Emen était désormais certaine, les propos du clerc étaient clair, elle devait fuir. La réponse de Kodann l'a fit réfléchir sur la question, Mais après tout, je connais Conrad depuis plus longtemps, faisons lui confiance. Et puis c'est à lui que j'ai demandé une directive.
Elle s'engage alors, l'arme rangée, dans les escaliers, prête à fuir lorsque le moment se présenterait.
« je vais tenter de charmer le garde ou de l'attirer après moi. Restez derrière et fuyez après moi si vous me voyez courir. J'essaierai d'attirer les gardes pour vous laisser une chance. »
Conrad s'avance à pas de loup dans le couloir. Ne voyant pas signe des gardes, il décide d'encore avancer vers la bifurcation du couloir. Il a rengainé son épée depuis longtemps et sa tenue illusoire demeure immaculée.
Arrivé à l'angle, il jette un coup en direction du nord et se met à psalmodier, aussi doucement que possible, un sort de charme personne, puis il avance vers le garde, ses mains bien en évidence à la recherche d'une réaction positive du garde. « Enfin du secours, aidez-moi, un mal invisible a mis à feu et à sang cette maison; c'était horrible. Une épée volait, des flammes jaillissaient. Cela à l'air fini »
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Si la réaction du garde est hostile, je me réserve de lancer repli expéditif en action bonus et tenter de passer vers la porte nord ou la porte sud si le passage est impossible (mais prêt à prendre une attaque d'opportunité).
Sur les conseils de Shamilia, la femme arrête son geste et hoche la tête d'un air entendu : « Vous avez raison, n'ouvrons pas la porte, restons protégées. »
Elle crie à travers la porte : « Nous sommes là ! Aidez-nous ! » puis vient s'asseoir à côté de Shamilia.
« Merci d'être là Laärissa. Sans vous je serais encore plus terrifiée. » Elle caresse son bébé avec délicatesse. « J'ai bien de la chance que vous soyez passée dans le voisinnage. Je ne vous ai jamais vue par ici, veniez-vous visiter quelqu'un ? »
En bas, Shamilia entend distinctement la voix de Conrad : « Enfin du secours, aidez-moi, un mal invisible a mis à feu et à sang cette maison; c'était horrible. Une épée volait, des flammes jaillissaient. Cela à l'air fini. » Quelques secondes plus tard, la voix du garde se fait entendre à nouveau : « Ne vous inquiétez pas monsieur, le reste de la garde arrive, nous avons une forte présence dans le quartier. Venez, sortez par cette porte et allez vous réfugier. Y a-t-il du danger derrière vous ? »
Conrad, Emen & Kodann
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Conrad s'avance discrètement dans le couloir et entend une voix de femme venir de l'étage : « Nous sommes là ! Aidez-nous ! »
Alors que le garde se tourne vers l'escalier et s'apprête à monter, il lance un sort de charme personne sur le pauvre homme puis tente de le convaincre qu'il n'est qu'un passant.
Il regarde le prêtre avec un air bovin pendant quelques secondes puis dit : « Ne vous inquiétez pas monsieur, le reste de la garde arrive, nous avons une forte présence dans le quartier. Venez, sortez par cette porte et allez vous réfugier. » Il fait mine de s'engager dans l'escalier puis s'arrête : « Y a-t-il du danger derrière vous ? »
Conrad répond le plus naturellement possible au garde : « je me suis caché dans un recoin de la cave. L'épée magique et le feu se sont abattus sur l'homme encapuchonné qui se tenait en haut de l'escalier et qui faisait bravement face à la menace.
N'ayez crainte. Il n'y a aucune menace derrière nous et si vous le voulez, je peux vous aider à garder la maison.
Vous n'allez pas vous poursuivre les personnes qui ont attaqué cette maison ? Je les ai entendu se rire de nous dans le couloir et puis fuir vers la rue. Si j'avais votre force j'irais bien les faire payer »
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si le garde sort, Conrad fait signe à ses amis de monter et va vers la cave.
Le garde écoute les conseils de Conrad et répond : « Mon collègue est déjà parti dehors et les renforts arrivent. Je dois m'assurer que tout est ok dans cette bâtisse. Sortez et mettez vous à l'abri avec mon collègue ! »
Il crie par la porte : « Les as-tu rattrapés ? Je t'envoie un civil qui s'était réfugié dans la cave ! »
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J'attend son tour pour faire jouer le garde, mais il semble évident qu'il va gravir les escaliers.
Shamilia esquive la question de la femme en tendant l'oreille et en commentant : « Les choses ont l'air de se tasser, et les gens à sortir... mais je pense qu'il est préférable d'attendre encore un peu pour être bien sûr. »
Se tournant vers la femme, Shamilia ajoute : « Je ne suis pas du quartier, en effet. C'est la première fois que je passe par ici... et il a fallut que cette histoire arrive justement maintenant. Quant aux gardes... eh bien.. j'ai déjà eu à faire à des soldats il y a des années et... enfin... même si je dois dire que leur intervention me rassure, je préfère éviter d'avoir à faire à eux. »
Le passé de receleuse de Shamilia lui a laissé de nombreux souvenirs des méthodes parfois brutales employées au nom de la justice locale... et ce qu'elle dit à la femme n'est pas pure invention. Mais la magicienne ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec le comportement de ses compagnons de route. Le sentiment d'être dans leur droit les a conduit à des extrémités qu'elle voit mal comment justifier. Il faudra décidément que le groupe en discute, si la suite des événements le leur permettait.
