Sirion est le premier à se mettre en mouvement, poursuivi par la femme avec qui il se trouvait.
« Ne m'abandonnez pas, je vous en prie ! » Remarquant sans doute l'épée au fourreau de Sirion, elle supplie :
« Tuez ces monstres ! »
Sirion s'approche des créatures pour faire front avec ses compagnons. Il a une curieuse impression l'espace d'un instant, comme si quelque chose perturbait ses perceptions ou son raisonnement, mais il chasse rapidement cette impression fugace pour se recentrer sur la situation.
Le lieutenant Dremond et ses soldats s'avancent à leur tour en dégainant leurs longues épées. Dremond et la soldate qui se trouvait à ses côtés font un bond en avant et mettent leurs épées sous la gorge des deux change formes les plus proches. Les paroles des soldats se perdent au milieu des cris jusqu'à ce que le lieutenant hurle :
« Que tout le monde recule ! Civils ! Évacuez la place ! »
Les civils commencent à s'enfuir, l'un d'eux renversant même un change forme au passage.
[ habitant 8 / change forme 9, devant Orius ] Tous deux tombent l'un sur l'autre et entrant aussitôt en lutte pour se débarrasser l'un de l'autre. Le change forme repousse finalement l'homme qui vient de le renverser et se relève, plaçant ses mains griffues devant lui et s'éloignant lentement.
« Ils viennent pour nous tuer ! » hurle un homme
[ habitant 15 ] en voyant une femme s'effondrer au sol, le ventre perforé par les griffes d'un change forme qui fonce déjà dans sa direction.
[ habitante 10, change forme 18 ]
Les autres change formes ont des mouvements désordonnés qui ne trahissent rien de leur stratégie. Certains crient ou tiennent des propos incohérents que le bruit général empêche de comprendre. On dirait presque qu'ils imitent les sons qu'ils entendent, reproduisant eux aussi des cris de stupeur, d'horreur ou d'appels à l'aide. La scène n'en est que plus chaotique.
Jacob vient se placer en première ligne, épée sortie, pour protéger la foule. A première vue, les bâtiments n'ont pas changé d'apparence, et l'attitude des change forme l'intrigue. Rien dans leurs mouvements ne semble coordonné ou prévisible. Jacob raffermit sa prise sur son arme, plus vigilant que jamais.
Morgane tente d'engager une discussion avec les créatures, mais les cris couvrent sa voix, qu'elle élève pour se faire entendre. Les change forme ne semblent pas comprendre ce qu'elle leur dit et celui qui se trouve à côté de Lionella a l'air encore sous le choc car il observe ses mains griffues sans prêter la moindre attention à ce que dit Morgane, pourtant juste à côté de lui. Puis, la créature jette un regard étrange et extrêmement dérangeant en direction de la peintre et de Morgane. Sans ouvrir la bouche, qu'elle n'a pas, la créature bredouille :
« A l'aide... à l'aide... »
Dridoc essaye de calmer la situation quand il découvre la femme blessée à quelques pas de lui. Son état ne semble pas critique, mais si la situation dégénère sur la place, elle risque fort de se faire piétiner et d'y laisser la vie.
Dridoc est intrigué par l'expression qu'il a lue sur le visage de Mérimé : il a toujours concernant cet homme cette même impression de dualité, et a du mal à savoir si le prêtre jouait la comédie ou était réellement horrifié. Le paladin jette à nouveau un regard au grand prêtre, qu'il voit rentrer dans son temple, le visage presque impassible.
Amauna appelle les habitants à se réfugier dans le temple de Lliira. De nombreux habitants répondent à l'appel, suivis par un change forme qui s'avance vers le groupe d'un pas hésitant tandis que la prêtresse ouvre en hâte les portes de son temple.
Les habitants et les change formes continuent de courir en tous sens sur la place : impossible de suivre les mouvements de tout le monde en détail, mais il en ressort une profonde impression de chaos, comme si les monstres jouaient avec leurs proies, ou ne savaient pas encore eux mêmes ce qu'ils allaient faire.
Lionella manque de dégringoler de son escabeau, et se recule sans un mot, abandonnant son matériel, les yeux fixés sur les créatures les plus proches, dont elle s'éloigne le plus possible. Elle est vite remplacée aux côtés de Morgane par un homme aux cheveux bruns que Dridoc et Morgane connaissent bien. Bien que désarmé, celui-ci s'interpose entre Morgane et le change forme le plus proche.
« Toi, tu ne touches pas la demoiselle ! »
Gwendoline se rapproche du lieutenant pour sonder ses pensées superficielles. Elle lit une réelle tension, une panique relativement bien maîtrisée, et une volonté de défendre la population.
[ Nous allons jouer le prochain round de manière un peu plus séquentielle, en laissant Sirion jouer, puis le reste du groupe sauf Gwendoline, puis Gwendoline. Vous pouvez parler même en dehors de votre round d'action, en restant raisonnables.J'ai simplifié les initiatives que j'avais tirées sur la battlemap, pour plus de clarté. Toutes les égalités correspondent à des actions simultanées ou quasi simultanées. Pour faciliter ma tâche, compte tenu du nombre délirant de dés que je dois jeter sur cette scène, je les lance "en vrai" devant mon pc avant de résoudre les actions. Ceci explique que vous ne verrez pas toujours les jets sur le forum, du moins pour des scènes de ce type qui exigent une flopée de jets.
A Puncho donc ! ]