► Afficher le texte
Usant de la jumelle que Castellan lui avait remise, Dreanne fit un rapide tour des environs pour mieux appréhender les options qui s’offraient devant lui. A l’ouest, une partie des pillards auparavant regroupés autour de la grange semblait revenir en direction de la forteresse, mettant le feu à un tas de paille au passage. L’édifice semblait intacte pour le moment, tout comme le moulin attenant, mais il était clair que les quatre bandits qui revenaient ne pouvaient être la totalité de la vingtaine de silhouettes que le guerrier avait aperçut plus tôt.
Au nord, il était difficile d’avoir une vue dégagée de toute la place centrale depuis les remparts, les larges maisons bordant le côté sud de la place obstruant une bonne partie de ce qui se déroulait là bah. En y regardant de plus près, les silhouettes à genou semblaient avoir les mains liées derrière le dos, et l’une d’elle gisait au sol sur son ventre. Les ombres projetées par le feu dressé au centre et le constant va et viens de pillards, kobolds, chariots et autres indiquait d’une activité importante et d’une présence nombreuse d’assaillants.
Portant son attention à l’est là où le temple se dressait, Dreanne avait une vue directe sur la situation qui lui apparaissait plus clairement. Au niveau de la porte d’entrée, six kobolds trainaient un tronc d’arbre sous la supervision d’un nain alors que deux hommes préparaient quelques cordes à proximité. Patrouillant autour de l’édifice se trouvaient trois bandits, l’un d’eux tenant en laisse deux gros chiens-dragons, accompagnés d’une dizaine de kobolds. A l’arrière du temple, le guerrier pouvait voir deux bandits et six kobolds s’agiter à essayer de faire démarrer un feu sur la porte arrière du temple, sans succès visiblement au regard de l’épaisse fumée noir qui s’en échappait.
Reportant son attention sur le chemin en contrebas de la colline, il était désormais clair que les pillards essayaient d’encercler la forteresse à l’aide des appareils étranges qu’ils plantaient régulièrement dans le sol. Ils avançaient en deux groupes d’une dizaine d’hommes, accompagnés de chiens-dragons et de kobolds. Pour le moment seuls trois appareils étaient en place de chaque côté du chemin à l’ouest, et il semblait qu’il leur faudrait du temps pour les mettre en place correctement tout autour de la forteresse.
Dreanne remis l’objet à Castellan, qui en essuya les deux extrémités avec un vieux chiffon et le rangea dans son étui. Le nain emboita le pas du guerrier qui descendait les remparts pour aller rejoindre ses camarades dans la tour.
Au nord, il était difficile d’avoir une vue dégagée de toute la place centrale depuis les remparts, les larges maisons bordant le côté sud de la place obstruant une bonne partie de ce qui se déroulait là bah. En y regardant de plus près, les silhouettes à genou semblaient avoir les mains liées derrière le dos, et l’une d’elle gisait au sol sur son ventre. Les ombres projetées par le feu dressé au centre et le constant va et viens de pillards, kobolds, chariots et autres indiquait d’une activité importante et d’une présence nombreuse d’assaillants.
Portant son attention à l’est là où le temple se dressait, Dreanne avait une vue directe sur la situation qui lui apparaissait plus clairement. Au niveau de la porte d’entrée, six kobolds trainaient un tronc d’arbre sous la supervision d’un nain alors que deux hommes préparaient quelques cordes à proximité. Patrouillant autour de l’édifice se trouvaient trois bandits, l’un d’eux tenant en laisse deux gros chiens-dragons, accompagnés d’une dizaine de kobolds. A l’arrière du temple, le guerrier pouvait voir deux bandits et six kobolds s’agiter à essayer de faire démarrer un feu sur la porte arrière du temple, sans succès visiblement au regard de l’épaisse fumée noir qui s’en échappait.
Reportant son attention sur le chemin en contrebas de la colline, il était désormais clair que les pillards essayaient d’encercler la forteresse à l’aide des appareils étranges qu’ils plantaient régulièrement dans le sol. Ils avançaient en deux groupes d’une dizaine d’hommes, accompagnés de chiens-dragons et de kobolds. Pour le moment seuls trois appareils étaient en place de chaque côté du chemin à l’ouest, et il semblait qu’il leur faudrait du temps pour les mettre en place correctement tout autour de la forteresse.
Dreanne remis l’objet à Castellan, qui en essuya les deux extrémités avec un vieux chiffon et le rangea dans son étui. Le nain emboita le pas du guerrier qui descendait les remparts pour aller rejoindre ses camarades dans la tour.
[3] Grande tente (Ygdrazor / Kairos / Rurik)
► Afficher le texte
En sortant, Rurik croisa Dreanne et Castellan dans la cours qui allaient visiblement rejoindre Gilraen, Phérande et le gouverneur dans la tour. Le nain continua son chemin en direction de la grande tente centrale vers laquelle s’étaient rendus Ygdrazor et Kairos à leur arrivée. De légers bruits s’élevaient parfois au loin de l’autre côté des murailles, comme un léger chuintement accompagné de petits crépitements électriques. Il traversa une partie du campement de fortune alentours et put voir que malgré la dévastation qui faisait rage à l’extérieur, les villageois semblaient tenir le coup tant bien que mal, même si les conditions actuelles ne lui inspiraient pas confiance quant à la possibilité de résister à un siège de longue durée.
