[RP 3] Le piège

[boblebuter]

Edgar alterne entre les moment où il porte la civière et les moments où il marche devant éclairant le passage.
Une fois Marilla debout, il roule la civière et la cale sur son épaule. Il pose une patte rassurante sur l'épaule de la mère de Thibalde. « Tout va bien, Marilla. On a même trouver quelqu'un pour nous t'nir compagnie. »

Malgré le réconfort de voir que plus personne n'est dans le coma, Edgar ne peut s'empêcher de s'inquiéter au sujet des paroles de la créature démoniaque. Ça sent l'embrouille plein les narines ce truc. Il observe Willibert du coin de l'oeil. Pour l'instant la cible est Emrakul. Que la lumière nous guide, il ne faut surtout pas qu'on s'éparpille crénom de nom. Tant que le poulpe géant est vaincu, peu lui chaut de faire équipe avec le démon. On règlera nos compte plus tard ma mignonne... Et à ce moment... Un sourire carnassier s'étale sur le visage d'Edgar.

Le soleil commence à se lever. Ils ont survécu à cette nuit, survécu à la journée la plus longue de sa vie.

[Zoran999]

Suite aux révélations de la sorcière, Ehvok ne peut s'empêcher de sourire : « Et bien Edgar, il semble que je ne suis pas le seul que tu devras supprimer une fois Emrakul détruit ! Willibert m'a l'air d'avoir embrassé l'Ombre à pleine bouche. Et Asha se voit déjà utiliser la baguette pour nous sortir quelques tours démoniaques ! Que la Lumière te vienne en aide mon pauvre ! Comment peux tu supporter d'être entouré par tant de mal ? »

Il s'adresse ensuite à la sorcière : « Chère madame, comment se fait il que le piège ne se soit pas ouvert alors que nous possédions les pierres ? Quel rituel faut il mettre en oeuvre pour que cela fonctionne ? Devrons nous invoquer ce bon Diablo ? Et corrompre notre âme plus encore ? ». Il termine cette phrase en adressant un regard malicieux à Edgar.

[boblebuter]

Le sourire d'Edgar s'efface devant les remarques d'Ehvok. Il regarde l'ancien sacristain un instant et lui répond « J'y pense figure-toi. » Puis replonge dans ses pensées.

[dvins]

Willibert est satisfait des réponses de la suivante : enfin il voit une solution à leur problème ! Toutefois, cela soulève de nouvelles questions : « Nous allons pouvoir nous échapper mais qu'adviendra-t-il de nos familles et de nos amis ? Pourrons nous les sauver depuis l'extérieur ? Il est hors de question de les abandonner à la corruption d'Emrakul ! »

Le sang de Willibert se glace : « Qu'entends-tu par "Adria m'a introduite en lui" ? » demande-t-il d'une voix tremblotante. « Je ne me sens pas changé ! » Il se tourne vers ses amis : « Je vous assure, je suis en pleine possession de mes moyens ! Je ne suis sous le contrôle de personne ! » déclare-t-il autant pour se rassurer lui-même que pour convaincre ses compagnons. Il se tourne à nouveau vers Hestia : « Et puis pourquoi devrais-je te sauver ? Que va-t-il se passer ? Tu sembles en savoir beaucoup plus que tu ne le dis ! »

Laissant Thibalde et Marilla à part, Willibert se rapproche de ses amis et leur dit à voix un peu plus basse : « Si nous ne pouvons pas emmener tout le monde, nous devrions peut-être laisser Marilla avec le reste de nos familles. La situation est incompréhensible pour nous mais elle semble avoir encore plus de mal à l'accepter. Elle sera sûrement plus rassurée en compagnie de Pépin, Griswold, et de mon père... »

Il marche silencieusement pendant quelques temps, hypnotisé par le déhanchement de la femme. Il secoue la tête et dit : « On ne peut pas vraiment ramener Hestia au campement. Elle est à moitié nue et c'est une sorcière. Nous savons que cette alliance est nécessaire pour sauver Sanctuaire mais comment l'expliquer aux villageois ? »

