[INTRO] Naraïs, 10 km à pied...

[Scytale]

[ Est-ce que Naraïs connaît Tyr ? Et d'ailleurs, est-ce qu'elle connaît les dieux majeurs humains (Chauntea, Tempus, Heaum, Ilmater, etc.) ? ]

Aux informations que Bernie lui apprit au sujet du prêtre local, Naraïs eut une moue circonspecte accompagnée d'un léger hochement de tête d'acquiescement silencieux. Un type pareil, ça ne pouvait que ne pas être un rigolo, et elle se fit la réflexion que très probablement, moins elle verrait ce bonhomme, mieux elle se porterait.

À la réponse d'Amélia, qui fut coupée par l'aînée, la druidesse fut saisie d'un étonnement qu'elle afficha clairement, un sourcil interrogateur dressé tandis qu'elle marquait une courte pause pour se gratter le menton.

« Un secret ? De la bouillie ? » fit-elle sur un ton hautement dubitatif, son expression transmettant un parfait "C'est une blague ?".

[ Qui aurait cru que le rata était un tel mystère !

Rien de particulier sinon. Naraïs continue de papoter avec les deux autres pour apprendre autant de choses que possible et se les mettre dans la poche autant que faire se peut. Une fois Georgia de retour, elle va lui proposer d'aller jeter un œil à Kate, comme précédemment mentionné.

1d20+3|12|9|2a7a68a5 ]

[Nightglaisse]

[ Rapidement si tu peux, je voudrais un jet de diplomatie pour savoir ce que tu tires de la conversation avec les filles. ]

[Scytale]

[ Voici donc.

1d20+7|27|20|35b66b10 ]

[Nightglaisse]

[ Tu connais la plupart des dieux humains de nom, ce qu'ils représentent à peu près, sans entrer dans le détail de leur dogme ]

« Bah oui... » fit Amélia en secouant la tête d'une manière qui voulait aussi signifier l’absurdité de la situation.
« Oui, mais c'est comme ça. » répondit Bernie avec un ton ferme.

[ Beau jet ! Elles te trouvent très sympa ]

En discutant l'après-midi avec les filles tu apprends les choses suivantes [ je le fais en discours indirect ]:

• Toutes les filles ne viennent pas de la principauté d'Edgard, la plupart viennent d'autres provinces humaines.
• La principauté est vue comme la région la plus accueillante de tous les territoires humains. Avec une volonté de progrès y compris pour les masses et une volonté d’expansion sans briser d'alliances avec les autres royaumes, ce qui est vu comme pacifique.
• Il a un royaume qui pratique encore le servage.
• Les prêtres de Tyr sont très impliqués dans l'effort de guerre et c'est la religion favoriser par l'état actuellement.
• Les humains sont très inconfortable dans les terres sauvages, c'est l'inconnu, pour devenir cuisinière dans ces contrés dangereuse, il faut en général avoir un sacré besoin d'argent et une histoire compliqué.
• Certaines filles se prostituent pour gagner plus d'argent, Georgia fait office de maquerelle.

[ Des réactions, une envie de poursuivre une conversation? ]


Magnifique jet de coupage de légume

Georgia vient et commente un « "ça fera l'affaire" » d'un ton neutre

« Vous allez apporter les légumes à la grande marmite. Bernie, tu vas préparer le service après. Amélia et hmm... Nara? Vous allez préparer le nécessaire pour le service du commandant ce soir, prenez la petite charrette. »

[Scytale]

[ Ok, ça me semble tout à fait cohérent.

C'est ça le pouvoir du sourire Colgate ! Je vais revenir sur chaque point. À toi de me dire ce que donnent les réactions de Naraïs. ]

« Bah oui... » fit Amélia en secouant la tête d'une manière qui voulait aussi signifier l’absurdité de la situation.
« Oui, mais c'est comme ça. » répondit Bernie avec un ton ferme.

