[Chapitre 9] Halte à Berdusk

[pouish]

Ygdrazor s'éloigna de la porte pour rejoindre une ruelle peu fréquentée et se mettre à l'ecart du passage.
Puis profitant de la fin de son invisibilité, il observa le contenu de la bourse magique du voleur de luth... Alors qu'est ce que tu as bien pu voler d'autre que ce luth inestimable !!

Une fois, son inventaire terminé, le magicien camoufla la bourse sous son manteau et, lorsqu'il fut certain que personne ne pouvait le voir, il dissipa le sort d'invisibilité pour pouvoir retourner dans la taverne... physiquement.

[le_gaillard]

Rurik écouta le récit de Gilraen avec attention. « Bon sang, il se passe des choses étranges. Nous voilà encore mêlé à un truc qui pourrait n'avoir aucun rapport avec notre voyage. Ça reste inquiétant et il faut s'assurer que cette ombre ne fasse pas d'autre victime. Qu'en penses-tu Ygdrazor? C'est toi qui s'y connais le plus en matière de magie... Ygdy? Ah oui c'est vrai... Je suppose que s'il ne nous a pas suivi, il doit nous attendre à la taverne! »

[Ardiemum]

[25] Rues de Berdusk (Gilraen / Kairos / Dreanne / Rurik)

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Leurs chaines enfin retirées, les quatre compagnons étaient de nouveau libre et exempts de toutes charges. Le Sergent qui avait arrêté Dreanne, Rurik et Kairos s’approcha d’eux accompagné du garde qui portait le luth jusque la. « Messieurs, ravis de faire la connaissance de vrais héros. Pardonnez-moi pour le dérangement, j’imagine que vous comprendrez que je ne faisais que mon devoir. Il vaut mieux ne prendre aucune chance dans ces cas la. »

Il se tourna vers le garde posté a ses cotés, lui prenant le luth des mains et le tendant a Kairos. « Tenez, je pense qu’il vaut mieux que vous le rameniez vous-même à sa propriétaire. J’imagine qu’elle sera ravie de retrouver un si bel instrument. Et ne vous en faites pas pour le voleur, il va rester sous les verrous un moment. »

Il s’agissait en effet d’un magnifique instrument. La partie bombée inferieure du lute était en ébène, recouvert sur le dessus d’un plateau en pin clair sur lequel étaient disposes divers animaux réalisés en marqueterie ; des petits bouts de bois spécialement découpés et assemblés les uns aux autres pour former une image aux couleurs variées.

[21] Taverne du Tonneau Jovial - Grande Salle (Ygdrazor)

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Dehors, à l’abri des regards indiscrets, Ygdrazor examina plus en détails le contenu du sac qu’il avait récupéré dans la maison du fuyard. Malheureusement il ne trouva rien d’autre à l’intérieur. Le sac semblait vide. Mais chose étrange, il semblait également que l’espace intérieur du sac était bien plus grand que la taille qu’il prenait a l’extérieur. Soudain, il se rappela avoir lu quelque-chose a propos de ce genre d’objets : il tenait entre ses mains un sac sans fond !

Il réalisa ceci alors qu’il enfonçait sa main de plus en plus profondément a la recherche de quelque chose, pour se rendre compte tout a coup que son bras était enfoncé dans le petit sac jusqu’au coude. Soudain, tout au fond du sac, ses doigts sentirent une pièce carrée. En la sortant, il put voir que sur le coté pile était indiqué un symbole semblable a une rune, tandis que sur le cote face une sorte de cercle denté était représenté. La pièce était faite dans un métal noir donc le magicien n’avait jamais vu de pareil.

Apres avoir retire son sort d’invisibilité, et avoir dissimulé le sac sous ses vêtements, il retourna dans la taverne ou il fut accueilli par le brouhaha ambiant toujours aussi festif.

[Maitre Menator]

Le barde saisit brusquement le luth, toujours vexé d'avoir ainsi été traité comme un brigand. Il examina l'instrument d'un bref regard, voyant bien qu'il s'agissait-là d'une pièce d'une rare beauté. Quelle chance était-ce de pourvoir le tenir. Kairos se surpris même à gratter une corde, produisant un léger son exigu.

« Très bien, » dit alors l'être infernal. « retournons à l'auberge. J'en connais une qui sera à la fois ravie et furieuse de me voir débarquer avec ça dans les mains. »

[pouish]

Ygdrazor était resté interdit un instant devant sa trouvaille au fond du sac... Est-ce un signe d'appartenance à une quelconque organisation... ou autre chose... il faudrait que je montre ça à Rurik... ou Gilraen... ou peut-être Kairos... Dréanne saurait peut-être aussi ce que c'est... Ils me manquent.......................

