[RP 1.1] L'arrivée à Baldhiver

[dvins]

L'homme regarda tour à tour les aventuriers, l'air visiblement suspicieux. Il tira le jeune elfe vers lui et répondit à Amalia : « Vous pourrez trouver à boire et à manger dans la Taverne Des Beaux Jours là bas. » Il pointa le doigt vers le sud-est de la place près de là où il était assis avec ses amis.

« Pour dormir, nous avons quelques auberges en ville, mais elles sont sûrement toutes pleines. Essayez le camp dehors, ils ont peut-être quelques places dans des tentes. »

Sur ce, il tourna les talons, emmenant Khandir avec lui. Khandir quant à lui continuait à jeter des coups d'oeil interrogatifs par dessus son épaule, cherchant visiblement à comprendre la dynamique de ce groupe hétéroclite.

Kaï portait son regard sur l'échoppe de forgeron au nord de la place. Elle lança au groupe : « Allez commander quelque chose à boire et à manger, je vous rejoins vite, j'ai quelques emplettes à faire ! » et s'éloigna en trottinant vers le magasin.

*******************

Le petit groupe pénètra dans la taverne et une vague de chaleur particulièrement agréable enveloppa leurs corps. Quel plaisir de sentir les effets réconfortants d'un feu brûlant dans l'âtre après des jours passés dehors dans le froid de Branorthia.

L'auberge était bondée et on y trouvait toutes sortes de gens : des voyageurs, des paysans, des marchands, des membre de la garde, etc. Le groupe parvint tant bien que mal à se frayer un chemin parmi la foule et à trouver des places assises à une table commune. La table était très longue et environ une trentaine de personnes y étaient assises. Nos aventuriers prirent place à une extrémité. La serveuse, une femme humaine corpulente à l'air chaleureux s'approcha de la tablée : « Bonjour à tous, bienvenue à la Taverne Des Beaux Jours ! Qu'est-ce que je peux vous servir ? Le plat du jour est un ragoût de poulet, oignons, choux et pommes de terre. Je le recommande chaudement ! » Elle continua en riant et en tapant sur l'épaule d'Amalia et de Shamilia d'un air maternel : « Ça va vous requinquer, vous me semblez en avoir bien besoin ! » Puis elle ajouta : « Pour les boissons, nous avons un arrivage de bière ambrée que je recommande. Une choppe chacun ? »

À côté de nos aventuriers se trouvaient deux hommes qui discutaient autour d'un verre. Tous deux étaient plutôt âgés, comme en témoignaient leurs barbes et cheveux blanchissants. Le premier homme avait le crâne dégarni et une barbe bien fournie. Il portait des vêtements de qualité correcte et maniait le verbe mieux que son compagnon. Il semblait être un lettré. Le second avait des cheveux longs et une barbe de quelques jours et des mains caleuses.

On pouvait entendre des bribes de leur conversation :
« Encore une troupe d'aventuriers qui n'a jamais atteint le portail... Ouais tous morts à ce qu'on dit. »
« Sûrement les gobelins. On dit qu'ils sont revenus en force dans les bois. »
« Non non, pas des gobelins. Cette fois ci on parle de créatures monstrueuses. Des choses qu'on aurait jamais vu auparavant. Sûrement des monstres venus de l'autre côté du portail. »

[DameÉlinor]

L'auberge était pleine, et Amalia eu du mal à se glisser jusqu'à une table vide avec ses compagnons. La serveuse vint les accueillir presque immédiatement, ce qui surpris presque la jeune femme, qui s'attendait à attendre bien d'avantage vu le monde présent.
« Je vais me laisser guider par vos conseils alors, » répondît-elle à la serveuse. « Un ragoût et une grande choppe de votre arrivage de bière. »
Lorsque cette dernière ôta sa main de son épaule, Amalia massa discrètement celle-ci. La serveuse avait une poigne à la hauteur de sa carrure, et Amalia l'avait bien senti passer malgré l'aspect très amical de la tape.