Naraïs ne peut que se gratter la tête, aussi bien figurativement que littéralement, et partager l'incrédulité d'Amélia. Pour souligner la bizarrerie de cet interdit (qui, elle doit bien se l'avouer, la laisse tout de même curieuse), elle raille de façon bon enfant :

« Si c'est que ça, je pourrais leur proposer une recette de poulet grillé que je connais. Comme ça, on échangerait un "secret" contre un autre ! »

Toutes les filles ne viennent pas de la principauté d'Edgard, la plupart viennent d'autres provinces humaines.

Naraïs essaye d'en apprendre le plus possible sur la principauté et sur les autres provinces humaines. A priori, Magnolia reste une destination de choix, mais si une autre qui semble plus intéressante se profile, ça va lui donner matière à réfléchir. Et puis dans le pire des cas, ça ne fait jamais de mal d'être renseigné.

La principauté est vue comme la région la plus accueillante de tous les territoires humains. Avec une volonté de progrès y compris pour les masses et une volonté d’expansion sans briser d'alliances avec les autres royaumes, ce qui est vu comme pacifique.

Naraïs se permet un « Hmph ! » plus que dubitatif à l'idée du "accueillant", étant donné son expérience de la région jusqu'alors. Elle s'abstient toutefois de râler trop directement, et, là encore, écoute et s'efforce d'en apprendre le plus possible.

Il a un royaume qui pratique encore le servage.

Naraïs acquiesce. Pas vraiment de réaction.

Les prêtres de Tyr sont très impliqués dans l'effort de guerre et c'est la religion favoriser par l'état actuellement.

Idem. Fondamentalement, rien d'étonnant à ça.

Les humains sont très inconfortable dans les terres sauvages, c'est l'inconnu, pour devenir cuisinière dans ces contrés dangereuse, il faut en général avoir un sacré besoin d'argent et une histoire compliqué.

Encore une fois, rien qui étonnera Naraïs. Puisque Amélia et Bernie ont l'air de se traîner quelques casseroles, elle va essayer d'en savoir plus. Rien de trop direct, évidemment ; elle ne veut pas les braquer. Mais elle va en tout cas continuer de se montrer ouverte, s'afficher comme quelqu'un de digne de confiance et de confidences.

Certaines filles se prostituent pour gagner plus d'argent, Georgia fait office de maquerelle.

Naraïs se montrera non pas choquée, mais grinçante face à cette nouvelle. Elle va tâcher de se faire une idée plus précise de la situation. Notamment, à quel point cette prostitution est volontaire ? Y a-t-il des filles qui se font violenter parce que les soldats partent du principe qu'elles se prostituent ? Il s'agit pour Naraïs de savoir comment il sera raisonnable qu'elle réagisse si elle ou une des filles reçoit des avances douteuses, voire carrément forcées.

Au passage, est-ce qu'au fil des minutes (ou des heures, tiens, combien de temps s'est passé ?), Naraïs a pu se faire une idée plus précise de la raison de l'attitude circonspecte des soldats vis-à-vis d'elle ?

Georgia vient et commente un « "ça fera l'affaire" » d'un ton neutre

« Vous allez apporter les légumes à la grande marmite. Bernie, tu vas préparer le service après. Amélia et hmm... Nara? Vous allez préparer le nécessaire pour le service du commandant ce soir, prenez la petite charrette. »

"Nara" ressentit une légère piqûre à son amour-propre à se voir ainsi une fois de plus rabaissée, mais elle fit taire son orgueil. Après tout, elle n'en était plus à ça près niveau irrespect... Tout en obtempérant, elle en profita pour glisser à Georgia.

« Au fait, j'ai appris que la fille que je remplace est malade. Je m'y connais un peu en médecine, je pourrais aller lui jeter un œil et voir ce que je peux faire pour elle... »

[ J'avais évoqué cette idée deux-trois fois, mais apparemment, Naraïs n'a pas eu l'occasion de la soumettre. ]

[Nightglaisse]

[ Désolé du délai ]


Ta remarque d'échanger des recettes de cuisine arracha un sourire au visage ridé de Bernie, mais aucun commentaire.



