Leif a écrit : ↑14 oct. 2021, 17:01 Je ne crois pas du tout à cette histoire de droit qui interdirait certaines traductions. Ça pourrait se concevoir sur des noms propres à la limite, mais qu'un éditeur ait utilisé "cheval de guerre" parce qu'il n'avait pas les "droits" sur destrier ? ou "empoigné" parce qu'il n'avait pas les "droits" sur agrippé ? Ou encore "cité libérée" parce qu'il n'avait pas les "droits" sur cité franche ?
Impossible.
Si ce sont vraiment les mêmes traducteurs (j'utilise encore le "si" parce que ça parait quand même étonnant), ce sont surtout leurs explications à eux qui seraient intéressantes à lire.
Alors oui, il y a de sacrées maladresses de traduction.
Mais prends un truc genre "feather fall" (anneau ou sort), et aussi bien "chute de plume" que "feuille morte" ont déjà été utilisés par le passé.
Et UNE expression reprise telle quelle dans un livre, ça passerait inaperçu, mais si tu reprends tel quel 50 ou 100 expressions, c'est très visible.
Je pense à l'arme "defender" : depuis AD&D1, c'est une épée (puis arme) gardienne.
Le choix a été de ne pas repomper et de parler d'arme "protectrice".
Ou "anneau de marche sur l'onde", "élixir de jouvence", "bottes de 7 lieues", "métal brûlant", "communication à distance", etc.
Il y a pas mal d'exemples comme cela.
Olivier Fanton a traduit un paquet de livres de 3.0/3.5, et je pense que certaines idées viennent de lui, et qu'il n'a pas été sollicité par BBE, d'où la nécessité de retraduire certaines choses pour ne pas pomper une trad' qui appartient à son traducteur.