[Zoran999]

« Willibert, le temps est peut-être venu de tout leur expliquer. Et rien ne dit que le piège continuera à corrompre Tristram et ses alentours lorsque nous serons partis. En outre, s'il s'agit d'une boucle temporelle, il sont théoriquement toujours en vie à un certain moment de la boucle. Nous pourrons rompre la boucle lorsqu'Emrakul sera vaincu. De toute façon, nous sommes leur seul espoir ... . »

[Arnaud]

La route pour le campement est plus longue que ne l'a été le chemin pour Tristram : a l'exception d'Hestia et d'Edgar, les villageois sont épuisés, et sans monture pour les porter, leur progression s'en ressent forcément.
Ils sont à mi chemin et la journée déjà bien avancée quand, à bout de force, plusieurs d'entre eux réclament une pause.
Hestia scrute les environs et le ciel, guettant visiblement un possible retour de l'ange. « Marquer une pause en pleine campagne n'est pas une bonne idée. Mais nous n'irons pas plus loin dans l'état où vous êtes. Cherchons un endroit où nous serions moins facilement repérés. » Un vieux moulin abandonné offre au groupe l'opportunité de s'établir en un lieu relativement protégé. Le moulin semble avoir fait l'objet de modifications, sans doute en vue d'en faire une tout de guet. L'escalier donnant à l'étage ainsi que l'étage lui même se sont effondrés. Une échelle reste posée contre un mur, ne donnant plus sur rien. Des tonneaux vides ou remplis d'eau de pluie sont abandonnés ici ou là.

Chacun sort le peu de provisions qu'il a pu garder, le principal ayant été perdu avec la fuite des chevaux.

Hestia commente : « Raison de plus pour ne pas nous attarder trop longtemps. Votre corps a besoin de plus d'énergie maintenant qu'il abrite l'esprit fragmenté du Seigneur de la Terreur. Si vous ne vous nourrissez pas convenablement, vous ne pourrez pas garder le contrôle très longtemps. »
Elle passe sa main sur le dos de Willibert et pose sa tête sur son épaule. « Ne t'inquiète pas, je veille sur toi. Il ne t'arrivera rien. »

Willibert croise le regard furibond de Thibalde, et s'empresse de poser quelques questions à Hestia pour se obliger cette dernière à reprendre une position moins embarrassante.
« Je vous l'ai déjà dit : tout ce qui se trouve dans la sphère d'influence d'Emrakul est corrompu. Vos familles et vos amis piégés ici sont tous perdus. Une fois que vous aurez franchi la barrière, vous ne pourrez plus rien pour eux. »
Comme à son habitude, Hestia prononce ces paroles à la façon d'un constat, sans émotion superflue. « Si vous parveniez à vaincre Emrakul avant que la corruption ne l'emporte sur ceux qui se trouvent piégés ici, vous pourriez peut être en sauver quelques uns et... » Hestia s'interrompt, surprise, fronce les sourcils, et regarde son ventre. Elle réfléchit un court instant, sourit pour elle-même, puis poursuit comme si de rien n'était. « ...mais vous n'en aurez vraisemblablement pas le temps. La route est encore longue avant que nous puissions attendre la capitale où Aidan a emporté le fragment manquant. Et nous ne savons même pas si Emrakul se montrera avant que ce monde ne lui appartienne déjà. Pour combattre un ennemi, il faut déjà que ce dernier daigne se montrer. »
Willibert remet à plus tard les pensées ce que ce discours lui inspire. Il presse Hestia de s'expliquer sur ce qu'elle voulait dire en prétendant avoir été "introduite" en lui.
« Ah ah ah. Non, ne vous inquiétez pas : Willibert est bien celui qu'il a toujours été. J'ai partagé ses pensées pendant un temps, mais je ne l'ai jamais, ou très rarement, influencé. »
A voix basse, elle lui murmure au creux de l'oreille : « Je t'ai quand même un peu aidé avec Gillian. Tu étais si maladroit. J'espère que tu as retenu mes leçons. »