Dans les minutes qui suivent, Shamilia reste en compagnie de la femme et de l'enfant. Si les gardes décident de frapper à chaque porte pour poser des questions, elle restera pour témoigner. Une fois les gardes partis, elle s'en ira.
Kodann entend Conrad discuter avec le garde mais il n'a nul envie d'intervenir, au moindre doute du garde, il cesserait tout mensonge et se livrerait aux autorités, mettant ses alliés dans une situation périlleuse. Il monte une seule marche prudemment, et attend d'entendre le garde monter les escaliers vers l'étage ou que Conrad lui fasse un signe avant d'en sortir et de se diriger silencieusement vers la sortie.
« Vous êtes sûr que je ne risque rien ? je jette d'abord un coup d’œil dehors et je sors. ». Conrad fait mine de regarder par la porte en attendant que le garde commence à monter les escaliers.
Conrad regarde le garde monter les escaliers, faits quelques pas derrière lui et murmure à ses deux compagnons :« D'autres gardes arrivent. il va falloir fuir par le fond de la ruelle, je préfère me cacher ici mais je peux vous suivre si vous le voulez. Que faites vous ? ».
La femme reste assise en silence tandis que Shamilia entend la voix de Conrad qui répond au garde : « Vous êtes sûr que je ne risque rien ? je jette d'abord un coup d’œil dehors et je sors. » Celui-ci répond : « Ne vous inquiétez pas ! »
Les pas du garde dans l'escalier se font entendre, il semble monter les marches prudemment. Arrivé sur le palier, à quelques pas seulement de la porte, il annonce à nouveau : « Montrez vous pour la garde ! » La femme regarde Shamilia et après un petit hochement de tête, elle s'approche de la porte et l'ouvre : « Ahhh merci d'être venus si vite ! Ils ont tué ce pauvre Monsieur Bethmond ! Vous les avez attrapé j'espère ! Ils m'ont menacé avec une épée volante ! »
« Ne vous inquiétez pas madame, tout va bien se passer. Avez-vous vu quelqu'un à l'étage ? »
« Non ! J'ai entendu du vacarme, une explosion, et ils ont réveillé mon petit Albert, alors je suis descendu pour leur dire le fond de ma pensée, et c'est là qu'ils m'ont attaquée ! Laärissa m'a aidé à me relever et nous sommes remonté dare-dare pour nous barricader ici ! Mais nous n'avons pas entendu de bruit à l'étage, hein Laärissa ? »
Le garde fait un pas dans la pièce pour voir Shamilia, la dévisage quelques instants, puis redirige son attention vers la femme : « Je vais vérifier le couloir. Le reste de la garde ne va pas tarder, vous êtes en sécurité. »
Il sort de la pièce et avance dans le couloir, poussant sur chacune des portes pour voir si elles sont ouvertes. Arrivé à la troisième porte dans le couloir, elle s'ouvre avec un petit grincement et il pénètre dans la pièce.
À l'extérieur, par la fenêtre ouverte, Shamilia peut entendre de nombreuses personnes courir, sûrement les renforts de la garde.
Conrad, Emen, Kodann
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Conrad, Emen et Kodann entendent le garde monter les marches et parler avec une femme à l'étage, puis avancer plus loin dans le couloir au dessus d'eux. Dehors, ils entendent de nombreuses personnes courir et des cris, ce qui annonce sûrement les renforts de la garde.
C'est le moment ou jamais. Kodann fait un signe de tête à Conrad: « Tu peux rester ici, je vais m'en sortir. »
Le chevalier avance jusqu'à la porte discrètement. Une fois lancé, il sera trop tard pour faire demi-tour, être prit en flagrant délit de fuite serait trop déshonorant. Il s'élance à toute vitesse dans la ruelle en direction du muret, ne se retournant sous aucun prétexte. À la fin de la course, il s'élance dans les airs et disparaît dans la brume qui le fait réapparaître de l'autre côté du mur, dans les airs.
[ action possiblement répartie sur deux tours: Kodann se déplace jusqu'à la porte, utilise l'action foncer jusqu'en -Z86 puis foulée brumeuse en -AF86, à la hauteur la plus faible possible. ]
Lorsque Conrad lui donne le signal, Kodann s'approche à pas de loup de l'entrée du bâtiment et jette un coup d'oeil dehors pour vérifier que la voie est libre.
∎ Battlemap : À Emen et Conrad (et Shamilia si elle veut changer son action)
[ Je joue le tour de Kodann en 2 fois car je veux donner l'opportunité aux gardes de réagir ]