Tu dois sans doute poser une question de façons désinvolte "Ah oui, elles viennent d'où?"

[ J'ai bloqué un peu sans savoir comment faire le discours ]

« La fille qui chante, elle vient de Royaume de Gondoria. » t'apprit Amélia
« Elle était un barde célèbre mais plus personne veut d'elle avec sa sale gueule maintenant » ajouta en ricanant Bernie.
« Les deux à coté du chaudron sont soeur et viennent de Rivalska, la ville au sud de Magnolia. »
« Ce sont juste des trainés ! » Amélia lança un regard noir à Bernie
« Mais elles sont gentilles. La petite qui vient récupérer les légumes »[ ( je l'ai oublié lors de la réécriture) ] « vient de la principauté de Simon, elle est là pour payer les soins de son petit frêre, ses parents sont morts. »
« Elle est simplette la pauvre... » commenta Bernie
« La rousse près de Georgia vient des Baronies d' Hédulie, mais j'sais pas d'où exactement »
« Son mari était un joueur compulsif, elle doit rembourser les dettes de sa famille. » ajouta Bernie
« Tu as déjà entendu parlé de Kate, elle était serveuse à Magnolia, elle s'est toujours montrée discrette quand aux raisons de sa présence ici. »
« Et c'est une sacré salope ! »
« Ca suffit Bernie, arrêtes de critiquer tout le monde ! Moi aussi je suis ici pour payer des soins, mais ceux de ma mère. Et Bernie... »
« Et moi je cherche à creuver ! Mon mari est mort et j'ai rien à foutre de ma vie, alors je suis aller voir le danger » lança-t-elle d'un ton de défi. Amélia secoua la tête en signe de désespoire.

« Et tu n'as pas encore vu celle qui distribuent de l'eau au camp, Valentine, une grande femme très forte » Bernie murmura un commentaire dans sa barbe « et Swanna, une belle Brune »
« Elle, c'est une grosse pute ! »
Amélia lui jetta un nouveau regard répréhensif pour baissa d'un ton et mit la main devant sa bouche pour te dire un secret « Pour elle, c'est quand même vrai... » lacha-t-elle dans un gloussement.





[ Temporalité : Il s'est passé une après midi, environs 4 h. La nuit devrait commencer tomber dans une grosse heure. ]


Non, effectivement, tu n'avait pas eu le temps de demander à Georgia.

Georgia répondit sèchement, comme à son habitude :

« Tu peux aller voir Kate 5 minutes pour voir ce qu'elle a mais la priorité c'est de faire le service du conseil de ce soir. Tu pourras y retourner plus tard »

∎ Message à destination de MD : [ Message secret ]

[Scytale]

[ Y a pas de problème, sahib ! ]

Naraïs était contente de voir que la sauce prenait bien entre elle, Amélia et Bernie et qu'elle arrivait bien à les cuisiner (pour rester dans le champ lexical culinaire). Certes, les informations n'étaient pas de première utilité, mais elle était d'avis que tout était toujours bon à prendre, quitte à ratisser les miettes. Tout cela commençait à faire beaucoup d'informations, mais la Druidesse, malgré son entraînement principalement physique, était aussi une érudite, et s'appliquait donc à noter intérieurement ce qui lui était confié, faisant usage de moyens mnémotechniques pour ne pas laisser échapper ces nouveaux renseignements. L'air concentré, elle écoutait tout en continuant de peler machinalement les légumes, hochant de temps à autre la tête ou manifestant une réaction pour entretenir la conversation.