« Blabla groupe d'aventuriers ... blabla gobelins .... des créatures du portail .. »
La magicienne essaya d'entendre la suite de la conversation de leurs voisins, couverte en partie par le brouhaha qui régnait. Elle ne disait rien, mais les quelques bribes perçues jusqu'alors ne lui inspirait pas confiance ...

[Arnaud]

Shamilia afficha un air des plus joyeux en s'asseyant sur l'une des chaises rehaussées dont disposait l'établissement pour ses petits clients. La diversité des races était l'une des grandes curiosités dans les cités humaines. Dans les forteresses naines, on trouvait essentiellement des nains, dans les villages elfiques on ne voyait que des elfes, et bien rares étaient les non fées à séjourner dans leurs merveilleux bosquets. Pour les humains, l'espèce semblait de moindre importance. Ce qui soudait la population de leurs villes se trouvait ailleurs. En dépit, ou peut être à cause, de leur faible espérance de vie ils accordaient une grande importance à cette histoire commune qu'ils forgeaient, génération après génération. La statue de cet homme, sur la place, en témoignait. Elle racontait une histoire. Sans doute comment les citoyens de la ville s'étaient battus jadis contre les gobelins. Un événement fondateur liait les habitants de Baldhiver, plus que l'appartenance à une espèce.

La petite magicienne apprécia aussi immédiatement cette serveuse, dont la corpulence était à ses yeux la meilleure preuve de la qualité des plats de son établissement. Ce contact et cet accueil chaleureux lui confirmèrent ce qu'elle avait d'emblée pensé de cette cité. « Les gens d'ici sont vraiment très gentils ! Ce voyage commence bien ! »
Elle salivait déjà à l'idée du bon plat qu'on leur avait promis quand elle remarqua combien Amilia semblait absorbée par une discussion voisine.
Elle tendit à son tour l'oreille, et ne peut s'empêcher d'intervenir. « Vous avez entendu ça ? Ils parlent du portail ! »


Descendant de sa chaise, Shamilia s'approcha sans détour des deux hommes, et s'adressa à eux le plus naturellement du monde.
« Bonjour. Je vous ai entendu parler d'un portail. Mes amis et moi venons tout juste d'arriver, et nous entendons beaucoup parler de cette histoire. Personne, cependant, ne semble vraiment savoir de quoi il s'agit. Vous dites que des créatures ont attaqué des groupes d'explorateurs ? Personne n'en est revenu pour raconter ce qu'il a vu ? »
Shamilia affichait l'air (sincère) de la personne déjà captivée par ce que les deux hommes allaient pouvoir lui raconter.

[Ivanoff]

« Mettez-moi directement deux ragoûts et deux choppes » dit Tamas.
Ses compagnons n'étaient plus vraiment surpris par l’appétit du nain, qui avait depuis le début du voyage démontré son "bon coup de fourchette".
Il faut dire qu'un nain de plus de 100kg, ça mange.

Tamas avait retrouvé le sourire. Le ragoût de poulet et la bière qui se profilaient y étaient sans doute pour quelque chose...

« Oh, et un autre ragoût et une choppe pour notre amie qui va arriver d'un moment à l'autre. Nous lui avons réservé cette chaise. » dit le nain en montrant une chaise rehaussée sur laquelle il avait posé son casque, et sur laquelle il s’apprêtait à poser ses spalières, qui l'empêchaient d'être à l'aise pour manger. Trop occupé à détacher ses pièces d'armures, il n'avait pas fait attention à la discussion des hommes à côté, ni à Shamilia qui avait engagé la conversation avec eux.

[Puncho]

Autant l'homme que l'enfant elfe qu'il protégeait n'avait daigné répondre à Boltusin. Il n'avait pas l'habitude d'être ignoré de la sorte. Cette non réaction le troublait, mais il se retint de le relever. La situation semblait se régler pour le mieux.