Ce léger moment de nostalgie passé, le magicien rompit le sortilège d'invisibilité et fit son retour dans la taverne... Il effectua un balayage bilatéral à 180° de l'assistance puis lorsqu'il eut aperçut le videur halfelin, il s'approcha de lui. « Mes compagnons m'ont semé mais il devraient rapporter ce luth à sa propriétaire rapidement... ils sont doués pour redresser les torts ! » lui dit-il avec un clin d’œil discret.

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[ Jet de discretion pour le clin d'oeil... je sais que ça sers à rien mais j'ai besoin d'action !!!
1d20+2|22|20|55665be6 ]

« Euh... Savez vous où sont passés nos sacs ? nous sommes partis si précipitamment que nous n'avons pas pris le temps de les emmener ou de les mettre à l'abri ? Je vais par la suite monter dans une chambre pour y attendre mes compagnons... Nous devons partir tôt demain... vous savez ? ah bah, non... vous savez pas... »
Le fait que le videur l'avait vu, alors qu'il était invisible, mettait mal à l'aise Ygdrazor et le mepris que lui inspirait initialement le halfelin s’était transformé en un respect particulièrement intimidant, qui lui faisait dire n'importe quoi. Le Magicien décida donc de se taire au maximum pour ne pas dire de bêtises. Il attendit poliment la réponse du Halfelin pour le remercier sobrement sauf si il veut discuter... oh non... il faut pas qu'il me demande de parler... il faut que je m'isole... pourquoi je me retrouve tout seul ici, moi... je veux mes copains....

Ygdrazor n'aspirait plus qu'à une chose : monter dans une chambre et lire en attendant le reste de la compagnie...

[le_gaillard]

Rurik approuva l'idée de se rendre à la taverne. « Allons remettre le luth à son propriétaire. En même temps, nous récupèreront notre compagnon pour enquêté sur l'ombre que tu as vu Gilraen. »

[toon]

Gilraen secoua vigoureusement la tête au propos de Rurik « Oui ami Nain, faisons comme tu as dit !, mais vite »

[Ardiemum]

[21] Taverne du Tonneau Jovial - Grande Salle (Gilraen / Kairos / Dreanne / Rurik)

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Les quatre compagnons prirent finalement congé des gardes et du Capitaine pour se diriger vers l’auberge. Une fois hors de vue des gardes, Gilraen bifurqua soudain vers l’ouest dans une petite ruelle, indiquant a ses compagnons qu’il revenait rapidement.

∎ Message à destination de toon : [ Message secret ]

Apres quelques minutes, il ressortit de la ruelle sombre, et le groupe se remit en route, dans l’espoir de finalement se reposer un peu au calme.


Mais une fois arrivé et la porte de l’établissement poussée, ils réalisèrent rapidement que la taverne était toujours remplie de clients, même si elle se vidait peu à peu vu l’heure tardive. Un autre groupe de musiciens avait remplace les Muses sur l’estrade. Vraisemblablement le barde employé à plein temps par l’établissement. Son répertoire semblait tourner autour des chants paillards, tel que "La Digue d’Orcus", "L’dragon, l’dragon, l’dragon" ou bien encore "Ah la succube" pour ne citer que celles-là, au grand plaisir de la foule qui les reprenait à tue-tête. Les Muses étaient au bar, occupées à boire et discuter avec les nombreux admirateurs qui se pressaient autour d’elles.

Ils furent accueilli par le videur halfelin qui les avait bien aide en marquant la trace du fuyard : « Ah, ravis de vous revoir en un seul morceau. Pas que je ne m’y attendais pas bien entendu, vous semblez plus dégourdi que la moyenne, ça c’est sur. » Il tira une longue bouffée sur sa pipe.

« Si vous cherchez votre compagnon, il est monté à l’étage se reposer. Vos affaires ont aussi été montées dans votre chambre. La grande pièce à six lits au fond du couloir. » Il lorgna le luth que Kairos portait, et un sourire illumina son visage.« Bien joue, en effet. Qu’est ce qui s’est passé alors ? »

[26] Taverne du Tonneau Jovial - Etage (Ygdrazor)

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En pleine conversation, Ygdrazor lança un clin d’œil discret au videur halfelin. Tellement discret que celui-ci sembla ne pas même le remarquer. Ou bien étais-ce simplement son flegme naturel qui depuis que le mage l’avait vu pour la première fois le faisait passer pour un roc impassible empli de sagesse ?