[ Oui, forcément, idéalement, Naraïs fait venir le sujet habilement, en évitant de mettre les pieds dans le plat et de braquer les deux femmes. Ça ne me dérange pas que tu me livres les informations de façon un peu brut de décoffrage, étant donné que c'est pas forcément super important et que ça facilite les choses, autant pour toi que pour moi. Cela dit, si tu veux que je te détaille le RP de la chose et/ou que je te fasse un/des jet(s) ad hoc, je te laisse me le faire savoir. ]

Barde-Gondoria, Sœurs-Rivalska, Petite-Simon, Rousse-Hédulie, Kate-Magnolia, Valentine et Swanna... se répéta-t-elle en son for intérieur tout en grappillant au passage les informations qui concernaient le caractère et les activités des demoiselles concernées.

En tout cas, le contraste entre Amélia et Bernie s'accentuait décidément, leurs échanges prenant presque l'allure d'un sketch à mesure qu'elles se renvoyaient la balle de façon plus ou moins harmonieuse. Le "spectacle" fut toutefois coupé lorsque Georgia revint dans les parages et que Naraïs saisit l'occasion de lui demander si elle pouvait aller jeter un œil à Kate. Le caractère grincheux de la réponse ne la surprit pas, mais au moins, elle aurait l'occasion de se dégourdir les jambes et de faire quelque chose d'un peu plus intéressant que d'éplucher des légumes en cancanant.

« Je reviens tout de suite alors. » garantit-elle en bondissant presque de sa chaise. Avant de partir, elle s'adressa à Amélia et à Bernie. « Merci pour la causette, ça m'a fait plaisir de discuter avec vous. J'espère que t'arriveras à réunir ce qu'il faut pour ta mère, Amélia. Et Bernie, essaie quand même de te trouver une raison de vivre, ok ? » termina-t-elle avec un gentil sourire.

Puis elle s'en fut au petit trot en direction de la tente sous un ciel qui se nimbait d'or alors que le soleil se lançait pour de bon dans sa course descendante. Le spectacle était beau, et elle aurait pu l'apprécier d'autant plus si elle n'avait pas dans des circonstances aussi peu plaisantes. Au passage, elle s'assura d'un coup d’œil que tout allait bien pour Khal, et fut vite rassurée en voyant que celui-ci somnolait vaguement, comme il le faisait généralement quand il n'avait rien à faire, sa queue oscillant paresseusement de droite à gauche dans son demi-sommeil.

Arrivée à la tente, Naraïs se dirigea aussitôt vers son sac et en sortit la sacoche qui contenait ses herbes, ses bandages, ses poudres, le couteau aiguisé dont elle se servait pour opérer et toutes autres sortes de choses utiles aux premiers secours. Toutefois, dans l'immédiat, elle ne déballa rien, se contentant de s'approcher de la jeune femme pour l'examiner sans la perturber. Après tout, étant donné qu'elle n'avait que cinq minutes, il était difficile de savoir si elle pourrait faire quoi que ce soit, aussi valait-il mieux éviter de réveiller la malade pour rien. Contemplant Kate d'un regard examinateur, elle inspecta la patiente, se concentrant sur sa mine, sa peau, son odeur, le rythme et la sonorité de sa respiration, bref, tout ce qui pourrait l'éclairer sur la nature et la gravité de son mal.

1d20+9|17|8|04edb403

[Nightglaisse]

[ Mollo ]

Lorsque tu t'approcha de Kate, elle se retourna brusquement et te regarda avec un mélange de crainte et de surprise.

« Vous êtes la femme qui se changeait tout à l'heure? Vous êtes drôlement musclée ! Qu'est ce que vous voulez? »

« Ah, vous voulez m'examiner? Hmm, j'ai des taches un peu partout sur le corps et de la fièvre, je me sens pas trop bien...Et hmmm, j'en ai aussi en bas... »

[Scytale]

[ Pas de souci. Dans le cas où l'action telle que je la décris serait interrompue, n''hésite pas à me signifier où mon post s'arrête ]

Naraïs ne s'était pas attendue à ce que Kate soit réveillée et alerte, et eut donc à peine le temps de s'approcher de cette dernière avec son matériel de médecine en main lorsqu'elle se retourna et l'interpella, faisant sursauter la druidesse de surprise. Elle se reprit toutefois bien rapidement et prit un air apaisant pour répondre :

