Le tourbillon t'emporte seul dans les ténèbres. Tu finis par ouvrir les yeux, et te relever. Tu n'es pas blessé et tu as le même équipement et la même puissance qu'avant de quitter le donjon. En revanche, tu as pris ta forme humaine originale. En face de toi, un barbare paladin de Kornettoh se dresse fièrement.
Il est en équipement complet de champion de sang de Kornettoh, et te regarde d'un air féroce, prêt à t'étriper. Il finit par s'élancer vers toi, furieux: « Les barbares ne sont même pas censés pouvoir faire du paladinat! Mon concept repose sur un mensonge donné à un mj débutant, tu vas payer pour tes pêchés! »
► initiative : 1d20(3) +1 => 4
∎ Battlemap : Alors, content d'avoir fait un gros bill?
Je n'ai nul besoin de réflexion pour savoir quelle sera ma première action : « Je vais te renvoyer d'où tu viens, en utilisant ma forme ultime ! Loli power !!! »
« Une petite fille? C'est ça mon créateur? Je suis bien content que tu ne sois plus mon maître, tu n'es ni à la hauteur de Crom, ni à la hauteur de Khornettoh, et pourtant je ne rêve que de les détroner! Tu seras un "dieu" d'échauffement! »
s'amuse-t-il, pour peu que les champions de Khornettoh puissent s'amuser. En tout cas, il sait se divertir, et massacrer des enfants c'est tout ce qui lui plait! Il fonce vers la fillette, et une fois à portée de hallebarde, l'attaque de toute sa puissance avec cette arme dévastatrice.[ Et oui, 3d6, souvenez vous en! Il me semble même que c'était un truc du genre 3d6+4, mais bon, je ne vais pas abuser non plus. ]Mais il se foire comme un cake. Dommage qu'on ne soit pas dans le même système de jeu, il aurait pu se décapiter. Enfin, dans son système d'origine, il vient techniquement de faire un critique.
Je pris la peine de croiser mes doigts et regardant ma création je souris en lui disant : « Je pense que ce sort devrait te dire quelque chose, je l'ai même un peu personnalisé ! Peau de bananane de Morzak explosive !! »
Le barbare n'a pas le temps de répondre qu'il se fait surprendre par l'explosion et tombe au sol. Mais il se relève aussitôt, et poussant un terrrrrible cri bestial, attaque Jules qui n'en demandait pas tant.
Je pris la peine d'observer le barbare avant de taper légèrement sur mon visage : « J'avais oublié que dans ce jeu ce sort est beaucoup moins bien ... »
Je change alors de formule : « Et bien, testons celle ci ! Peau de bananane agrippante !! »
La peau de banane se referme sur le pied du champion, le clouant sur place. Il regarde une seconde son pied avant de conclure: « Ok. » et de filer un violent coup de hallebarde sanglante dans la petite fille.
Je profite donc d'un paradoxe temporel simple, que je nommerais "Temps pour répondre" afin de réfléchir à une stratégie pouvant me sortir de cette situation, puis ne voyant aucune solution je tente une ultime chose :
« Attend, attend, j'ai une idée ! Je sais que tu repose sur un mensonge, mais en tant que barbare n'est ce pas une chose que tu recherches ? Le mensonge t'auras apporté la puissance et la gloire ! De plus, en tant que barbare vu que tu recherches des adversaires toujours plus fort j'ai un marché à te proposer, mes prochains adversaires seront puissant aussi, ne veut tu pas les affronter pour la gloire ? Me vaincre ne te rapportera pas de gloire, je ne suis même pas digne d'être un échauffement sous cette forme. Rejoins moi et tu pourras combattre des adversaires d'une puissance considérable qui te rendront célèbre à jamais, et une fois que cela tout seront vaincu, tu pourras me défier de nouveau, car dans le cas inverse, une fois que je serais vaincu ce sera la fin. Tu ne pourras pas combattre mes autres créations. »
Je prend ainsi une bouffée d'air :
« Réfléchis à mon offre, tu as la possibilité de combattre beaucoup d'adversaires puissant, ou de me vaincre et de t’arrêter ici, si tu veut prouver que tu est digne de ne pas être un mensonge ton choix devrait être vite fait. »
Le barbare réfléchit longuement, au moins trois bonnes secondes, avant de déclarer, dans un verbe poétique encore inégalé: « Ok. »
Sur ces mots, les murs de l'arène s'effondrent, dévoilant un champ de bataille infini, envahit par l'odeur de la mort, le chaos de la désolation, le fracas des armes et les cris des blessés. Le champion en a la larmayeul. Tel un chien libéré de ses chaines, il s'élance dans son paradis bien à lui, massacrant pour l'éternité.
Jules sent soudain quelque chose, qui l'attire, qui l'attire, qui l'attire, vers le haaaaaaaaaaaaaaut. « Jules. Vous avez trouvé la seule victoire qu'il soit dans un combat contre soi-même. Vous avez désormais le droit de rentrer chez vous. Vous êtes libre. »