Boltusin accompagna ses compagnons jusqu'à la taverne, désireux lui aussi de se remplir la panse d'une cuisine goûteuse et riche. Comme Amalia, il avait capté des bribes de la conversation qu'entretenaient leurs vénérables voisins. S'il n'avait la bouche aussi occupée à mastiquer, il aurait lui-même poser quelques questions à leurs voisins mais la petite Shamilia avait pris les devants.

De ce qu'il avait pu comprendre jusqu'à maintenant, le chemin jusqu'au portail était périlleux, voire mortel. Boltusin n'avait pas anticipé autant de danger et il commençait à questionner son choix. Poser les yeux sur un phénomène inoui avait un attrait évident, mais de là à y risquer volontairement sa vie. Il aimait trop la sienne pour la perdre pour une chose aussi futile.

Boltusin continuait à s'empiffrer tout en ouvrant les oreilles, mais l'inquiétude grandissante avait considérablement réduit son appétit.

[dvins]

Ayant pris la commande de chacun, la serveuse repartit en direction des cuisines, non sans avoir levé un sourcil étonné lorsque le nain commanda deux repas.

Les deux homme parurent surpris de voir une petite gnome pas plus haute que trois pommes leur parler de manière aussi directe.

L'homme a la grosse barbe jaugea la magicienne du regard pendant un instant puis lui répondit : « Bonjour ma p'tite dame. En effet, nous parlions du portail, c'est sur toutes les lèvres en ce moment. Depuis que ce passage est apparu, les choses ont beaucoup changé par ici. Les gobelins ont toujours été assez présents dans les bois. C'est de la mauvaise graine. Sales créatures. Mais au moins, on a appris à les combattre et à les repousser lorsqu'ils s'approchent trop près de la cité ! Depuis quelques temps, on entend parler de créatures monstrueuses qui rôdent et de nombreux groupes en route vers les montagnes disparaissent. »

Il prit une grande rasade de bière avant de continuer : « Certains sont revenus, mais les récits sont peu consistants. Certains parlent de chiens enragés les poursuivant, d'autres de dragons, certains pensent avoir été attaqué par les arbres eux-même. Si vous voulez mon avis, il y a de la magie noire derrière tout ça et ça vient dur portail. »

Le deuxième homme surenchérit : « De toute façon, les gens sont fous de partir traverser la forêt seuls, sans pisteur. C'est un endroit traître et ceux qui ne sont pas dévorés s'y perdent et meurent de faim ! »

Le premier homme, dont la choppe était maintenant quasiment vide, ajouta d'un air triste : « Ou ils y meurent de soif... Ça donne soif de parler. »

Ils semblaient visiblement apprécier d'être le centre de l'attention du groupe.

Boltusin quant à lui sentait un frisson lui parcourir l'échine en pensant à tous ces dangers mais, comme il l'avait appris lors de ses voyages, si les histoire étaient bien souvent basées sur un fond de vérité, il était souvent difficile de déterminer quelle était la part de faits et la part d'embellissements ajoutés par le conteur.

[Ivanoff]

Tamas venait de finir sa première assiette, et boire d'un trait sa première choppe. Du revers de la main, il essuya la mousse restée dans sa barbe.
« Par le marteau de Modarin, il est excellent ce ragoût ! Et je crois bien que c'est la meilleure bière que nous ayons bue depuis le début du voyage. »
Il continuait de s'empiffrer, on aurait presque cru que Boltusin et lui faisaient un concours de rapidité...

Tout en mangeant, il essayait quand même de suivre un peu la conversation avec les deux hommes. Mais c'était bruyant dans la taverne...
Il en comprit toutefois les grandes lignes, et s'adressa à Boltusin qui lui faisait face :
« Tu ne crois pas que Kaï nous suffirait pour ... schluuurrppp... traverser la forêt en évitant les gobelins ? ... schloukk... c'est une excellente pisteuse, on a plusieurs fois ... scronnchh ... évité les brigands grâce à elle... glouglou... »

[Puncho]

