[RP04] Les marais sur l'île

[olaf_xlz]

Olaf avait fait la grimace face aux devanture fermés .
Zut, les ouvertures le dimanche c'est en Décembre.

Une fois devant la boutique, il a la même réaction de panique que ses compagnons et cherche du regard une autorité à qui signaler le "problème".

[Arnaud]

Moins téméraire que ses compagnons déjà prêts à provoquer ce qui ressemble à un cadavre animé, Olaf cherche du regard une solution, ou du moins une personne susceptible de leur venir en aide.
Les passants sont rares dans la rue et le parc semble désert : quelques groupes de curieux sont sortis prendre des photographies, mais la plupart des gens ne se risquent pas dehors très longtemps. Vous n'en remarquez que plus facilement la présence de la jolie rousse qui vous a servi hier à la crêperie. Note de couleur flamboyante au milieu de la grisaille et du paysage bien morne, elle est actuellement en pleine discussion avec un militaire en faction à l'angle de la rue, du côté de la librairie.
Le militaire porte un gilet pare balle et une arme de guerre. La serveuse porte une robe et un livre.
Avec ses grandes bottes en caoutchouc et sa robe retroussée pour ne pas prendre la boue, la jolie rousse sortie sans manteau malgré le froid captive vos regards malgré vous. Mais dans la situation actuelle, c'est peut être plutôt le militaire qui pourrait vous venir en aide.
En attendant de vous décider, vous voyez la jeune femme commencer à grelotter.
Dans la boutique, la créature aux traits d'Arnaud n'a pas bougé d'un cil.

[TheBigLizardman]

Oh, qu'il est de beaux êtres. Qu'il est de douces créatures! Mais de toutes, ce sont bien celles qui constituent l'étrange et fascinante race des rousses qui enflamment le plus de passion dans le coeur d'un romantique comme Thomas. Ah! Précieuses chevelures de braises! Si rare de par le monde et si présentes pourtant dans nos contrées celtiques, expliquant que l'on retrouve celle-ci dans une crêperie! Thomas aurait aimé à humer les effluves de la mer portées par le vent, mais le voilà dans un marais non loin d'un mort néanmoins vivant. Oh, symbolisme quand tu nous tient! Mais la nature n'est elle pas l'absolue du romantisme? Tel le voyageur contemplant une mer de nuages, Thomas n'est-il pas dans ce marais écrasé par la nature, comme dans une oeuvre de Turner ou de Friedrich? Ah portez les tartans, soufflez les cornemuses! Le voilà qui s'élance vers sa nouvelle égérie, bien malgré elle, et bien malgré lui aussi.
Une fois arrivé à sa portée, il ne put formuler qu'une bien classique prose:
« Excusez-moi de vous déranger messieurs-dames, mais nous avons un problème, un de nos ami est enfermé dans le magasin là-bas et j'ai bien peur qu'il ne se sente pas bien. Je crains pour sa santé, et si ce n'est pas trop demander, on apprécierait l'aide d'un militaire. »

[Arnaud]

La demoiselle a un sourire pour Thomas, qu'elle semble reconnaître. Les propos de Thomas la laissent un peu perplexe et elle jette un regard en direction de la boutique, intriguée.

C'est naturellement le militaire qui répond en premier :
« Vous dites qu'une personne est enfermée ? Quelqu'un la retient ? Précisez la situation je vous prie. »
L'homme a la trentaine, son expression qui semblait détendue avant que Thomas n'intervienne s'est légèrement durcie et il a spontanément replacé ses mains sur son arme.
Thomas est passablement surpris de la tension, sinon de la fébrilité, qu'il sent chez le militaire, même si ce dernier tente de parler avec une fermeté et une autorité toute professionnelle.

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[TheBigLizardman]

Thomas continue, estimant que la situation ne devrait pas représenter un stress particulier pour le militaire, même si elle est plus du ressort d'un pompier: « Personne ne la retient, elle est juste étendue dans le magasin et je pense qu'elle a fait un malaise. La porte est fermée à clef, en général dans ce genre de situation on appelle les pompiers, mais vu l'état des rues on s'est dit que vous pourriez nous aider. »

[Arnaud]

Le militaire fronce les sourcils. « Bien, je vais voir ça. Montrez moi où il se trouve. »

Thomas le guide devant la boutique, suivi de la belle qui se présente d'une voix chantante. « Je m'appelle Caitlynne, mais vous pouvez m'appelez Katie. Nous sommes voisins je crois ? Vous travaillez dans la nouvelle boutique, n'est ce pas ? »
Le fait qu'elle commence à grelotter dans sa tenue fort peu appropriée à la situation ajoute un rythme syncopé plein de vie à ses phrases les plus banales. A moins que le cœur de Thomas ne lui fasse déjà perdre la tête au moindre des sourires de la belle ? Des sourires charmants qu'elle ne manque d'ailleurs pas de lui prodiguer en nombre.