« Tu dois me sauver parce que je ne suis plus celle que j'étais : je suis devenue mortelle en prenant ma liberté. Je n'ai pas le désir de parler de manière cryptique alors je ne prendrais pas de détour pour le dire : vous ne pourrez sauver qu'une personne de ce piège. Et dans votre intérêt, vous devrez me choisir. C'est moi qui pourrait le mieux vous aider dans votre quête. » Son regard se pose sur Marilla, qui peine à comprendre les implications de ce discours. « Les autres sont condamnés. Et peut être le sont-ils déj... Attendez ! »

Hestia n'est pas la seule à avoir entendu des hommes parler en s'approchant du moulin. Il y a trois voix d'adultes.
« - Tu es sûr que c'est ici ? »
« - Certain. C'est bien la tour dont il a parlé. »
« - Attends, je crois que j'ai entendu du bruit là dedans. »
« - Les morts ? Tu crois que ce sont les morts ? »
« - Mais non. Allez, sors ton arme. Et toi aussi. On n'est peut être pas les seuls par ici. »

« - Oh ! Qui est là ? Nous sommes soldats de l'armée du Khanduras, sortez d'ici que l'on puisse vous voir. »

∎ Battlemap : situation

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Yaolia, pense bien à me dire ce que tu fais de la baguette

[Zoran999]

Bien qu'épuisé par la longue marche, Ehvok n'en est pas moins sur ses gardes. Lorsqu'il entend les voix provenant de l'extérieur, il chuchote à ses amis : « Pas un bruit, je vais tenter de les empêcher d'entrer ici. Nous formons un cortège pour le moins extravagant et ces soldats ne comprendraient pas qui nous sommes. »

Sur ces mots, il ramasse un peu de terre et de chiures d'oiseau qu'il frotte sur son manteau déjà bien entamé par le voyage. Il arrache un bout de sa chemise pour se bander l'oeil afin de ne pas éveiller les soupçons, met sa capuche et sort du moulin, le dos courbé, la démarche hésitante. Prenant la voix d'un vieil homme fatigué :

« Mes fiers soldats, quel bonheur de vous voir. N'ayez craintes, je ne suis qu'un vieil ermite qui habite ces ruines depuis plus longtemps que vos pas ne foulent cette terre. Et je suis tout ce qu'il y a de plus vivant. Et inoffensif avec ça ! Mon pauvre oeil m'a faussé compagnie il y a de ça des années. Que font de jeunes gaillards en des terres si éloignées de notre capitale ? La guerre n'est elle pas finie ? »

Puis, mimant un accès de folie « Ho regardez, le joli papillon ! Ne serait-ce pas un Argynnis niobe ? Je vais tenter de l'attraper pour m'en faire un dîner digne de ce nom ! ». Ehvok fait alors quelques gestes dans le vide, mimant d'attraper un papillon.

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Ehvok lance "Charme personne" sur les deux soldats les plus proches. L'incantation et les gestes sont effectués lorsqu'il tente d'attraper le papillon imaginaire.

[Yaolia]

C'est d'un ton léger, qu'elle répond à la pique d'Ehvok « Je n'ai pas peur de finir comme toi petit sacristain. Contrairement à toi, j'ai une volonté qui m'est propre, alors pas besoin de celle de quelqu'un d'autre pour me sentir entier. » Elle continue de manipuler la baguette. L'objet l'intrigue, elle a pu se servir de la pierre sans ce genre d'aide mais... sait-on jamais? Les paroles d'Edgar finissent de la convaincre, hors de question de la détruire à l'aveugle. Elle se relève donc en empochant la baguette de bois clair. « Je l’emmène, elle pourra peut-être s'avérer utile. »

Elle repart donc la besace un peu plus lourde en herbes, ustensiles, texte mystérieux et outil arcanique en attente d'un plus ample examen.

