Déjà, au satde où vous en étiez, l'une des choses que vous auriez pu faire (entre autres), mais qui pouvait aussi se faire plus tard dans la partie (rien de grave donc), c'était de montrer les cartes de démons que vous aviez à des gens qui auraient pu les traduire. Vous pouviez même utiliser google trad IRL pour les plus courageux (car il fallait trouver la langue et les caractères). Avec les touristes sur la place de Notre Dame, par exemple, c'était faisable.
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Vous auriez vu des cartes qui avaient déjà eu un impact sur le monde réel, comme :
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Vous auriez ensuite été incités à descendre dans la cave (si vous n'y aviez pas pensé vous même, j'aurais trouvé un moyen de vous y mener : un bruit venant du bas, n'importe quoi pour vous y conduire).
Là, en cherchant bien, vous auriez trouvé au milieu des cartons et des affiches un symbole gravé sur un mur. Le symbole en lui même n'aurait jamais retenu votre attention s'il n'avait pas ressemblé à celui sur les cartes modifiées (comme celle des démons, ou de "Celui Qui est Attendu"). Le symbole vous aurait permis de découvrir un bouton secret : un mur pivotait et vous débouchiez dans une petite partie non cartographiée des catacombes de Paris, en découvrant assez vite une salle de prière qui servait aux rituels de la secte qui occupait les locaux il y a quelques années.
Bibliothèques à fouiller, informations à découvrir en grand nombre.
A ce sujet, je m'étais noté ceci dans mon document de préparation :
Et voici le contenu du carnet :La bibliothèque contient des livres de magie noire et toutes sortes de références sur les histoires de démons ou les expériences de parapsychologie, élévation des âmes, méditations et autres sources supposées révéler quelque vérité cachée. Il y a vraiment de tout et ce n’est pas tant le contenu initial des livres qui est ici intéressant que les annotations nombreuses et fort instructives que les démonistes y ont laissées. Les démonistes cherchaient si des démons ou des pratiquants des arts occultes existaient dans notre univers, et ils ont bien dû admettre que non. Leurs notes sont éloquentes : au regard de telle description de rituel : « ridicule ! », « incomplet ! », « faux !!! », au regard de tel démon illustré et documenté : « comparer avec l’autre ouvrage du même auteur : pure invention », « avons vérifié : n’existe pas », « l’auteur est un imbécile ! », etc. Parfois les notes sont expliquées clairement (c’était à leurs débuts) mais parfois aussi elles montrent un profond agacement : les pages sont alors froissées et les textes barrés.
Dans un tiroir fermé de la commode, sous un double fond, se trouve un petit carnet qui en apprendra plus aux PJ.
A ce stade, vous auriez combattu la liche au phylactère qui vous aurait barré le chemin du retour : si besoin, l'aide du militaire et éventuellement de la jolie rousse aurait pu me permettre de vous éviter de mourir avant de réaliser qu'il fallait trouver le phylactère et le briser.Février 2001 – Passées les premières difficultés consistant à nous retrouver, notre installation ici a été des plus faciles. Frère Thomas s’est montré particulièrement habile à user de son nouveau réseau d’influence. Nous devrions maintenant pouvoir nous mettre à l’œuvre très vite.
Juillet 2002 - Frère Matthieu nous a encore ramené un livre hier. C’est ridicule : les habitants de cet univers n’ont aucune idée des puissances qui les gouvernent ! Leurs écrits ne sont au mieux que spéculations, et bien souvent ce sont de pures inventions destinées à flatter leur attrait pour le surnaturel. Et ils ne sont pas prêts de trouver car tout laisse à penser que l’entité qui protège ce monde ne s’est pas encore présentée à eux. Ils en sont encore à invoquer des dieux qu’ils dotent de pouvoirs créateurs. Leur bêtise m’afflige, et celle de notre frère aussi, avec son obsession à chercher dans les livres de ces singes la moindre trace d’intelligence !
Nous allons devoir nous en remettre à nos traditions si nous voulons invoquer nos maîtres dans cette dimension. Réunir les conditions d’un rituel de la même ampleur que celui que nous avons mené sur R’lielua me semble improbable. Mais à défaut d’ouvrir les portes de cette nouvelle demeure, nous pouvons en donner l’adresse.
Mars 2004 - Ils ne répondent pas. Pourquoi ne répondent-ils pas ? Frère Thomas s’est sacrifié en vain. Son sang pourtant inondait le pentacle de manière si suggestive. Nous pensions que notre sang, étranger à ce monde, servirait de lien avec R’lielua. Nous nous trompions. Mais peut être que nos maîtres ne sont plus là-bas depuis longtemps ? Peut-être ont-ils quitté notre terre natale pour aller servir d’autres fidèles ? Impossible ! Nous sommes les seuls véritables fidèles ! Ne somme nous pas le fruit de cette dévotion qui les a eux-mêmes créés ? Nous continuerons !
Juin 2005 – Les sacrifices n’y changent rien. C’est pourtant la tradition la plus répandue dans ce monde. A quoi bon ? Nous avons essayé tous leurs rituels décadents en vain. Je crois que nos appels franchissent les dimensions, mais nos maîtres refusent d’y répondre. Ne voient-ils pas ce que nous leur offrons ? Frère Matthieu ne participe même plus aux rituels. Il prétend que nos maîtres sont trop occupés à s’entredéchirer pour entreprendre le voyage qui devrait les mener ici. Il a déjà réussi à convaincre deux autres frères avec ses propos défaitistes. Si je ne réagis pas, je redoute qu’il ne parvienne à me convaincre moi aussi.
Janvier 2006 – Nous avons perdu six frères aujourd’hui. En comptant la perte de Frère Matthieu le mois dernier, cela réduit notre groupe à trois membres. Nos efforts pour trouver d’autres confrères se sont avérés infructueux. Peut-être étions-nous les seuls ? Peut-être se cachent-ils ? Ils auraient sans doute raison après ce qui vient d’arriver. Nos ennemis, eux, nous ont trouvé. Tout comme nous, je suppose qu’ils se sont organisé Eux au cours de ces dernières années, et nous avons assurément perdu l’avance que nous avions prise sur eux. Combien de ces chiens a-t-il fallu pour tuer six des nôtres ? Ils n’ont laissé aucun indice. Il est probable que ces locaux ne soient plus sûrs. Nos réunions se faisaient de plus en plus rares, de toutes manières. Je reviendrais ici prochainement brûler tout cela. Mêmes ces notes, qui ne sont que l’expression de mon impuissance, pourraient me porter préjudice.
Vous seriez remontés ensuite à la surface et sortis de la boutique, pour être accostés par un prêtre.