« Vos affaires ont été montées dans votre chambre. La grande pièce à six lits au fond du couloir à l’étage. Si vous voulez un endroit calme pour vous reposer, c’est le mieux. L’auberge ne ferme jamais et je pense que l’ambiance n’est pas prête de retomber de si tôt. »


En effet, la taverne était toujours remplie de clients, même si elle se vidait peu à peu vu l’heure tardive. Un autre groupe de musiciens avait remplace les Muses sur l’estrade. Vraisemblablement le barde employé a plein temps par l’établissement. Son répertoire semblait tourner autour des chants paillards, tel que "La Digue d’Orcus", "L’dragon, l’dragon, l’dragon" ou bien encore "Ah la succube" pour ne citer que celles-là, au grand plaisir de la foule qui les reprenait à tue-tête. Les Muses étaient au bar, occupées à boire et discuter avec les nombreux admirateurs qui se pressaient autour d’elles.

Ygdrazor monta donc les escaliers, pour arriver à l’étage ou un long couloir menait vers une grande chambre ou six lits étaient disposés. De chaque coté du couloir, trois portes fermées. Dans la chambre, les affaires de chacun avaient étaient séparées et posées respectivement sur un lit différent. Une table était également présente dans la chambre, avec deux chaises en bois.

D’un rapide coup d’œil, le jeune homme constata que toutes ses affaires étaient intactes. Il pouvait désormais s’atteler au calme à l’examen des objets qu’il avait acquis ce jour.

[le_gaillard]

Rurik salua l'halfelin. « Merci pour l'aide, c'était bien pensé cette peinture verte! »
Le nain résuma l'aventure que venait de vivre les compagnons.
« Nous devons faire vite, je n'entrerai donc pas dans les détails, mais en gros, nous avons poursuivi ce malfrat jusqu'à ce que ce cher Kairos l'envoi au pays des rêves. Puis la garde s'en ai mêlé et après que nous ayons expliqué la situation à leur supérieur, ils nous ont laissé partir. »
Le clerc s'adressa par la suite à ses compagnons avant de monter chercher Ygdrazor pour l'emmener voir l'endroit où Gilraen avait vu l'ombre. « Je vais chercher le magicien. »

[Maitre Menator]

Tandis que le nain déballait son sac, Kairos grattouillait quelques airs inaudibles avec le luth, non trop pressé de le redonner à son propriétaire...

[pouish]

Ygdrazor avait atteint l'étage de la taverne avec un certain soulagement : du calme, un lit... il ne voulait rien de plus !! Ainsi le magicien s’étendit sur l'un des matelas pour reposer ses muscles endoloris par les efforts de la course-poursuite... tout en fredonnant « En revenant d'Greenesteuhh !!! En revenant d'Greenesteuh !! De Greenest à Berdusk, la digueuh, la digue !! De Greenest à Berdusk, la digue d'Orcus !! »

Après ce petit moment de repos, le magicien sortit la bourse magique et surtout la pièce de métal qu'elle contenait pour l'examiner d'un peu plus près.
Il se replongera ensuite dans la lecture des livres empruntés à Frufru dans le camp des pillards, notamment le tome en langue des géants pour glaner des informations sur la forteresse volante, en attendant le retour de ses compagnons...

∎ Message à destination de MD : [ Message secret ]

[Ardiemum]

[21] Taverne du Tonneau Jovial - Grande Salle (Gilraen / Kairos / Dreanne)

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Le halfelin salua Rurik alors que celui-ci montait à l’étage rejoindre Ygdrazor dans la chambre qui leur avait été réservée. « Bien le bonsoir maître nain. »

Il se retourna vers le reste du groupe. « Et vous trois suivez moi au comptoir. Célébrons vos exploits et le retour sur de ce magnifique instrument. » Il descendit les quelques marches qui le séparait des trois aventuriers, les dépassant pour se diriger vers le comptoir ou les badauds étaient attroupés autour des trois Muses.

[26] Taverne du Tonneau Jovial - Etage (Ygdrazor / Rurik)

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La porte de la chambre s’ouvrit soudain, laissant apparaître la carrure carrée de Rurik dans l’encadrement de la porte. Assis tranquillement sur un lit en face de lui, Ygdrazor l’accueilli avec un sourire sur les lèvres, visiblement ravis de revoir son camarade.

Dans la chambre, cinq lits étaient disposes cote à cote. Une table était également présente dans la chambre, avec deux chaises en bois. Les seules affaires visibles étaient le livre qu’Ygdrazor était en train de consulter et la bourse bleu qu’ils avaient récupéré dans la maison du voleur, posée aux cotés du mage. Mais aucune trace des autres affaires.