« Je... suis venue t'examiner. » déclara-t-elle à brûle-pourpoint avant de préciser. « Je m'appelle Naraïs. Je m'y connais un peu en médecine, donc j'ai proposé à Georgia de venir jeter un œil sur toi. » Lorsque la souffrante évoqua ses muscles, la voyageuse eut un petit rire de bon cœur et ajouta. « Merci ! Je suis née bien bâtie et je suis habituée à bourlinguer et à m'activer. Ça sculpte ! Je te cache d'ailleurs pas que je suis un peu à l'étroit là-dedans ; je préférais ma tenue de voyage... »

La brunette sembla en tout cas comprendre le but de sa présence et s'y prêter, aussi la chamane continua-t-elle de se rapprocher. Elle ne s'était pas non plus attendue à ce que Kate ait en fait été tout à fait consciente de sa présence tout à l'heure. Il fallait croire que dans son état d'énervement, Naraïs avait été moins alerte que d'habitude, ce qu'elle se reprocha fermement. Mais pour l'heure, pensivement, elle observa la jeune femme, détaillant son corps et les marques que celui-ci arborait, repassant dans sa tête toutes les afflictions qu'elle connaissait. La varicelle, peut-être ? C'était un mal plutôt répandu, bénin chez les enfants, mais aisément redoutable chez les adultes, voire fatal. Mais le "en bas" la faisait aussi penser à une maladie vénérienne. À voir, à voir...

« Hmm, et depuis quand t'es comme ça ? Quel genre de douleurs t'as ? ... »

Et ainsi de suite. Si sa patiente s'y prêtait, Naraïs comptait bien procéder avec une méthode toute professionnelle, s'efforçant de définir les symptômes et de les cerner pour parvenir à identifier la maladie et le meilleur moyen de la guérir.

[Nightglaisse]

[ J'ai lu 3 thèses sur les maladies médiévale. Les maladies communes n'étaient pas trop documentées et ils classaient toutes les épidémies majeurs sous le terme de peste, même si il y a eu des dinstinction. La vérole (syphilis) était très commune mais... ]

La druide observa sa patiente, elle avait des petits boutons autour du sexe mais pas directement dessus, ce qui excluait une maladie vénèrienne.

« Ca me gratte et c'est très inesthétique. » fit elle en se démangeant.

Naraïs n'arrivait pas identifier clairement la maladie et donc la manière de la traiter. Elle ne pouvait compter que sur les défense de sa patiente pour guérir mais elle pourrait sans doute fabriquer une crème pour soulager les démangaisons, encore faut-il qu'elle puisse récupérer les herbes nécéssaires ...

[Scytale]

[ Pas faux. Après, le monde de Pathfinder n'est pas forcément celui de notre Moyen-Âge, étant par bien des aspects plus éclairé. C'est de la high fantasy, quoi ! Je me souviens aussi que tu as dit que ton monde était bien plus Renaissance que Moyen-Âge. Enfin bref, comme toujours, je te décris les actions de mon personnage et je te fais les jets qui vont bien ; à toi de me dire ce que ça donne. ]

Examinant Kate, Naraïs s'assura de s'en tenir à une inspection purement visuelle, sachant que ce genre de maladie pouvait être hautement contagieuse au toucher. Elle avait beau avoir une santé de fer, on ne savait jamais quand on pouvait attraper une saleté qui traînait, et ce n'était pas le moment pour elle de tomber malade ! Qui plus était, elle n'arrivait pas à identifier précisément le mal et donc un remède possible, aussi se contenta-t-elle d'ailleurs de diagnostiquer :