Une fois devant la boutique, le militaire jette un coup d’œil par la vitre et écarquille les yeux en découvrant l'aspect de l'individu assis à l'intérieur. « Oh Sainte Ma... Qu'est ce que c'est que ce merdier !? »
Surprise par cette réaction, Caitlynne cesse de questionner Thomas pour reporter son attention sur le reste du groupe vers qui se tourne le militaire pour vous questionner.
« C'est lui dont vous m'avez parlé ? Moi, je vois un homme assis. Je dirais même plutôt... un cadavre. »
Caitlynne écarquille les yeux à son tour et met une main devant la bouche, laissant malgré elle tomber les plis de sa robe dans la boue.

Le militaire semble prendre l'affaire très au sérieux. A t il comme vous réalisé ce qui se trouvait là dedans ? Difficile à dire, car le mort-vivant n'a pas bougé et passerait effectivement plus pour un cadavre ordinaire que pour une créature de film d'horreur.
Il fait mine d'activer sa radio mais avant cela, il vous demande avec une pointe de stress dans la voix : « Alors ? Dites moi tout ce que vous savez, ou avez vu. »

[TheBigLizardman]

Thomas hésite un moment à tomber dans le cliché en proposant son blouson à la dame, mais le militaire l'interromps.

« Un cadavre... Je vous assure qu'on la vu gémir il y a quelques secondes! On a rien vu d'autre! Il a disparu hier à l'hôpital, où nous nous trouvions pour une terrible attaque de rats, et on le retrouve ici ce matin, après la "transformation" de la zone en marais. »

[olaf_xlz]

Olaf opine du chef pour confirmer le récit de son camarade.

[Lord Stark]

Starky, était resté très calme, son regard fixant Arnaud.
Il faut dire que c'était lui, qui les avait réunis, et maintenant le voir ainsi. C'est l'arrivée du militaire qui lui fit détourner le regard.
« Oui, tout s'est passé comme vous a dit mon ami, Thomas » Hésitant un moment il enchaine« Je crois même... Qu'il a essayé de nous parler »

[yotus]

« On ne sait pas ce qui lui est arrivé, mais il faut qu'on aille voir ce qu'il s'est passé ! » ajoute Fabien à l'intention du militaire.
« Vous vous sentez de défoncer la porte ? »

[Arnaud]

Le militaire émet un grognement suivi d'une juron à peine étouffé puis donne un bon coup de pied dans la porte, dont le verrou saute aussitôt.
Le soldat braque son arme sur le cadavre assis au fond de la pièce et lui intime l'ordre de bouger.
« Allez, finies les blagues ! On se lève, et plus vite que ça ! »
"Arnaud" regarde le soldat avec des yeux vitreux, et un bout de son arcade sourcilière gauche se décolle pour tomber sur la table.
« B*$rdel ! » Le soldat tourne la tête vers vous tout en maintenant son arme braquée sur la créature. « Vous vous êtes foutus de ma gueule, les gars ? ça vous fait rire ? Du maquillage à... »
Vous n'avez pas vraiment le temps de réagir que le mort vivant s'est levé et a franchi les quelques mètres qui le séparaient du soldat pour poser une main cadavérique sur le canon de son arme.
Le soldat fait preuve d'un sang froid exemplaire et ne tire pas, en dépit de la vision d'horreur qui s'impose à lui sans laisser place au doute.
Vous voyez mieux le cadavre ambulant maintenant, et notamment tous les signes écœurants de décomposition avancée, nimbés dans cette étrange aura glaciale accrochée à son visage. Il est proprement terrifiant, et Caitlynne en laisse tomber le livre qu'elle tenait à la main pour se blottir contre la poitrine de Thomas. Elle n'ose plus regarder en direction de la boutique et se cache du regard du monstre derrière ses longs cheveux roux.

Le monstre, justement, articule quelques mots, laissant émaner de sa bouche une odeur plus écœurante encore que celle des marais. « Est ce une... phase... d'attaque... ? »
Ne quittant plus le mort vivant des yeux, le soldat vous demande : « Qu'est ce qu'il raconte ? » puis : « Retirez votre main de mon arme ou je tire ! »

Jets :

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[yotus]

« Une phase d'attaque ? » répète Fabien à voix basse. « C'est un terme utilisé dans un jeu de cartes, cela n'a aucun sens ! » ajoute-t-il ensuite à l'intention du militaire.