Boltusin fut vite rassasié avant que le nain entama sa seconde portion. Il s'écrasa dans son siège, satisfait du repas.
« En évitant les gobelins, oui. Les brigands aussi, je n'en doute pas. Mais des créatures venues d'ailleurs ? »

Le jeune homme avala une bonne gorgée de bière claire. « À bien y repenser, les pisteurs du coin n'en savent pas plus à leur propos. En fait, personne ne semble savoir ce qui se passe dans cette forêt. Ça n'a rien de rassurant. Je n'ai plus trop envie de me rendre au portail... »

[dvins]

Entendant Boltusin douter des connaissances de leurs concitoyens, le premier lui lança : « Ha ! Bien sur que les pisteurs de Baldhiver savent ce qu'ils font ! Qui a trouvé le portail d'après vous, étranger ? Qui a réussi après des années à trouver un chemin sûr à travers les bois ? »

Le second homme intervint : « Oui c'est vrai, mais tu dois admettre qu'il n'a pas tout à fait tort. Personne ne sait trop ce qui se passe depuis quelques semaines et on a pas reçu de chargement de l'autre côté depuis maintenant près de deux mois. Et s'il se passait quelque chose de vraiment dangereux ? »

Le premier homme reprit, plus calmement : « Si j'avais quelques années de moins, je partirais sans hésiter pour découvrir ce qui se passe là bas, de l'autre côté du portail. Tu as bien vu les richesses qui nous ont été ramenées, les animaux étranges, les pierres précieuses... »

Alors que Tamas avait une grande confiance dans les compétences de Kaï avec qui il avait partagé un long chemin, Boltusin semblait quant à lui douter du bien fondé de son voyage et devenait de plus en plus réticent à l'idée de prendre la route. Son regard se perdait dans l'auberge et la vue de certaines jeunes femmes qui s'y trouvaient lui faisait penser que peut-être, Baldhiver était une destination agréable...

[Arnaud]

Quand le premier homme parle de mourir de soif, Shamilia ouvre plus grands les yeux que lorsque lui et son compagnons parlent de créatures étranges.
Mi surprise mi amusée, elle demande : « Euh... c'est une façon de me suggérer de commander une autre choppe pour vous ? »

Quand elle entend Boltusin déclarer qu'il ne souhaite plus se rendre au portail, elle fait la moue, mais son sourire revient rapidement. Après tout, si le jeune homme ne souhaite plus poursuivre, c'est son choix.
Si elle avait su qu'il allait renoncer pour quelques histoires de ce genre, elle lui aurait raconté ce qu'elle avait déjà entendu bien avant leur rencontre au sujet du portail.
« C'est dommage, Boltusin, mais j'ai été contente de voyager avec toi au moins jusqu'ici. J'espère que nos chemins se recroiseront. »

A ses autres camarades : « Et vous ? Toujours partants j'espère ? Moi, toutes ces histoires m'intriguent d'autant plus !
Un portail sans histoire, ce n'est pas vraiment ce que nous venions chercher n'est ce pas ? »

Puis elle entend les réponses des deux hommes, et réagit aussitôt :
« Ah ! Il nous faut donc un éclaireur ! Connaissez vous une personne que vous pourriez nous recommander ? »

[Ivanoff]

« Allons Boltusin, tu ne vas pas ... schurrlpp ... nous abandonner maintenant, après tout ce voyage fait ensemble... glouglouglou ... »

Tamas semblait désormais ragaillardi, et ses pommettes et son nez avaient pris une teinte rosée. Était-ce la chaleur ambiante de la taverne, ou un début d'enivrement dû aux deux pintes qu'il venait de finir ?
Le nain se leva de sa chaise pour se rajouter une contenance (mais cela ne changea pas grand chose à sa stature, il était même un peu moins haut debout que lorsqu'il était assis...), et il leva sa choppe en direction de la gnome : « Shamilia, tu peux compter sur moi en tout cas ! On va le trouver ce foutu portail, et c'est pas quelques bestioles qui traînent dans la forêt qui vont nous arrêter ! »

Quand Tamas entendit les deux hommes parler de pierres précieuses, son sang ne fit qu'un tour, et commanda une tournée de bière : « Patronne, servez-nous donc une tournée de bière, et à ces deux messieurs aussi ! »
Le nain se montrait étrangement plus généreux qu'à l'accoutumée...