Sa méfiance pas éteinte, Asha écoute toutefois avidement les explications d'Hestia.
En moi? Elle murmure pour elle même. « Le sarcophage? »
Toutes les pierres d'âme hein? Sa main s'enroule autour de celle qui se trouve dans sa poche. Elle allait devoir apprendre, et vite.
Une seule personne à laisser passer? La jeune femme recense les habitants du village pour jauger de leur utilité. Caïn? En y repensant il avait dit quelque chose à propos de ne pas l'emmener, que ce serait un mauvais choix. Pépin? Il leur serait utile mais il ne voudra quitter ni Caïn, ni le reste des villageois. Griswold? Ses talents leur serviraient, ainsi que son statut d'ancien forgeron du roi qui pourrait leur ouvrir quelques portes. Alric? Bof, il est plus utile ici en tant que chef. En fin de compte, c'est Hestia qui leur serait probablement la plus utile, mais qui sait ce qu'elle fera quand elle retrouvera sa maitresse Adria? L'odeur de sa mère flotte un instant autour d'elle. En extraire un par pur sentimentalisme aurai autant d'utilité qu'un coup de pied dans un rocher. Elle jette un œil à Thibalde, son amnésie allait lui épargner le plus dur pour cette fois.

Intérieurement, elle ricane à la tentative de discrétion de Willibert. Elle est dans ta tête abruti.« Je suis pour la laisser à l'écart du campement. Nous leur devons un minimum d'explications et ça va déjà faire beaucoup. Alors un clone démon d'Adria comme alliée? Nous leur faisons déjà assez peur comme ça avec nos pierres... »

Au moulin, Asha tique devant l'attitude d'Hestia, elle a trop - bien trop! - souvent vu sa mère agir de cette façon pour ne pas comprendre, mais ne relève pas. Elle garde cette carte pour plus tard.
Elle s'apprêtait à demander à Hestia qui elle était exactement, d'où venait qu'elle ressemble autant à Adria et qu'elle lien elles partageaient avant qu'elle ne prenne sa liberté, et ce qu'il en était maintenant, quand l'arrivée des soldats les interrompirent.

Asha se recroqueville aussitôt. Des soldats du Khanduras? Mon œil! Elle empoigne la pierre dans sa poche. Elle allait essayer de jeter un œil discret aux trois hommes quand Ehvok prend l'initiative. Devant son petit numéro, Asha se couvre la bouche et se retient d'exploser de rire. Qui y croirait?! Se reprenant, elle fait signe aux autres de vite se couvrir le front.

[boblebuter]

Edgar est bien content de s'asseoir, la journée aura été vraiment trop longue. Alors que tout le monde trouve le courage et la force de discuter, le vieil homme décide de chercher le meilleur endroit pour faire un sieste bien méritée. Cause toujours vil démon, quand tout ceci sera terminé tu regretteras de ne pas être restée enfermée ici...
Alors qu'il va pour s'asseoir, des voix s'élèvent à l'extérieur du moulin. Des soldats ? Comment ont-il pu traverser le piège d'Emrakul ? Il doit y avoir une brèche ! Edgar est aux anges, une étincelle d'espoir brille plus fortement que jamais dans son coeur. Alors qu'il se lève pour aller serrer dans ses bras les soldats de son bon roi, Ehvok pars devant et joue la comédie. Qu'est-ce que... Edgar reste interdit.

[Arnaud]

Le manège d'Ehvok laisse tout le groupe sans voix, mais contre toutes attentes les deux hommes à qui il vient de s'adresser réagissent de manière encore plus inexplicable.

