au crapaud de répondre. « Je pense que vous saviez très bien qui nous sommes. Ainsi, vous faites partie des grands de ce monde. Qui représentez vous ? Les arbres, la nature sauvage ? » Le moine fait maintenant les cent pas, lançant ses suppositions.

« Et enfin, qu'attendez vous de nous ? Avez vous un message à transmettre ? »

[TheBigLizardman]

« Ah! Des pacifistes. C'est triste à voir. Je suis désolé mes petits poulets, mais nous avancions bien vers le sud quand on vous a rencontrés. Communiquer avec les races nobles, c'est loin d'être une occupation qui m'intéresse. Cependant... » Nulusus semble avoir été interpellé par les propos d'Arthur: « "Tu penses que nous savons très bien qui vous êtes." ça veut dire quoi ça? C'est vrai que j'avais jamais vu d'humains se balader avec un objet parlant par un jour sans soleil, mais vous me semblez êtres des humains plutôt lambda. Enfin, pour ce que j'y connais, c'est difficile de vous distinguez, vous vous ressemblez tous. »

[tywaz]

On est déjà assez dans la merde pour que je me permette de buter une bestiole magique.
C'est après cette profonde réflexion qu'il talonna sa monture et la fit partir au pas tout en se préparant à sauter de ses étriers pour aller embrocher le désagréable batracien.

[Antoine]

Arthur est surpris de ce qu'il entend. « Que voulez vous dire par « nous avancions » ? Vous et tous vos arbres étaient en déplacement ? » Tout ceci est de plus en plus étrange… Nous serions tombés par hasard sur un troupeau d'arbres ? « Et bien, nos coutumes, dans la société humaine, est de saluer les voyageurs que nous croisons sur la route et que nous les laissons ensuite poursuivre leur voie sans encombre. Qu'en pensez vous ? »
Du coin de l'œil, le moine voit que le filou de leur groupe s'agite. Bon sang, il ne va pas les attaquer maintenant…?

[Arnaud]

Tout comme Arthur, Samia voit que Gwalch se prépare à faire une grosse bêtise. Elle se déplace juste ce qu'il faut pour s'interposer entre le cheval de Gwalch et le crapaud parlant.
« Bien, Nulusus, je propose comme mon compagnon moine que nos deux groupes poursuivent maintenant chacun leur route. Il semblerait que nous nous soyons tout dit. »

[TheBigLizardman]

Talonnant son cheval, Gwalch a à peine le temps de parcourir plus d'un mètre que son corps bascule de la monture, et vient s'écraser sur le sol, face contre terre, totalement inanimé. Son cheval desemparé manque de renverser Samia qui s'était mis en travers de sa route, et finit par bifurquer, avant de tourner au trot et de s'arrêter à côté des autres montures.

En détournant leurs regards du batracien pour admirer la chute de l’Épervier, Arthur et Samia constatent que l'espace autour d'eux semble s'être restreint. N'est-ce qu'une impression? Les arbres semblent s'être rapprochés. Est-ce seulement possible?

Nulusus, indifférent, reprend avec son ton autoritaire: « Vous n'avez pas répondu à ma question. Puisque nous sommes sensés savoir qui vous êtes, c'est qu'il doit bien y avoir une raison, n'est-ce pas? »

[Arnaud]

Devant une telle situation, Samia aurait pu céder à la panique... si elle n'avait pas vécu autant de choses tout aussi extraordinaires ces dernières semaines. Ho ho... bon, ma petite, tu restes bien calme...

« Je ne comprends pas ta question, Nulusus. Gwalch t'a déjà dit que nous avions rencontré Somnos, et tu as eu l'air de dire que cela t'importait peu. »
Samia s'approche du corps de Gwalch pour vérifier son état. Elle ramène pour cela sa flamme auprès d'elle et du corps de son compagnon.
Par précaution, elle murmure une prière pour stabiliser son compagnon.

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STABILISATION
niveau 0 - nécromancie
Temps d'incantation : 1 action
Portée : contact
Composantes : V, S
Durée : instantanée
Vous touchez une créature vivante qui est à 0 point de vie. La créature devient stable. Ce sort n'a aucun effet sur les morts-vivants ou les créatures artificielles.
Niveau 1

∎ Message à destination de MD : [ Message secret ]

« Nous n'avons pas grand chose de plus à te dire il me semble : le Dragon nous a parlé, et comme tu dois t'en douter, il ne parle pas souvent avec de simples humains...
Pourquoi est ce que cela a t il subitement de l'intérêt pour toi ? »

Relevant la tête après s'être occupée du plus urgent pour son compagnon.
« Et, s'il te plait... » Les yeux de la prêtresse s'emplissent de ténèbres et des ombres nouvelles commencent à danser sur son visage « demande à tes amis de reculer. »

[Antoine]

« Voyons Nulusus, qu'allez-vous donc nous faire ? Nous tuer ? Car le soleil ne s'est pas levé ? Vous nous croyez responsables de cet événement ? Allons donc... tout ceci est absurde... »
Arthur a bien entendu remarqué que les arbres sont plus denses encore, que la clairière est plus oppressante que jamais. Nous ne parviendrons pas à l'intimider,
et pour cause... Essayons de le raisonner...

[TheBigLizardman]

Nulusus ne perd pas son ton sévère aux propos de Samia:

« C'est une menace? C'est ton libre droit de me menacer... Mais il faut que tu en mesure les conséquences. »

Il se tourne vers Arthur: « Je ne vous juges nullement responsables de cet événement, je sais très bien que vous en êtes incapables. Mais je n'aurais aucun remord à vous tuer. Aurais-tu des remords à tuer un crapaud? »

[Arnaud]

« Ce n'est pas une menace, Nulusus. C'est une demande : je te demande de nous laisser passer.
Si tu ne nous laisses pas passer, qu'attends tu de nous ? Que nous restions bien tranquillement à nous faire dévorer par toi et tes amis ?
Je ne vois pas en quoi le fait de défendre nos vies serait une menace... même si défendre nos vies pourrait bien revenir à mettre la tienne en danger.

Je te l'ai déjà dit : je ne tiens pas à ce que nous nous affrontions. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois. J'ai aussi répondu à tes questions sur ce que nous sommes. Et cela aussi je l'ai fait à plusieurs reprises.
Tu me donnes l'impression de ne pas chercher à nous écouter, mais de chercher à nous provoquer, jusqu'à ce que nous fassions un faux pas dont tu pourrais profiter pour justifier tes actes.
Allons ! Si tu es au sommet de la chaîne des prédateurs, et que des humains ayant survécu au Dragon ne t'impressionnent pas, pourquoi as tu besoin d'excuses ? Je te le dis, et cette fois pour la dernière fois : laisses nous passer, s'il te plait, ou dévoiles une fois pour toutes tes intentions ! »

Les sens en éveil, les yeux grands ouverts sur les ténèbres, Samia se tient prête à toute éventualité.