Il s'adressa au premier homme : « Pardon, mais pouvez-vous nous en dire plus sur ces pierres précieuses dont vous venez de parler ? »

[dvins]

Lorsque le nain commanda des choppes de bière pour les deux compères, leurs visages s'illuminèrent et leurs langues se délièrent.

L'homme barbu prit la parole : « Vous avez pu voir les tentes hors de la ville. De nombreuses personnes sont venues ici mais bien peu se risquent à traverser la forêt. Elle est dangereuse, elle l'a toujours été. Outre les monstres qui y vivent, on dit qu'on s'y perd facilement... Notre province est très au nord et nous avons toujours été loin des grandes armées de l'empire. Nous avons dû faire face nous même aux gobelins qui envahissaient la forêt et brûlaient nos terres. Nous les avons repoussés mais il semblent qu'ils reviennent rôder dans la forêt... »

Les deux hommes se regardent d'un air sombre, comme si parler des guerres gobelines ramenait des souvenirs douloureux à la surface. L'homme reprit ensuite :

« Quand que le portail a été découvert par l'un de nos pisteurs, une expédition a été lancée et après plusieurs mois, une petite partie des membres de l'expédition est revenue, avec un coffre plein de pierres précieuses et des animaux qu'on avait jamais vu dans nos contrées. Des cadeaux des peuples de l'autre côté qu'ils ont dit. Je ne les ai pas vues de mes yeux mais on parlait de rubis, de saphirs et d'améthystes. Les représentants de l'empereur ont vite envoyés les membres de l'expédition et leurs joyaux à la capitale et on ne les a pas revus depuis. »

« Depuis, quelques aventuriers tels que vous ont tenté de se lancer et de franchir le portail. On en a pas revu beaucoup. Certains ont été attaqués et sont revenus blessés. D'autres sont sûrement morts dans la forêt. Il est probable que certains aient aussi réussi à atteindre le portail mais on a pas eu de nouvelles. Il y a environ deux mois, un groupe de soldats de l'empire a prit la route du portail, ils étaient guidés par un pisteur de chez nous, un bon gars, du nom de Nekim. Il est revenu après deux semaines et il a réussi à les mener au portail. Mais depuis quelques semaines, les groupes qui sont partis ont apparement été attaqués par des créatures étranges. »

Le deuxième homme prend la parole un instant en regardant Boltusin : « Moi je suis de ton avis mon gars. Ça sert à rien d'aller risquer sa vie pour des promesses de fortune et de gloire si c'est pour finir dans l'estomac d'un troll. »

Le premier homme rit à l'intervention de son ami : « Tu as toujours été un pleutre ! C'est pour ça que tu cultives des patates au lieu de découvrir le monde ! Moi c'est pas pareil, ma santé est fragile et j'ai une bonne position au château... Mais sinon, je serais déjà sur la route ! »

Il continua pensivement :

« Si vous cherchez quelqu'un pour vous guider vers le portail, Nekim est un pari sûr. Il est celui qui connait le mieux la région. Reste à savoir s'il sera intéressé par votre proposition, on dit qu'il ne se déplace pas pour rien... Il habite sur la place des gargouille, un peu plus loin vers le centre de la ville. »

« Si vous comptez rester par ici, il y a une initiative lancée récemment par le représentant de l'empire pour entamer la construction d'une route à travers la forêt. Vous pouvez peut-être vous joindre à eux et les aider à la bâtir. »

Il ajouta d'un air narquois : « Ha ! Maintenant l'empire s'intéresse à nous... C'est sûr qu'on est plus attirants avec la promesse de richesses hein ! » On sentait dans sa voix qu'il n'était pas un adorateur des actions de l'empire.