« Bon, c'est rien de grave. » Ce dont elle était à peu près certaine... mais mieux valait avoir l'air sûre de soi que d'alarmer sa patiente. « Tiens-toi au chaud, mange bien, bois bien, lave-toi aussi bien que possible et évite de toucher d'autres personnes. » Il s'agissait là de recommandations basiques et générales, mais ça ne faisait jamais de mal d'insister. « Et te gratte pas comme ça, c'est pas bon pour toi et ça va te laisser des marques. Je vais te faire quelque chose pour te soulager quand j'en aurai le temps. Là, faut que j'y retourne, sinon Georgia va me faire la grosse tête. Ménage-toi en attendant. »

[ Naraïs n'a pas dans sa sacoche de médecine de quoi faire un baume du genre ? Si non, en revenant voir Georgia, elle va demander à pouvoir utiliser les réserves du camp pour faire un remède à Kate (sans préciser qu'il s'agit seulement d'une crème pour la soulager). ]

[Nightglaisse]

[ Ta trousse de secours possède les ingrédients de base, pour fabriquer un produit particulier il te faut un ou plusieurs principes actifs particuliers, selon la complexité du produit voulu. Ici, on va dire qu'il te faut une fleur qui pousse dans la plaine, il devrait en avoir dans les environs. Cela comptera pour une charge de ta trousse. ]


En te voyant arriver, Georgia prit une expression satisfaite (car on ne peut pas appeler ça un sourire)
« « Ah, c'est bien, j'ai pas eu besoin d'aller te chercher. Va aider Amélia à charger le chariot et faites le service. » »

Alors que les deux femmes remontaient le camps, Naraïs pu remarquer que le camp s'était considérablement étoffé, beaucoup de tentes avaient été montées, des pieux de bois formait une défense sommaire pour se protéger d'une charge. Et une partie des tours gobelines qui servaient à protéger les cotés du cirque avaient été démontées et leurs matériaux avaient été posés sur le coté.

Au milieu du chemin, un soldat visiblement curieux les interrompit :
« Alors Amélia, c'est qui ta copine? Je l'ai jamais vue avant... »
« Elle vient des environs, elle remplace Kate le temps qu'elle se rétablisse. »
Le soldat écarquilla les yeux « "Vraiment? Des environs? Je pensais qu'il y avait que des monstres et des sauvages dans ces foutues plaines !" »
Le soldat changea d'expression « "Et elle remplace Kate pour tout? Ou c'est toi qui t'en charge?" » fit-il en lui pinçant les fesses
Amélia se défendit avec fougue en abattant une cuillère en bois sur son crâne « " Lâches moi, espèce de gros dégueulasse lubrique ! Touche à ton cul ! J'fais pas ça moi ! J'ai ma vertus" » puis elle repris sa route en tirant la charette d'un pas martelant le sol.

Le mec derrière se marrait « "Oh, ça va, ça a jamais tué personne !" » Il fit une petite pause « "Petite coincé va !" »

Amélia soupira sur le reste du trajet, une larme au coin de l'oeil « "J'te jure, les mecs..." »

Arrivé à la tente, il y avait un dizaine d'homme et une femme en armure de peau. Ils avaient déjà commencé leur réunion.

« Où en est l'établissement du camp? » Demanda le commandant

Un petit homme bedonna portant un tablier en cuir lui répondit :
« Toutes les tentes sont debout, même si il reste un peu d’aménagement à faire dans l’hôpital, personne ne dormira à la belle ce soir ! On a un premier périmètre de défense intérieur, on a regardé les tours d'observation des gobz, c'est pourri, deux mecs dessus et ça risque de s'effondrer. On va pouvoir récupérer quelques trucs mais il faudra reconstruire. Pour le post en haut vu sur le nord, je devrais être capable de construire une bonne cabane d'observation avec mes gars. »

« Bien. » fit le commandant

L'homme qui n'était visiblement pas un militaire poursuivit « Je tiens quand même à poser une question, qu'est ce que qu'on fait avec la pile de cadavre qu'on a entassé en dehors du camp, quand est-ce qu'on la brûle? Ou on laisse les charognard s'en chargé? »

[ Je te laisse réagir quand tu veux. Décris moi ton arrivée et ton comportement. ]