« Attends, ne l'attaque pas ! Je le reconnais... C'est... c'est... »

« C'est bon, je l'ai reconnu moi aussi. Il est fou, mais il n'est pas dangereux. Je vais même te dire... je crois que je l'aime bien cet idiot... regarde le chasser les papillons imaginaires ! »
Les deux hommes rient de bon coeur et sourient à Ehvok. Le blond s'adresse à lui : « Allez, mon vieux, va chasser les papillons plus loin. On a des choses à faire par ici, tu comprends. »

Le troisième homme, jusqu'alors en retrait, n'en revient pas de l'attitude de ses compagnons.
Il les écoute un instant puis explose, menaçant Ehvok de son épée.
« Mais enfin, qu'est ce que vous racontez ? Ce type est un sorcier ! »
Ses compagnons le regardent avec un air surpris, visiblement incapables de réaliser ce qui leur arrive. « Ce type n'est pas votre ami. On ne l'a jamais vu par ici ! »



Ehvok sent que son emprise sur les deux hommes risque de s'affaiblir si leur compagnon les force à trop se questionner. Mais le problème ne se pose pas immédiatement car ils s'avancent déjà pour jeter un oeil dans la tour, et découvrent le groupe au complet.

« Des villageois ? » L'homme a un regard un peu plus appuyé pour Hestia, qui a - négligemment ou à dessein - laissé écarté un pan de sa cape. Son attention se reporte cependant assez vite sur les armes que brandissent les membres du groupe. « Qu'est ce que vous faites ici ? Et où avez vous trouvé ces armes ? »

L'homme blond lui dit sans se soucier d'être entendu :
« Ce sont probablement des pilleurs de champs de bataille. Qu'en penses-tu ? »


Les deux hommes sont vigilants et sur leur garde, mais ils négligent complètement Ehvok, qu'ils ont laissé derrière eux. Leur compagnon noir, lui, ne quitte pas Ehvok des yeux, et le tient en respect avec sa lame, prêt à bondir sur lui au moindre geste suspect.

∎ Battlemap : je me suis dit qu'il était préférable de régler l'interaction avec Ehvok pour vous permettre de jouer la scène.
C'est à vous.

[boblebuter]

Edgar voit deux hommes en arme se placer dans l'encadrement de la porte. Des soldats du roi, pas de quoi rester sur ses gardes. Il pose sa coutille contre le mur du moulin et s'avance 'un pas en direction des soldats.
« Messires, serviteurs de notre bon roi Aidan, vous êtes les bienvenus dans le comté de Tristram. Nous sommes des villageois, serviteurs de la lumière, et nous rejoignons une caravane en direction de la capitale. Nous sommes partis du village tard dans la soirée, avons traverser la forêt, et nous sommes arrêtés dans ce vieux moulin pour y prendre du repos. »
Il regarde les deux hommes. « Vous voir ici est la preuve que la bataille au front est arrêtée. »

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Edgar tente de se rappeler si les individus sont d'anciens villageois de Tristram.

[dvins]

Willibert est soulagé de voir les soldats s'approcher. Lorsqu'il a entendu les voix, il a eu peur du pire : des brigands ou des êtres manipulés par Emrakul auraient pu les assaillir. Willibert a toujours été attiré par l'armée, quelle meilleure chance de prouver sa valeur que de protéger sa patrie et de défaire les ennemis de la nation. Les yeux pleins d'admiration, il baisse sa lame et son bouclier. « Bonjour nobles soldats. »

Soulagé de voir ces figures d'autorité, Willibert ne peut s'empêcher de leur en dire plus sur leur situation, avec l'espoir que les soldats les aident : « C'est un plaisir de vous voir ici ! Il se passe des choses étranges dans la région, nous avons croisé des créatures magiques qui nous ont attaqué. » Il tend le bras vers Thibalde pour souligner sa chemise tachée de sang. « Nous nous en sommes sortis en fuyant mais le village semble être sous l'influence d'un mal qui nous dépasse. Nos familles et amis se sont enfuis en direction de la capitale et nous nous apprêtions à rejoindre leur caravane. »

« Et vous, nobles guerriers, qu'est-ce qui vous emmène dans la région ? Êtes-vous venus pour aider les villageois de Tristram ? »