En pénétrant dans la tente, Rurik fut saisi par le calme ambiant qui régnait à l’intérieur, comme s’il ne se trouvait plus en plein centre de Greenest et de toute la folie qui s’y déroulait en cette nuit de printemps. Un flot régulier de personnes, jeunes et âgées, homme femme et enfants, y entrait et en sortait et des lits de fortune avaient été installés l’intérieur, où plusieurs personnes s’affairaient à s’occuper des blessés.
Le nain repéra bien vite Kairos allongé sur un lit au fond de la tente, son teint rougeâtre détonant parmi les visages pâles des autres individus présents. Sa queue pendait nonchalamment sur le côté du lit, se balançant légèrement de droite à gauche de manière presque hypnotique. En arrivant à sa hauteur il remarqua également qu’Ygdrazor était couché sur le lit voisin, un sourire béat sur le visage, visiblement calme et plongé dans quelque rêve. Le mage semblait apaisé, comme sur un nuage.
Entre les deux lits était posée une petite table basse sur laquelle était disposé un bol de terre remplis d’un liquide opaque. Un second bol était également sur le sol près du lit du mage, vide.
En pénétrant dans la tente, Rurik fut saisi par le calme ambiant qui régnait à l’intérieur, comme s’il ne se trouvait plus en plein centre de Greenest et de toute la folie qui s’y déroulait en cette nuit de printemps. Un flot régulier de personnes, jeunes et âgées, homme femme et enfants, y entrait et en sortait et des lits de fortune avaient été installés l’intérieur, où plusieurs personnes s’affairaient à s’occuper des blessés.
Le nain repéra bien vite Kairos allongé sur un lit au fond de la tente, son teint rougeâtre détonant parmi les visages pâles des autres individus présents. Sa queue pendait nonchalamment sur le côté du lit, se balançant légèrement de droite à gauche de manière presque hypnotique. En arrivant à sa hauteur il remarqua également qu’Ygdrazor était couché sur le lit voisin, un sourire béat sur le visage, visiblement calme et plongé dans quelque rêve. Le mage semblait apaisé, comme sur un nuage.
Entre les deux lits était posée une petite table basse sur laquelle était disposé un bol de terre remplis d’un liquide opaque. Un second bol était également sur le sol près du lit du mage, vide.
► Afficher le texte
Voyant les deux nouveaux arrivant passer le pas de la porte, Tharbaw Nighthill leva la tête du parchemin qu’il avait devant lui. « Ah, Castellan, Dreanne. Joignez-vous à nous je vous pris, nous étions justement en train de discuter de la meilleure marche à suivre. Vos compagnons semblent disposés à faire une sortie pour secourir les villageois prisonniers dans le temple. J’admire votre bravoure et je puis vous assurer mon entier soutient. Malheureusement, comme je disais il y a un instant, je ne peux malheureusement pas démobiliser mes gardes pour vous accompagner. La protection de celles et ceux qui sont venu se réfugier ici est primordiale, sans quoi les rescapés que vous pourrez ramener seront juste bon pour vivre un autre enfer… »
« Gouverneur ! » S’exclama Castellan. « Il faut agir au plus vite si nous voulons que ces braves âmes puissent sortir sans trop de problèmes. Le garçon et moi avons vu des trucs bizarres là dehors, et il semblerait que ces maudits pillards essayent de nous emprisonner dans notre propre forteresse à l’aide d’étranges appareils. » Un léger chuintement accompagné de petits crépitements électriques se fit alors entendre par la porte grande ouverte. « Ça ! » dit-il en pointant de son pouce l’extérieur. « Je ne sais pas ce qu’ils manigancent mais j’aime pas trop ça… »
Le gouverneur reporta son attention un instant sur le parchemin, et après avoir tracé un dernier trait d’encre il le tendit à Gilraen qui se tenait juste à côté. « Tenez, c’est un plan succinct de Greenest. Je ne sais pas si ça peut vous servir mais on ne sait jamais. »
« Gouverneur ! » S’exclama Castellan. « Il faut agir au plus vite si nous voulons que ces braves âmes puissent sortir sans trop de problèmes. Le garçon et moi avons vu des trucs bizarres là dehors, et il semblerait que ces maudits pillards essayent de nous emprisonner dans notre propre forteresse à l’aide d’étranges appareils. » Un léger chuintement accompagné de petits crépitements électriques se fit alors entendre par la porte grande ouverte. « Ça ! » dit-il en pointant de son pouce l’extérieur. « Je ne sais pas ce qu’ils manigancent mais j’aime pas trop ça… »
Le gouverneur reporta son attention un instant sur le parchemin, et après avoir tracé un dernier trait d’encre il le tendit à Gilraen qui se tenait juste à côté. « Tenez, c’est un plan succinct de Greenest. Je ne sais pas si ça peut vous servir mais on ne sait jamais. »